Aujourd’hui, l’odeur de l’encens et le son de l’orgue commençant à en déranger certains,

ce n’est pas dans une église

que je vais vous demander de me suivre en pèlerinage, mais à venir partager un grand bol d’air pur, dans le massif du Catroux.

Chaque automne, je parcours inlassablement (les dénivelés souvent plus de 1000m à chaque sortie ne me décourageant nullement)

les moindres recoins de ce havre de paix, sauf malheureusement les jours de chasse où des gros viandards viennent assouvir leurs instincts meurtriers, ce qui ne les empêchent pas d’oublier le moment de l’apéro.

Comment rester insensible à la rencontre de mouflons que vous regardez paître de longues minutes,

A ce jeune, ne quittant pas d’un sabot sa mère,

A ce male dominant, veillant à défendre son harem,

En s’assurant seul, le droit de saillir les femelles… !

Chasseurs, je vous hais, et je rêve du jour où… !

(Dessin de Zickel)

MOUFLONS CAROUX 2008
envoyé par grainsdesel38

(Monument aux morts Clermont l’Hérault)

Lors de mon séjour à Schwerin, j’ai longuement parcouru les allées du « Alte Friedhof »,

(cimetière ancien), en découvrant le monument aux morts de la dernière guerre, je me suis dit :

- La guerre, quelle connerie… !

Tout le peuple allemand ne l’a pas souhaitée, et comme la France, l’Allemagne par la folie de son Führer a payé un lourd tribut, il suffit de jeter un œil sur les tombes pour se rendre compte que presque toutes les familles ont perdu un proche. L’Allemagne actuelle, comme la France, entretient un devoir de mémoire, de nombreuses émissions sur les chaînes de télévision y sont consacrées pour qu’on ne revoie plus de telles atrocités. J’ai même découvert, ces plaques scellées sur un trottoir de la Gothestrasse.

(Plaques déportation)

J'ai rêvé qu'il n'y avait plus de guerre
envoyé par grainsdesel38

J’ai rêvé qu’il n’y aurait plus de guerre, afin de ne plus voir de nouveaux noms gravés sur les monuments aux morts… !

Non contente d’être mise à l’honneur toute l’année,

elle est toujours partante pour être la fée du logis :

C’est qu’elle y tient à se mettre toujours en avant avec ses multiples talents :

Faire le ménage :

- Chéri, je t’avais dit de faire la poussière mais pas avec la ponceuse… !

La cuisine :

- Chéri, pourquoi as-tu mis des croquettes de pupuce dans le gratin dauphinois… ?

S’occuper des enfants :

- Chéri, tu as oublié ton « Play Boy », dans la chambre de Choupinet… !

La paperasserie :

- Chéri, c’est quoi cette lettre de rappel des impôts… ?

La voiture :

- Chéri, je ne comprends pas, le garagiste m’a certifié que nous avons fait 40000kms sans faire la vidange… !

Le jardin :

-Chéri, où as-tu mis la tondeuse à gazon… ?

Les animaux :

- Chéri, je n’ai pas vu pupuce depuis hier, tu ne l’as pas oublié au gymnase… ?

Heureusement qu’elle a encore des talents cachés qu’elle nous réserve pour les longues soirées, après la télé… !

- Chéri, Heu ! Pas ce soir, j’ai la migraine… !

- Ah bon… !

Conclusion:

J’ai décidé de participer à la journée de la femme… !

La solution la voici… !

J’attends votre avis éclairé pour le choix :

En rouge ?

En bleu ?

Plus sérieusement une grande pensée pour toutes ces femmes bafouées, battues, exploitées, sous la coupe de mâles sectaires… !

Juste un petit rappel :

Souvenez-vous de ne pas vous voiler la face derrière votre bonne conscience de nanti… !

Le vent peut tourner et la voile se gonfler pour vous emmener vers… ?

Et là, je ne déconne plus… !

Les dirigeants du Paris Foot Gay, club de football amateur sont en colère. Samedi 3 octobre, alors que l’équipe doit rencontrer dès le lendemain le club de Créteil Bébel, les dirigeants reçoivent un email de leur futur adversaire annulant la confrontation, pour des motifs moralement contestables, et légalement condamnables.

L’homophobie est passible de poursuite pénale au même titre que le racisme, ce qui ne semble pas avoir dérangé son porte parole :

«Désolé mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions sont de loin plus importantes qu'un simple match de foot, encore une fois excusez-nous de vous avoir prévenu si tard.»

