Le long des quais de la Garonne, à Bordeaux, des navires de croisières,
viennent accoster pour y déverser leur flot de touristes.
en remplacement de ces vieux bateaux, témoins d’un autre temps,
attendant une hypothétique réparation… !
Même les grues semblent figées, regrettant le temps où elles déchargeaient les nombreux bateaux de commerce.
De vieilles péniches, faute de naviguer, offrent le logis.
Il y a même l’arche de Noé de Farewell, artiste revendicateur, issu du « Street art » venu s’échouer près de la bases sous-marine.
Seuls quelques vieux voiliers, comme le Belem, parcourent les océans et viennent s’arrimer non loin du pont d’Aquitaine qui leur interdit de naviguer plus loin.
La péniche chargée de convoyer les morceaux de l’A380,
doit attendre la marée basse qui laisse apparaître des épaves
pour se glisser entre deux arches du vieux pont… !
Toutes ces activités ne semblent point déranger des ragondins qui font le bonheur des touristes.
J’ai profité d’une partie de la nuit (insomnie) pour dévorer (le mot est faible) le livre de Céline Rabatel professeure des écoles, à la retraite qui a publié ses expériences d’une longue vie d’enseignante, consacrée à l’éveil des enfants dans un livre : Je pose mon cartable... et je retiens tout.
« À quoi rêve un professeur ?
Que tous ses élèves soient heureux et réussissent, bien sûr. Ce fut la quête incessante de l'auteur qui relate comment un pari, défi à elle-même d'abord, l'amènerait à faire créer à ses élèves, chaque année, une chanson, une pièce de théâtre, un conte...L'auteur se souvient de certains enfants qui l'ont marquée... elle les raconte...Pour elle, la réussite de tous est non seulement possible, évidente mais elle est impérative car les relations sociales futures en dépendent.
(Caricature GAnan...?)
Qui détient la clé ? Les enfants ? Les enseignants ? Les parents ? Les responsables supérieurs de l'école ? L'auteur donne son point de vue... le point de vue d'une personne passionnée ».
(Caricature Chaunu)
Une grande Dame, qui souvent non comprise de sa hiérarchie, de certains parents, a tenu bon et su donner le meilleur d’elle-même avec pour unique but : l’épanouissement de l’enfant. Métier bien difficile… !
Emmanuelle, demain sans doute, si tu lis ce court billet, ne pouvant te l'offrir, procure-toi ce bijou, je suis certain que tu t’y reconnaitras.
Je ne résiste pas à vous recommander un autre livre de Patrice Romain, qui à sa manière, collationne les petits bijoux sous la forme de perles des parents… !
Pour vous donner envie de lire ces mots d’excuses, j'ai trouvé ce montage.
Je suis donc allé rendre visite à mes cousins germains, et j’avoue que les retrouvailles m’ont un peu mis sur les rotules, heureusement que j’ai pu profiter de bonnes siestes au soleil.
J’ai fait la connaissance d’un cousin d’Amérique du Nord, qui lui aussi a mis le museau dehors pour profiter des premiers rayons de soleil.
Mes amis les cygnes ont commencé à faire les beaux pour séduire les copines.
Certains insistant jusqu’au coucher de soleil… !
J’ai quand même eu le temps de voir une très belle exposition photo de Stéphan Amm.
Une exposition de tableaux de Peter Klitta.
Pu prendre des photos de près du retable de la cathédrale, ce qui est habituellement interdit, mais avec mes yeux doux, j’ai eu le feu vert.
J’ai aussi pris d’autres photos dans le vieux cimetière afin d’en avoir assez pour en faire un montage.
Cette fois-ci, j’ai pu entrer dans cette nouvelle église orthodoxe de la banlieue de Schwerin.
J’ai pris des bains de nature, loin des chasseurs, un vrai plaisir… !
La plupart des photos feront l'objet de billets plus complets. Laissez-moi le temps d'atterrir, et de récupérer d'une belle bronchite von Schwerin. En attendant d'en faire les montages, je vous mets le bain de soleil de mon cousin Barak… !
Vu l’impression de lourdeur, voire d’aigreur après une surdose de Curry, rien de mieux qu’un petit dessert à la Chantilly.
Lors de la visite du château de Chantilly, dont voici un petit aperçu avec ce montage vidéo, en attendant un plus complet de photos.
J’ai visité une exposition « Fra Angelico-Botticelli, chefs d’œuvre retrouvés ».
Au cours de laquelle j’ai pu réaliser quelques photos (je n’étais pas le seul),
avant qu’un gardien vienne nous prévenir qu’ils n’avaient pas eu le temps de mettre le pictogramme « photos interdites ». J’ai regretté par la suite d’avoir attendu de longues minutes pour éviter de photographier les visiteurs, ce qui m’a empêché de vous proposer un aperçu plus complet.
L'exposition "Fra Angelico, Botticelli. Chefs-d’œuvre retrouvés" est la première rétrospective que le musée Condé consacre à la pré-Renaissance et à la Renaissance italienne,
trente œuvres majeures de ses collections - dont des peintures et dessins de Fra Angelico, Filippino Lippi, Botticelli, Léonard de Vinci – sont présentées dans la salle du Jeu de Paume, aux côtés de neuf peintures prêtées par des institutions internationales de premier plan. Je mets en garde les " suricatines" que cette "Chantilly" doit être consommée avec modération, si vous voulez éviter "la culotte de cheval" et être admise dans le domaine du cheval...!
Leurs responsables et leurs journalistes ont décidemment la mémoire courte.
Ce sont les mêmes qui sous la pression d’une gauche bien pensante, avec leurs BOBOS: les Balasko, Benguigui, Attal, Boujenah etc (voir les signataires sur le Web), ont exigé le renvoi de Zemmour. Ce sont ces gens-là, donneurs de leçon, qui versent des larmes de crocodiles sur la tuerie de Charlie Hebdo. N’ont-ils pas à leur manière rouvert la voie aux censeurs, certes pas comme l’ont fait les tueurs de Charlie Hebdo. La liberté de Zemmour, n’était-elle pas notre liberté à tous ? Ils reprochent aux fous de Dieu intégristes d’avoir commis ces atrocités, d’avoir voulu porter atteinte à la liberté de la presse. Ils ont raison, mais n’ont-ils pas à un degré moindre agit de même avec Zemmour… ?
Petit rappel des faits pour ceux qui ont une mémoire sélective.
C’est sur la base d’un dossier mensonger, monté (involontairement ou pas) par un journaliste italien, qu’a été lancée une campagne demandant explicitement aux médias employant Zemmour de le licencier. Ce n’est pas pour ce qu’il a dit ou écrit qu’on a voulu le bâillonner, mais pour ce qu’on lui fait dire.
Rappelons que des millions de Français se reconnaissaient dans les thèses exprimées par Eric Zemmour et que des millions d’autres, sans être d’accord avec lui, souhaitaient qu’il puisse s’exprimer librement. Il n’est qu’à regarder les images de tous ces gens descendus hier, spontanément dans la rue (exprimer leur soutien aux victimes de la tuerie, morts pour leurs conceptions de la liberté d’expression), demander que cette liberté d’expression, témoignage de notre démocratie,
(Caricature Souch)
soit préservée face à l’obscurantisme de tous bords. Quand des puissances politiques, médiatiques et économiques se coalisent pour exclure du débat public une partie des électeurs-téléspectateurs, c’est la démocratie qui est en jeu. Avec un retour en arrière :
« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans… ! »
Qu’ils soient de gauche ou de droite, « mariage pour tous » ou « manif pour tous », adversaires ou partisans d’Eric Zemmour, ceux qui chérissent la liberté d’expression doivent savoir, après son limogeage par iTélé, que la liberté de penser et d’écrire, a recommencé à être menacée… ! Dénonçons de toutes nos forces ceux qui de la langue de bois en font une oeuvre contemporaine...!
Je ne vais pas vous imposer un troisième billet sur l’art religieux, au risque de mettre en doute mon athéisme. Dans le cadre de « La Guinguette mobile »,
une soirée était organisée sur la place Pey-Berland (qui jouxte la cathédrale St André et la mairie de Bordeaux).
Après diverses animations, la soirée se terminait par un bal musette animé par le groupe « Clac, Clac, Clac). Même si on était loin de la musique classique et de Mozart, les trois musiciens n’ont pas ménagé leur peine pour convaincre les nombreux spectateurs à se lancer sur la piste. Si le cœur vous en dit, vous pouvez entrer dans la danse… !
Lors de mon dernier séjour en Allemagne, j’ai assisté au départ et à l’arrivée d’un rallye de véhicules anciens de collection : Le Sunflower Rallye 2015.
J’avoue, n'étant pas un spécialiste, avoir galéré pour identifier avec précision presque tous les véhicules; heureusement qu’un commissaire de l’organisation Mr Zander Gerhard,
(Mr Zander avec le drapeau à damiers)
m’a fourni gracieusement la brochure de l’organisation (grand merci pour votre aide).
Ce rallye se déroulait sur deux jours en deux étapes.
Je vous mets le 1er montage vidéo, (suite à une remarque de Vi revolte, je supprime les deux autres qui feront partie d'une suite, et rendent difficile le chargement du billet) avec l’identification et le bruit des moteurs de ces véhicules.
Bon, pour une fois vous n’aurez pas de la musique d’orgue et d’odeur d’encens… !
Je ne vous parlerai pas de ma Ferrari que je laisse en Allemagne, j’ai trop peur que les socialos-cocos me la réquisitionne pour se rendre en toute modestie comme ils savent très bien le faire, dans les meetings en vue des régionales.
Afin de choisir quel modèle vous souhaiteriez acquérir, je vous mets la suite du montage du Sunflower Rallye.
2ème Partie
Si vous n'êtes pas intoxiqué par tous les gazs d'échappement de cette noria, je vous mettrai un dernier montage...!
Oh, combien il était beau le fils putatif de Fernandel, dans son habit de défunt, question habit, le FN qu’il voulait anéantir le lui a offert après lui avoir mis bien profond son programme. Vouloir se déguiser en Archange St Michel pour combattre le dragon, ne lui a pas réussi. Avez-vous vu son rire crispé, son teint livide, cireux ou la putréfaction commençait son œuvre ; il faut dire qu’il n’a pas apprécié le toucher rectal de Marine, il a du avoir du mal à aller aux toilettes évacuer sa haine, le pauvre Jean-Luc à du souffrir le martyre avec ses hémorroïdes, les seules encore rouges qu’il pouvait piteusement arborer après sa déculottée… !
Ce pauvre homme, imbu de sa personne, prenant des millions de Français pour des ignares, a par le caractère dogmatique de ses discours,
fini à la longue par ennuyer les électeurs les plus démocratiques de notre France. Et comme le dit le proverbe : « Tant va la cruche à l’eau… ».