Il est grand temps que les imâms, muftis, ouléma, mollahs modernisent un islam rétrograde.

(Caricature Jiho)

Si ça continue, on va refuser de jouer contre des noirs, des juifs, des bouddhistes, des athées,  l’équipe des enfants de chœur du village voisin etc. Vous imaginez la difficulté des arbitres, non contents de vérifier la longueur des crampons, ils vont devoir faire baisser les shorts et pratiquer le toucher rectal… !

A ce petit  jeu, on va ranimer les guerres de religion. J’aimerai rencontrer le premier con qui a eu l’idée de créer un dieu, avec le résultat que l’on connaît, des malins voulant avoir le leur, vu que celui de l’autre n’était pas le bon… !

(Caricature Fanch Ar Ruz)

Et il n’y a pas que le foot qui risque d’être visé quand je pense à tous les amateurs de la petite reine… !

(Photo perso prise lors de la GayPride de Paris)

Il serait intéressant de savoir qui a intérêt à prôner de tels comportements. Quand je vous disais que petit à petit on nous glisse des suppositoires, j’en arrive à me poser la question :

Quel avenir pour nos enfants ou petits enfants si l’on ne condamne pas de telles attitudes. Combien de temps avant que ça nous péte dans la tronche sachant que le compte à rebours a commencé? Vous avez la réponse, j’ai ma petite idée… !

P.S : Je signale que je ne suis pas islamophobe ayant d’excellents rapports avec des amis musulmans qui pratiquent un islam tolérant et n’on jamais refusé de me fréquenter au seuls prétextes que je suis athée (ils en sont sûrs) et peut-être homosexuel… !

(Photo perso)

Il serait temps de clôturer cette saison de chasse, catastrophique pour les chasseurs.

Anti chasse
envoyé par avataranedotas

Ce n’est pas parce qu’un jour, Adam et Eve, se sont fait plomber par le Diable, qu’on ne va pas fêter cette fermeture… !

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Argens, fermeture chasse 064
envoyé par mitchou2

Heureusement que pendant que nos valeureux amoureux de Dame Nature, s’encanaillent, d’autres vrais amoureux s’occupent d’entretenir amoureusement leurs chefs d’œuvres du style « Art Con » … !

Anti-hunting Anti-Jagd Anti-chasse Anti-jacht
envoyé par antishitstem

Je n’aime pas croiser des motos ou 4X4 en pleine nature, mais pour un tel usage, je révise ma position… !

Comme lors de mon précédent billet, je redonne la parole aux chasseurs en mettant en ligne un cours magistral sur la sécurité… !

Le Summum, d’une réalité à donner froid dans le dos… !

Je vous laisse juge.

La passion de la chasse !!!
envoyé par yannick93

Un regret, j’aurais aimé avoir de tels pédagogues qui m’auraient enseigné l’amour de la Nature, je n’en serai pas à les critiquer, mais déguisé en guerrier je tirerai sur tout ce qui bouge, y compris sur moi-même, qui n’ai jamais rien compris au plaisir de tuer des animaux, afin d’alimenter la rubrique :

« Accident de chasse…! »

Je ne terminerai pas ce billet sans une note optimiste: Des anciens adeptes n’ont pas hésité à raccrocher.

Encore un petit effort et mon gentil écureuil pourra encore se faire tirer le portrait.

(Photo perso)

Puisqu’on ne nous parle plus du virus et des vapeurs provoquées par Ste Roselyne, que vous êtes soulagés de savoir que les fans de Johnny sont intervenus auprès de St Nicolas pour le sortir du coma,

(Caricature LP)

je vais vous reparler des vapeurs du Docteur Tronchin.

           Alors survient Printemps, un ancien garde-française qui prétend guérir tous ses contemporains de tous leurs maux, avoir trouvé la panacée universelle dans des décoctions de foin. Parti de rien, il a même gagné à cela une jolie fortune, et c’est dans un beau carrosse traîné par de superbes chevaux qu’il s’en va dans Paris visiter ses malades, lorsqu’une requête présentée par la Faculté à M. de Biron l’arrête en si beau chemin, le met à bas de son équipage et le rend à son obscurité.