D’ailleurs soyons juste, il n’a rien fait pour se rendre sympathique, en regardant tout le monde de haut, ne serrant la main qu’aux militants et cherchant à imposer à tous son catéchisme obsolète venu de l’est. J’avais vu un signe avant coureur, moins beau que ce cygne majestueux déployant ses ailes,
(Photo perso)
A trop vouloir faire le beau, à se pavaner avec arrogance, à se croire au plus haut des sondages, il avait oublié que son parachutage chez les cocos, lui préparait un atterrissage casse gueule comme tous les régimes de l’ex URSS.
Or, on peut pardonner certaines erreurs de langage, mais excepté celle de vouloir réformer à tout prix son prochain. Pour ce qui était des autres partis, il n’a eu que des propos méprisants, injurieux, (comme l’on fait pendant 5 ans les anti-sarkozistes, montrant le peu de respect de la démocratie.)
Au lieu de regarder tout le monde de haut, perché sur son escabeau bancal offert par les travailleurs de la C.G.T (il aurait quand même du regarder s’il était aux normes N.F et non estampillé du marteau et de la faucille de la Russie, sachant que ces travailleurs affidés au P.C, les ampoules « pas de lumière, vu leur peu d’intelligence, pour lors des grèves, suivre des consignes sans comprendre ; ce qui est confirmé par leur réponse à la question : pourquoi faites-vous grève ? Euh, ch’è pas moa, ch’é le parti qui commande… ! » ; ce n’est pas en travaillant qu’ils les ont eu
(Caricature Gréni)
mais en agitant leurs drapeaux au moindre pet de travers).
Je terminerai cette brève (pas de comptoir) mais d’élection en présentant mes condoléances à tous les cocos qui liront ce billet… ! Je sais que vous y avez laissé des plumes… !
(Photo perso)
Je me permets de vous donner une recette pour faire passer la pilule, et faire rentrer les hémorroïdes, renvoyez votre carte au parti en demandant le remboursement de votre cotisation afin de vous rendre dans une Parapharmacie acheter des préservatifs lubrifiés qui seront utilisés avec de la vaseline (on n’est jamais assez prudent) en invoquant St Antoine afin de guérir le mal des ardents qui s’est implanté dans votre tréfonds, en égrenant 1789 chapelets tout en récitant à voix haute et intelligible : « Je me le suis fait mettre bien profond, Ste Marine donnez-moi votre Foi… !».
* Désolé pour les fidèles, mais le (h) ou plutôt la hache, je l’ai renvoyé avec mon bulletin,
et puis vous feriez mieux de vous rendre à l’enterrement de 1ère classe organisé, place du Colonel Fabien, par le pauvre Laurent qui une fois de plus va se retrouver orphelin,
(Caricature Yral)
il y aura même un Buffet (un peu faisandé), si vous n’avez pas le cœur à vous y rendre, tapez-vous sur les fesses en criant Hue (Robert, pourra en chemin venir vous aider en vous servant de cocher) , alors il suffira de Marchais.
En dernier ressort, si vous êtes encore choqué par ma faute d’auteurgraphe, consolez-vous en apprenant que les noms propres (là j’ai du mal à écrire ce mot, quand on sait que les frusques cocos sont fripées,
élimées, bien sales quand on s’obstine à utiliser celles de Staline etc.) n’ont pas d’orthographe… !
Ipse dixit,
(il l’a dit), cette expression souligne le caractère irrévocable d’une autorité. Dans le monde antique elle désignait habituellement l’attitude des disciples de l’école pythagoricienne envers leur maître. Malheureusement même pour un prof de philo, on peut se tromper et fourvoyer ses disciples, ce qui a été le cas en faisant fuir un électorat déboussolé.
P.S : J’ai classé ce billet dans la catégorie humour, car Fernandel m’a toujours fait rire, bien que là, ils ont de quoi rire jaune ; le film de cette comédie annoncée n’a pas eu de succès, il a fait Pschiiiit, en se muant en drame, la mariée était trop belle, elle n’a pu rougir de bonheur… ! La lune de miel aura été bien courte, même si Mimolette parvient à refiler ces tonnes de fromages Hollandais, ce que je me fous totalement, car j’ai horreur du fromage comme du gros rouge qui tache… !
Henri Cernuschi (1821-1896) légua à la Ville de Paris les collections d'art asiatique et son hôtel particulier situé à l'entrée du parc Monceau. Le musée expose un remarquable ensemble d'art ancien chinois (poteries, jades, ivoires, bronzes, statuettes).
(Vase You en forme de félin dit « La tigresse », bronze, province du Hunan (XIème siècle av J.C).
[…Ce You, destiné à contenir des boissons fermentées, est sans conteste l’œuvre la plus célèbre du Musée Cernuschi. La pièce repose sur les deux pattes arrière de l’animal et sur l’extrémité spiralée de sa queue. Un félin, la gueule ouverte, enserre dans ses pattes avant un petit humain blotti contre lui. Le décor foisonnant, presque baroque, constitué de larges motifs animaliers comportant de nombreux dragons de type kui, se détache sur un fond de spirales carrées, caractéristiques de la fin de l’époque des Shang. L’arrière de l’animal, en forme de protomé d’éléphant, est particulièrement majestueux. Un capridé cornu, aux larges oreilles, surmonte le couvercle. L’anse s’articule à l’arrière de masques animaliers pourvus d’oreilles pointues et d’une trompe recourbée…]
(Bouddha Amida « Amitâbha » Dynastie des Liao (907 – 1125)
[…Cette grande statue du bouddha Amida provient d’un petit temple du quartier de Meguro à Tōkyō, le Banryūji, qui dépend de la secte Jōdo du bouddhisme amidiste. On trouve une illustration dans l’Edo meisho zue (vol.7) qui permet d’imaginer le bouddha dans son environnement au cours de l’ère Tempō (1830 -1844). Ce temple était consacré à l’enseignement et perdit sa fonction avec l’instauration de l’école publique au début de Meiji. Bien que les mains soient brisées, la position des avant-bras laissent supposer que la déité faisait un geste de prédication propre à l’Extrême-Orient, la main droite en argumentation et la gauche répandant ses faveurs. La combinaison de ces deux gestes (yin) est appelée en Chine laiying, bienvenue, et remplace souvent le geste d’enseignement dans l’iconographie bouddhique de l’Extrême-Orient. Tout autour, cinq petits enfants orants jaillissent de fleurs de lotus. Ce thème évoque la condition de renaissant pour une ultime existence dans la Terre Pure de Sukhāvatī, «l’Heureuse», paradis du buddha de l’ouest Amitābha (Amida)…]
(Stèle bouddhique 9e année de Tianbao (560). Dynastie des Qi du Nord (550 – 577)
[…La rencontre de Mañjuśrī (Wenshu) et du sage Vimalakīrti (Weimoqi), illustration du Vimalakīrtinirdeśasūtra, figure dans la partie principale de cette stèle. Deux scènes de prédication occupent le reste de la façade principale. La forme de l'arcature au dessus de la scène de prêche, caractérisée par un pignon central lancéolé, renforcerait l'hypothèse de l'illustration du même thème traité en deux épisodes complémentaires. Le prêche sur le Pic du Vautour du Sutra du Lotus de la bonne loi, l'un des textes fondamentaux du Mahāyāna, constitue l'hypothèse la plus plausible.
Sur le côté gauche de la stèle, Sākyamuni (Shijiamouni) et Prabhūtaratna (Dabao), contenus à l'intérieur d'un stūpa merveilleux, illustrent le chapitre XI du même texte. En dessous, un petit relief présente un buddha en méditation. Sur le côté droit figurent deux scènes narratives, en haut les adieux du cheval Kanthaka au futur Sākyamuni, et en dessous un énigmatique épisode où des enfants rendent hommage au Buddha (conversion des fils des Sākya?). Au dos, en haut, un petit panneau présente un Buddha entouré de deux moines. Il surmonte la liste des noms des dédicataires de l'œuvre. Si la face avant de la stèle, le côté droit et les trois splendides dragons de la partie supérieure participent de l'art des Qi du Nord le plus accompli, le dos et le côté gauche sont d'une facture frustre…]
(Tête de Buddha, vers 480, Chine du nord)
(Tête de Bodhisattva, Chine du nord, Dynastie des QI, fin du VIème siècle)
[…La période d’éclatement politique en Chine du Nord qui suit le démantèlement de l’empire des Wei du Nord, voit l’éclosion de plusieurs foyers artistiques. Une tête de bodhisattva, le front ceint d’un diadème partiellement conservé, retient l’attention par la stylisation extrême de ses traits, les arcades sourcilières se prolongeant par l’arête du nez dans une courbure parfaite, et le délicat traitement des palmettes de la coiffure…]
(Tête de Pratyeka Buddha- Fin du VIe siècle, début de la dynastie des Sui (581 – 618)
[…Le chignon « en colimaçon » permet d’identifier le personnage comme un pratyeka buddha. Cette sorte d’Éveillé atteint la boddhicité pour lui-même, sans avoir fait le vœu de prêcher aux créatures le moyen de se libérer du cycle des réincarnations. Dans le panthéon du bouddhisme du Grand Véhicule, les pratyeka buddhas occupent un rang intermédiaire entre les buddhas et les bodhisattvas. Ils possèdent donc certains signes corporels de la bouddhéité. Ainsi, l’uṛṇā, autrefois complétée par une pierre fine incrustée, est bien visible à la base du front…]
(Haut de stèle VIIIème siècle)
[…Sur chacune des faces de ce haut de stèle, une scène de prêche est surmontée par des dragons enlacés au corps reptilien à la facture vigoureuse. Le Buddha, assis sur un lotus, est entouré par deux disciples et deux bodhisattvas. La forme du lotus varie sur chaque face et laisse à penser que nous sommes en présence de deux épisodes différents de la vie de Śākyamuni…]
(Petite stèle)
[…en haut des prêches du Buddha Śākyamuni et en bas du bodhisattva Maitreya annonçant sa venue comme buddha durant la prochaine période cosmique. Le tout s’inscrit sous une élégante arcade surbaissée en très léger relief. L'œuvre est représentative de la riche sculpture monumentale du VIIIe siècle et de la première moitié du IXe siècle…]
Amitabha (Amida) Marbre, style des QI du nord (550-577) Dynastie des Liao (907-1125)
Bodhisattva Province du Shanxi Dynastie Wei (386-534)
Linteau Dynastie Han (25-200)
Sources: Brochures musée.
Je vous recommande particulièrement la visite de ce musée, moins important que le musée Guimet mais qui est d’accès gratuit et où le personnel est particulièrement aimable et accueillant.Je vous invite à regarder le montage vidéo-photos qui vous en donnera un aperçu plus complet.