Le fameux médecin Pomme surgit bientôt après. Celui-ci a cru découvrir que « les vapeurs venaient d’un dessèchement, d’un racornissement du système nerveux », et aussitôt d’ordonner, « pour redonner de l’élasticité à ce système », des traitements à l’eau de veau, à l’eau de poulet, « des délayants, des humectants » et surtout des bains tièdes, des bains de cinq, six, huit heures même, si bien que dans l’espace de quatre mois une de ses malades, Mme de Clugny, passe dans l’eau douze cents heures !

Mais deux grandes dames soignées par lui, Mme de Bezons et la comtesse de Belzunce, étant mortes presque subitement, beaucoup de ses malades l’abandonnent et son étoile pâlit. Force lui est donc de quitter Paris et s’en revenir à Arles, sa ville natale, où de pauvres femmes qui ne peuvent plus vivre sans ses soins l’accompagnent. On peut citer parmi elles la comtesse de Boufflers, qui bientôt le ramènera à Paris et fera tant pour la renommée de « Monsieur Pomme » qu’elle décidera le roi à le consulter.

           On cherche, on souffre, on tâtonne ; mais personne n’est guéri, quand enfin en 1766, arrive Tronchin, « qui voit aussitôt toute la France se presser dans ses antichambres de Paris ».

Et aussitôt tout change :

Tronchin fait sortir la femme de sa paresse et de ses langueurs, presque de sa constitution. Il la force au mouvement, aux fatigues fortifiantes. Il lui impose de gros ouvrages,il la fait frotter des salons, bêcher un jardin, se promener en réalité sur ses pieds, courir, s’exténuer : c’est un mot que sa doctrine fait entrer dans la langue de la femme. Il rend ses membres à l’exercice, son corps à la liberté avec ces robes nouvelles baptisées de son nom.

Ces robes s’appelleront les « tronchines » ; elles sont courtes, sans paniers et se portent avec des souliers plats. D’autres mots sont aussi créés : on prétend « tronchiner » lorsqu’on s’en va un bâton à la main, admirer la belle nature, et ce genre de promenade est la « tronchinade », qui n’ira pas sans soulever des protestations. Roussel, dans son «système physique et moral de la femme   », s’élèvera contre elle et attaquera « l’intempérance d’idées qu’elle procure aux femmes », idées qui, « en les charmant, fatiguent les ressorts de leur esprit ».

Mais il n’est point arrivé à ce résultat du jour au lendemain, le disciple de Boerhaave .

Et si ses études ont été brillantes, les débuts de sa carrière sont difficiles.

           Nommé « porter », c'est-à-dire bourgeois d’Amsterdam, il commençait à exercer sa profession dans cette ville, lorsque, presque aussitôt, sévit une épidémie de coliques terribles dont presque tous les cas étaient mortels.

            Mes premiers pas, raconte-t-il lui-même, étaient chancelants ; les maîtres qui m’avaient précédé ne montraient guère plus d’assurance. Le silence des principaux auteurs, funeste pour un débutant, la difficulté que présentait le traitement de la maladie me remplirent souvent d’anxiété. La guérison était rare. Bien malgré moi, je fis mes expériences au milieu des morts….

           Sa qualité d’étranger, son jeune âge, le caractère d’extrême gravité des cas qu’il traite, la rareté des guérisons soulèvent la méfiance. Le voilà en butte aux attaques de confrères plus âgés, déjà arrivés, lesquels voient d’un œil jaloux l’avènement de ce jeune homme que la haute protection de Boerhaave a mis en lumière. Ce qui inspirent au professeur van Sweiten , de l’Université de Leyde, ces réflexions curieuses.

           C’est le malheur attaché à notre métier que les charlatans soient plus estimés que les sages de notre art. Comme l’a très bien dit un poète comique, nous commençons à estimer les médecins quand ils ont atteint l’âge auquel les hommes qui remplissent d’autres fonctions sont jugés inutiles. Méprisez ces maladies de notre art que ne cesseront jamais de proclamer les meilleurs des hommes avec un air de dédain.

            Devant les attaques et plus encore de nombreux insuccès, Tronchin est bien près de quitter Amsterdam. Pourtant, sur les conseils de Boerhaave, il résiste, il tient tête à l’orage, et bientôt il écrira :

        Je commence à jouir des fruits de mes petites victoires, car j’ai eu bien des ennemis à combattre que je retrouverai partout où je voudrai aller m’établir. Je puis, sans m’abuser, espérer quelques agréments dans la suite et me flatter de cueillir des fleurs dans les sentiers que j’ai trouvés couverts d’épines….