Ce court billet, façon de vous dire que je n’ai pas encore passé l’arme à gauche et que je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi j’ai mis tant de temps à refaire surface… ?
En septembre, comme chaque année je me suis rendu à Manthes voir une exposition organisée par les amis du Prieuré.
Ce billet, je le dédie à Elina, avec qui j’aurais aimé parcourir les salles de ce prieuré et profiter de ses expériences et de sa compétence dans le domaine de l’Art, pour échanger nos points de vue sur les œuvres présentées.
(Tableau de Bernard Rouyard)
Je suis sur que je ne me serai pas endormi en l'écoutant...!
Enfin, pour ceux ou celles qui n’auraient pas l’oreille musicale, pour une fois je ne vous ais pas mis du Mozart… !
Le Palais de Tokyo a plus de 10 ans déjà ! Pour son anniversaire en 2012, il a fait peau neuve et s’est agrandi. Ce palais à l’aspect déroutant, décalé, avec ses 22 000 m2, est devenu le centre d’art le plus vaste d’Europe. Décrié, mal aimé, incompris, à tel point que pour certains il est considéré comme un « Anti musée ». Pour sa réouverture, son commissaire général, Okwui Enwezor, aujourd’hui directeur de la Haus der Kunst (Maison de l’Art) à Munich avait choisi comme concept :
La Triennale 2012 avec :
« Intense Proximité »
(Peter Buggenhout, *The Blind leading the blind, )
Dès l’entrée, mon regard est attiré par une énorme masse noire flottante, vaisseau fantôme interstellaire en lévitation, sortie de l’imagination de Peter Buggenhout. Un assemblage hétéroclite de ferrailles, tôles tordues, bouts de filets et autres déchets, semblant avoir été récupérés après un bombardement ou l’explosion d’un navire… ? N’est pas César qui veut, même si je pense à ses compressions. * Perso, je préfère le tableau de Pieter Breughel.
Je me demande si cette effrayante forme métallique, enrobée par la lumière abondante des grandes baies vitrées
qui en amplifie sa terrifiante masse comme celle des débris d’un vaisseau spatial en désintégration, ne va pas se décrocher et me tomber sur la tête. Ici la beauté ne sera pas accrochée aux cimaises et mise en avant. La couleur est annoncée, la laideur sera dominante. Il paraitrait que cette sculpture représenterait le poids de l’obscurité de l’art. On ne peut être plus clair, pour le moment, je suis dans le noir complet, elle n’éclaire pas la lanterne de mon inexpérience en art dit contemporain.
L’immersion est immédiate, pas le temps de prendre la température, je suis de suite dans le bain, on ne m’a pas fait passer par des paliers intermédiaires d’accoutumance. J’ai la désagréable impression d’errer entre un chantier de bâtiment, un Bric à Brac digne d’un marché aux puces, un dépôt de ferrailleur ou un marché aux fleurs.
(Camille Henrot) « Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs ? »
C’est assez surprenant, déroutant et même anxiogène de me promener, disons déambuler dans cet immense squat, parmi les visiteurs égarés qui semblent être à la recherche d’une issue de secours. Pas de parcours fléché, je découvre les œuvres au gré de mes divagations, je m’étonne, de prime abord rien ne semble m’accrocher, pour rapidement me poser la question :
Mais qu’est-ce que je fous ici… ?
La laideur des lieux encore en travaux, des murs bruts de décoffrage, m’incitent à accélérer la visite.
Je me demande quelle première impression peut ressentir un visiteur qui découvre pour la première fois « l’Art Contemporain » dans cette atmosphère glauque. Un tel désordre, dans ce patchwork, ne peut qu’encourager le néophyte à aller voir ailleurs, tant la majorité des œuvres ou installations paraissent hermétiques. Trouver le sésame d’accès à la démarche de l’artiste, sans son aide ou celle d’un guide, voire de fiches explicatives me parait «Mission impossible».
Partant de ce constat, je me bornerai dans un premier temps à insérer quelques photos sans explications, tout au plus le nom des artistes quand j’ai pris le temps de les noter. J’ai volontairement ignoré de photographier des « immondices », ne voulant pas employer le mot œuvre, je pense à la salle où sont exposées des photos de Jean Luc Moulene « Les filles d’Amsterdam ».
Courbet: (L'origine du monde)
Le tableau «L’origine du monde » de Courbet ne m’a jamais choqué (il choque encore, la Poste vient de s’ opposer à l’édition d’un timbre avec ce tableau), il n’en a pas été de même avec ces photos en grand format de prostituées, jambes écartées, ne cachant rien de leur gagne pain. Je ne fais pas partie des grenouilles de bénitier qui, au moindre centimètre de corps dévoilé, demandent à cacher le sein qu’elles ne sauraient voir, mais à mon humble avis, ces «Erotica» ont plus leurs places dans les sex-shops, à moins qu’on ait voulu me convaincre que j’étais moi-même un voyeur dans ce bordel ambulant… !
Si vous êtes arrivé à cette origine sans vous décourager, ou vous faire des nœuds dans le cerveau, je vous invite à patienter, jusqu’à ce que je mette de l’ordre dans mes idées, vu que c’était en juin 2012. Vous aurez le droit de revenir.
"La Fondation Louis Vuitton affirme et pérennise l’engagement de mécène pour l’art et pour la culture de LVMH et de Louis Vuitton. Elle enrichit le patrimoine de Paris d’un monument emblématique de l’architecture du XXIe siècle.