Tronchin est en effet bon prophète. Cette jalousie, cette animosité, il les retrouvera bien souvent au cours de sa carrière, sort réservé à tous les novateurs, à ceux qui vont à l’encontre de la routine, de l’ignorance, qui marchent en avant avec des idées nouvelles vers le progrès.

           Comme une récompense à son endurance, la protection de Boerhaave est devenue de plus en plus efficace au jeune médecin. Ce sont des malades que le grand praticien envoie à Tronchin. Il dit de lui :

           - C’est un autre moi-même ; vous pouvez me consulter sans quitter Amsterdam, en lui parlant. Il lui écrit :

        Je suis heureux chaque fois que je constate par le témoignage de mes concitoyens que vous remplissez tous les devoirs d’un bon médecin et que vos conseils sont loués pour leur sagesse et leur heureux résultat. Etre utile au prochain est c e qu’il y a de plus grand dans l’homme.

           Au contact d’hommes d’un tel caractère et aussi par son mérite personnel, Tronchin voit peu à peu sa personnalité mise en lumière, monter au-dessus des foules et s’imposer à ses contemporains. Il arrive, il est arrivé, à trente ans il est quelqu’un !

           Maintenant, de tous côtés, ainsi qu’on faisait pour son maître, on se prend à le consulter. C’est le médecin du maréchal de Saxe, Sénac, aussi premier médecin de Louis XV, qui sollicite son avis sur la cure de coqueluche ; c’est Quesnoy, le chirurgien ordinaire du roi, qui demande à Tronchin d daigner lui faire part de ses réflexions sur un ouvrage qu’il aura l’honneur de lui envoyer, etc., etc.

A Suivre… !

Et pour mettre le feu, il vous faudra attendre

(Caricature Large)

Lundi matin je prends un vol à Lyon pour Hambourg, d’où je rejoindrai mes amis de Schwerin en train.

L’an dernier à cette époque, je m’y étais rendu, et n’avait pas eu à souffrir du froid.

En sera-t-il de même cette fois-ci, j’en doute d’après les dernières nouvelles de ce soir et ce que j’ai pu observer grâce aux webcams.

Pour suivre en direct les conditions atmosphériques, une première webcam qui fonctionne en permanence.

http://www.schwerin-cam.de/

Cette autre webcam fixée en haut d’une tour du château, qui de 7h à 18h offre un autre panorama.

http://www.buga-2009.de/de/buga-webcam/

Si vous apercevez un Suricate naturiste, il y a de grande chance que ce ne soit pas mon avatar… !

J’ai retravaillé un montage vidéo et photos de mon séjour de cet été, je la remets en ligne et vous invite à la voir ou revoir pour certains.

Lors du visionnage de celle-ci apparaît un bandeau (indépendant de ma volonté) signalant la suite N°2 Water Music, info totalement fausse, vu qu’il s’agit d’un concerto pour piano N°21 de Mozart et d’une suite pour violon, cordes et orchestre de Haendel.

A bientôt…!

(Photo Schmit Angret)

Le musée Carnavalet, musée de l'histoire de Paris possède une salle admirable, où a été reconstituée la bijouterie Fouquet, décorée par Mucha.

Georges Fouquet prit la direction de la bijouterie Fouquet en 1895, en succession de son père, un des plus grands bijoutiers parisiens de l'époque.

Pour la décoration, Fouquet contacta Mucha, déjà célèbre pour ses affiches, ses illustrations.

Les bijoux créés alors par Mucha firent sensation.

Fouquet déménagea et ouvrit une nouvelle boutique en 1901, rue Royale faisant toujours appel à Mucha.
S'inspirant de la nature, l'artiste incrusta dans le mobilier, les murs, les éléments de soutien, les moulures des motifs floraux, coraux, animaux. Il n’est qu’à admirer le magnifique paon déployant ses ailes, le tout teinté de couleurs chaudes.

Fouquet conserva la décoration intacte jusqu'en 1923, pour la remplacer par un environnement plus moderne ; infiniment respectueux du travail de Mucha, il fit démonter et conserver les éléments dans un entrepôt, avant d'en faire don en 1941 au musée Carnavalet.