(Pour une fois, je me mets en scène… !)
Frank Gehry a conçu un bâtiment qui, par sa créativité et son audace, constitue le premier geste artistique de la Fondation Louis Vuitton.
S’élevant parmi les arbres centenaires du Jardin d’Acclimatation, posé sur un miroir d’eau, il s’inscrit avec harmonie dans un environnement naturel et boisé avec lequel il établit un véritable dialogue."
Un montage vidéo pour vous faire voir que sans être un inconditionnel de l’art moderne l’on peut en apprécier l’audace.
Dans le cadre du Festival des Arts Allumés, programmé par le Festival en Bièvre Isère courant avril, une drôle de caravane s’est arrêtée sur la place St Nicolas de Marcilloles.
En route pour Adqiladaya, terre promise que nul ne sait vraiment situer.
C’est pourtant cet ailleurs supposé meilleur qu’une famille pauvre et nomade prétend atteindre, à bord d’une caravane brinquebalante « Kabaravan », c’est le nom de cette caravane complètement déglinguée.
C’est aussi un des rares mots que l’on retiendra de ce spectacle musical, sachant que le langage utilisé par les personnages est en partie un langage inventé, où l’improvisation est omni présente, un grand baragouinage de sons qui ferait penser à du Russe ou des langues orientales.
On ne comprend rien, mais « on s’en fout. Le jeu des comédiens est lui aussi guidé par une gestuelle outrancière, mais quand on veut faire une farce jusqu’au bout, pourquoi lésiner sur le grotesque.
AVEC :
Guillaume Paul : Comédien-musicien-chanteur Philippe Codorniu : Comédien-musicien-chanteur Violette Jullian : comédienne-chanteuse Camille Pasquier : comédienne-chanteuse Raphaël Macler : musicien
Je vous propose deux montages vidéos d'extraits de ce spectacle qui vous donnera un aperçu du talent des comédiens que je remercie, ainsi que les organisateurs du Festival, pour leur autorisation de réaliser un reportage.
Après les barbouillages d’Appel, si je suis de bonne humeur, bien « luné » à condition que la lune ne soit pas dévorée par les gargouilles de Notre Dame, mes prochains billets traiteront de sujets plus digestes, sans pour autant vous prendre la tête.
(Bouddha géant de Prune Nourry)
Un petit intermède bien remuant au rythme des écoles de samba, filmé à la foire expo de Paris, qui fera certainement plaisir à Nouratin… !
Dans un autre genre, un peu de folklore chinois filmé place du Trocadéro, alors queje me rendais au Musée Guimet. Les éventails vous permettron de vous rafraichir par ces temps caniculaires.
« En 1318, lors de la création des nouveaux évêchés de Saint-Pons, de Saint-Papoul et d’Alet, l’église abbatiale est érigée à la dignité de cathédrale par le pape Jean XXII.
A la fin du XVe siècle, des travaux sont entrepris pour doter l’église d’un grand chœur gothique à déambulatoire et chapelles rayonnantes. Achevé vers 1550, il est ruiné peu de temps après. En effet le 1er octobre 1567, les protestants entrent dans la ville et dévastent le monastère et l’église.
Véritable chef d’œuvre épiscopal dominant l’église, le chœur, entièrement construit en marbre, est volontairement détruit. Trois des clochers sont arasés, les bâtiments conventuels incendiés et une partie des fortifications démolies.
Au XVIIe siècle, des réparations sommaires sont entreprises sur l’église, mais les bâtiments organisés autour du cloitre ne sont pas reconstruits, car les chanoines sécularisés, entourant l’évêque vivent en ville.
Une tentative est faite par l évêque Percin de Montgaillard d’entreprendre la reconstruction du grand chœur. Elle sera vouée à l’échec. Un de ses successeurs entreprendra par la suite, au XVIIIe siècle, les travaux qui confèrent à l’édifice son aspect actuel.
Les ruines du chœur seront démolies et l’orientation de l’église inversée. C’est à cette époque, en 1713, qu’une nouvelle façade classique est édifiée en lieu et place de la fermeture provisoire de l’ancien chœur.
Orientée à l’est, elle permet un nouvel accès à l’édifice, condamnant l’ancien accès roman côté ouest,
transformé en sacristie.
Par la suite, un nouvel aménagement du chœur liturgique est entrepris,
sur la base d’une nouvelle organisation des stalles du XVIIe siècle précédent l’aménagement d’un chœur classique revêtu de marbre.
Les aménagements du chœur sont les derniers travaux de réhabilitation de la cathédrale après le retournement de son orientation en 1711. Effectués entre 1760 et 1772, ils permettent de réaliser un des plus remarquables exemples d’art baroque du XVIIe siècle,
Comprenant angelots charmants, statues en extase, Christ rayonnant, dorures et décors polychromes.
L’objectif visé était de retraduire une image idéalisée du paradis. Cette œuvre unique venait ainsi témoigner de la puissance retrouvée de l’Eglise catholique en limite de territoires sous l’influence protestante ».
Source : Plaquette de l’Office de tourisme intercommunal du Pays Saint-Ponais.
Je vous invite à visionner le montage vidéos-photos que j’ai pu réaliser grâce à l’accueil du Père Luis Iniguez qui est venu m’ouvrir le chœur et la sacristie.
Musiques de la video:
Aria de la Suite pour orchestre en ré majeur de J S Bach, par Michaël Matthes à l’orgue Dom Bedos de Ste Croix de Bordeaux.
Maîtrise Notre-Dame de Paris : Magnificat, Veni Creator, Salve Regina, Gloria in Excelsis Deo.
J’ai toujours été fasciné par la beauté des cygnes, même s’ils peuvent se montrer lourdauds lors de leurs déambulations sur terre, ils retrouvent vite leur grâce dans leur élément liquide.
(Ma première photo d'un cygne avec un APN tout simple)
Avec de la patience et un peu de chance on peut réaliser de beaux instantanés.
Je vous mets un petit montage de courtes vidéos et de photos en accéléré de cygnes s’ébrouant après leur toilette. Pour en apprécier la qualité, n'hésitez pas à regarder la vidéo en plein écran ou sur YouTube.
Les photos en accéléré ont été prises dans la station balnéaire de Zippendorf, au sud de Schwerin sur le Schweriner See lors de mon dernier séjour en mars 2015.
Quand ce comique troupier est dépassé par la débâcle annoncée, il raconte n’importe quoi :
«Si le Front National arrive au pouvoir, il appliquerait son programme, je suppose. C'est-à-dire qu'il raccompagnerait à la frontière quatre millions de Français musulmans».
Devant le prix toutes catégories de la connerie de l’année, attribué à l’unanimité des millions de Français qui vont exprimer leur ras le bol de cette
Gooche, Cocos, Ecolos Bobos, Marine Le Pen s’est fait un plaisir de lui répondre :
«Cambadélis compare 4 millions de Français musulmans et les terroristes islamistes. Il a oublié de prendre ce matin sa pilule de ‘Padamalgam' (sic)».
La liberté d’expression se réduisant à peau de chagrin vu que si ça continue même un pet de travers sera soumis à un contrôle anti-pollution, je profite de ces derniers instants de liberté avant qu’un édit publié au J.O nous impose de consulter le nouveau code civil sur la liberté d'expression.
Je m’attends à être mis dans le même sac, mais je m’en fous quand je pense à tous ces abrutis qui se sont envoyés en l’air et qui en guise d’accueil au paradis par des vierges… !
Pour une fois, j’ai laissé les Saigneurs des bois et des forêts tranquilles… !
Nota Bene: De toute façon, je me réserve le droit d'autoriser Hue et Dia à utiliser ma liberté de penser.
J'ai décidé à l'encontre de mon envahisseur de continuer à râler contre ces cons de chasseurs, ces marionnettes de toréadors, ces pollueurs publicitaires qui me gonflent avec leurs annonces mensongères. Contre cette putain de télé de ramassis de merde avec toutes les nanas aux seins silliconnées 115E et aux mecs gonflés à l'EPO. Contre les administrations qui ne sont jamais joignables et vous pourrissent la vie. Contre les faux gourous et leur paradis à la con. Contre tous les nantis de la politique qui s'en branlent matin et soir des difficultés du français d'en bas, au point que non content de ne produire que du foutre n'arrivent pas à proposer des choses concrètes pour ceux qui sont dans la merde, il faut dire que l'onanisme diminue la concentration des neurones, du moins pour ceux qui en sont pourvus. Contre le système bancaire et leur efficacité à enfoncer encore plus ceux qui connaissent des difficultés financières. Contre les donneurs de leçon coupés de la réalité qui proposent d'accueillir nos bons djihadistes dans un soucis de se faire de la pub. Contre le système pourri du copinage des médias, je t'invite, tu m'invites, je te repasserai le plateau à gâteau et tu n'oublies pas de passer à la caisse de la pompe à fric etc. Bon j'arrête avant d'avoir encore un abruti de béni oui oui, où socialo-bobo qui viennent essayer de me convaincre que je déconne, que tout est beau et qu'il faut s'aimer les uns les autre, d'avoir confiance en l'avenir du machin truc à la con d'en marche; perso la marche j'aime en faire loin de cette société de merde où l'on tolère que des assassins emmerdent plusieurs jours par semaine, y compris le dimanche, la majorité des citoyens pour qu'ils puissent s'adonner à leur loisir morbide.
Je sais, c'est brut de décoffrage, et parfois vulgaire, alors pour ceux ou celles qui en seront choqués, pas besoin de venir me gonfler mon viatique, il est assez développé en ce moment. Pour finir sur une note plus aérienne étant donné que mesgrainsdesel étaient au ras des pâquerettes, je mets pour ceux et celles qui ne seront pas partis à l'église, au temple ou à la mosquée prier pour mon âme en perdition un court montage vidéos-photos de mon dernier séjour dans le Caroux.
Dans les toutes premières années du XIXe siècle, Pierre Lacour, désireux de peindre le port de sa ville natale, choisit de représenter les nouveaux quartiers des Chartrons et de Bacalan. C’est aux Chartrons en effet que se sont installés les Anglais, Irlandais et Allemands qui vont être à l’origine du développement du commerce des vins et des armements bordelais vers les Iles.
(Musée d'Aquitaine)
Lacour accorde autant d’importance à ce qui se passe sur l’eau qu’à ce qui se passe sur terre, d’où une division du tableau en deux parties à peu près équivalentes. Avant de commencer sa toile, le peintre a observé toute cette activité sur le vif et réalisé de nombreux croquis dont il tirera ces silhouettes pleines de mouvement et de vérité.
En outre, il se révèle être un merveilleux paysagiste, sensible aux nuances changeantes de l’eau du fleuve et de l’immense ciel, mélangeant vérité et poésie dans son portrait de la ville.
Lacour se montre bon observateur de l’activité du port et de l’architecture de la ville et ethnographe attentif aux différentes catégories sociales et à l’infinie variété des métiers. De ce point de vue, son tableau est une sorte de photographie du port en 1804.
« Les promeneurs sont nombreux, foule mélangée, toutes classes sociales confondues. D’élégants cavaliers côtoient le bouvier au lent traîneau ; des bourgeois en promenade croisent une porte-panières ; un couple peut-être nouvellement arrivé en ville pour y chercher du travail vient de dépasser un mendiant auquel deux jeunes enfants de famille aisée font la charité.
Dans cette foule anonyme, Lacour introduit des portraits de personnages identifiables, dont lui-même (avec sa fille tenant une ombrelle, adossé à la barrière en train de prendre des croquis), son fils, (en bas à gauche à côté du petit chien). Sur les berges du fleuve, les travailleurs s’affairent. Les charpentiers de marine radoubent la coque à moitié renversée d’un canot.
Lacour a peint l’embarcation endommagée en prenant soin de différencier les planches nouvellement placées qui sont plus claires. Devant le canot deux femmes bavardent tout en récupérant dans leurs tabliers les copeaux de bois tombés du rabot. Sur le quai un charretier, le fouet levé,
encourage ses chevaux attelés l’un derrière l’autre à une charrette lourdement chargée de pavés de grès arrivés de Dordogne par le fleuve. Un peu plus loin, on distingue les pierres de taille destinées à la construction des immeubles et les barriques qui sont roulées sur les quais.
Au delà du bâtiment de l’octroi le déchargement se poursuit. L’activité du port est tout aussi frénétique : des hommes travaillent sur un grand bateau à fond plat appelé allège, qui sert à décharger les navires en rade. Une plate-forme soutient la passerelle qui permet de débarquer les merrains, planches destinées à la tonnellerie.
Les gabares sont chargées de pierres de taille et de tonneaux collectés dans les petits ports fluviaux du Médoc. L’incessant va-et-vient des canots à voile assure le transport des voyageurs de qualité entre la ville et les grosses embarcations mouillées au milieu du fleuve. A gauche Lacour a représenté l’hôtel Fenwick,
construit en 1795, d’où part la rangée de maisons du XVIIIe siècle qui suivent la courbe du fleuve. » Source :(Agnès BIROT)
Je vous invite à visionner le montage vidéo-photo de ce tableau (à regarder en plein écran pour en apprécier les détails).
Tous les mercredi après-midi, il est possible d’assister à un concert d’orgue en l’église du château ; un des rares moments, avec l’office du dimanche matin d’y avoir accès.
C’est ainsi que j’ai pu apprécier des œuvres pour deux orgues avec notamment une variation dans le style de Mozart de : "Geh aus, meine Herz und suche Freud » de Gottfried Fischer, chantre, chef de chœur et organiste de l’église de Dresde (1924-2009). Il m’était difficile de filmer vu l’exigüité du lieu,
ce qui explique un plan fixe du magnifique plafond étoilé qui vient d’être restauré.
J’espère que l’ami Nouratin appréciera le passage à partir de 3’00 ‘’ faisant référence à l’opéra « Die Zauberflöte » de Mozart… !
Les couplets sont chantés par l’assistance, je tiens à signaler que je me suis abstenu, ayant opté de laisser mon organe (vocal) au repos… !
Avec les frimas de l’automne, Mozart, hélas n’ayant pas attiré de nombreux mélomanes sur mon billet précédent, je vous propose de découvrir un groupe, fort connu outre-rhin, très prisé de la gente féminine. J’avoue que la surprise du début passée, j’ai apprécié la mise en scène, la qualité des musiciens et la voix très gutturale de Till Lindemann.
(Photo...?)
Rammstein est un groupe d'heavy métal allemand, originaire de Berlin. Formé en 1994, il se compose depuis le début de six membres originaires d'Allemagne de l'Est. Décrit comme appartenant au genre Neue Deutsche Härte, il en est le représentant le plus connu. Les paroles du groupe sont la plupart du temps en allemand, c'est d'ailleurs le groupe germanophone le plus vendu dans le monde avec près de 20 millions d'albums vendus. Connu pour ses concerts multipliant les effets pyrotechniques et des mises en scènes créatives (Voir Vidéo Part2, ci-dessous avec utilisation de lance flammes).
Part 2
Ce succès se voit cependant accompagné dès le début de polémiques, notamment d'accusations associant le groupe au nazisme en raison de rapprochements supposés dans son imagerie. Entièrement écrites par le chanteur Till Lindemann, ces textes traitent principalement des rapports entre personnes humaines, souvent constitutifs d'infractions pénales. Les thèmes abordés sont variés : les chansons Weisses Fleisch, Sehnsucht et Liese évoquent le viol, d'autres chansons évoquent des assassinats, telles Stein um Stein et Mein Teil.
(Photo Amaranth 91)
(cette chanson faisant référence à l'affaire du cannibale de Rotenburg de 2001, un extrait à partir de 6’40’’ sur Part 2).
Pour ceux et celles qui n’avaient pas été « brulés »par les flammes de l’enfer de Ramstein, deux autres montages.
"Ce qu'on ne peut dire, il faut l'écrire" : Mes grains de sel sur ce qui me tient à coeur (Nature,Arts, Environnement..) m'exaspère ( Bêtise humaine, Chasse, Corrida, islamistes etc.)