La mosaïque du sol et le décor intérieur ont été reconstitués grâce aux dessins de Mucha conservés au musée.

Dommage que cette salle soit reléguée au fond d’un couloir, et qu’un manque de recul nous prive de pouvoir admirer entièrement la vitrine.

Vu le souhait d’une Suricatine qui souhaitait voir mon avion se crasher, j’ai préféré remplacer le copilote afin d’aider le commandant de bord en raison de la tempête annoncée sur Paris.

Avant mon départ, je n’ai pas réussi à exterminer ce rassemblement d’oies où elle s’était réfugiée

J’attends de savoir si vous voulez des images d’églises ou de nature bien propre,

quoi que… ! Tout ce qui tombe du ciel est béni...!

Dois-je éclairer votre lanterne… ?

Depuis plusieurs jours, un temps idéal pour les canards,

Sans oublier les grenouilles… !

Heureusement que l’eau n’était pas froide… !

Dehors, un vrai déluge, digne de Noé,

Incitant les oiseaux à se réfugier tout en haut.

Et à se ravitailler lors de rares accalmies.

Rien d’autre à faire qu’à tourner en rond,

À guetter le ciel à travers les verrières,

Espérant une éclaircie.

Fatigué, d’être cantonné à l’intérieur

Sous cette lumière artificielle,

Toujours à regarder vers le ciel,

À la recherche du soleil… !

Implorant Ste Athée,

D’agiter ses ailes,

Pour chasser ces nuages

qui me cachaient le Mont-Blanc.

L’eau en abondance,

J’aime la voir aux fontaines… !

Enfin les abeilles allaient pouvoir butiner les fleurs,

Et me donner ce miel que j’aime tant… !

J’allais oublier de vous dire que j'en ai profité,

(Photo Tonucci Viola)

Pour lire...!

P.S : Toutes les photos sont personnelles sauf les trois dernières.

Voilà bientôt 1 an, j’avais écrit un billet sur les pesticides qui arrivent dans notre assiette.

Je pense que vous êtes nombreux à ne pas l’avoir lu, je le reprends… !

Nous disons donc:

Je prends du (E001) jusqu'au (E999). Je laisse reposer, car tous ces oeufs (pardon « E »), une fois battus, ça monte vite en neige, mis à part que ce n'est pas propre comme de la vraie neige.

Je rajoute de l'eau, (surtout n'y rajoutez plus rien) tout y est; les paysans s'en sont chargés. Ils ne touchent pas des subventions pour acheter le gros tracteur pour amener la Marie en promenade le dimanche, ou le 4X4 pour se déplacer dans leurs champs (il y a des mauvaises langues qui disent qu'ils vont même à la chasse avec)… !

NON, mais ce qu’il y a comme mauvaises langues… !

La vérité, rien que la vérité… ?

Pour les aider à payer l’eau qu’ils gaspillent… ?

Décidément, vous avez l'esprit mal tourné, comme Blair (avec un tel nom, il a eu du nez) et, a eu vent des largesses de L’Europe Agricole.

C’est pour acheter la poudre de Perlim Pimpin.

et jouer à l’apprenti sorcier… !

Vous n'avez jamais entendu parler?

Aller, un petit effort, ça vous préservera de la maladie d'Alzheimer.

Je vois qu'il y en a qui ont déjà le cerveau bien intoxiqué, pour ne pas connaître le produit miracle de Merlin l'enchanteur.

Un petit rappel sur la façon de planter les choux.

On y va ?

Maestro, le "La" SVP… !

Savez-vous planter les choux, à la mode à la mode ?

Savez-vous planter les choux, à la mode de chez-nous?

Ben, c'est fini… !  (La chanson)

Pour ce qui est de la méthode sans tous les petits poisons, il y a du chemin à faire.

Une lueur d’espoir, certains commencent à prendre conscience du problème.

On ne peut pas voir la vie en rose et noircir l’avenir… !

On ne gagne pas toujours aux échecs… !

(Infographie Nictoo)

Maintenant ils plantent des salades qui poussent tellement vite, qu'ils n'ont même pas le temps de les arroser (il faut dire qu'on les accuse d'être les plus gros consommateurs d'eau!)

Puis, ils ne vont quand même pas nous les arroser avec de l'eau pleine de nitrates et d'insecticides que leurs cons de voisins ont déversés sans compter… !

Au passage, il suffit de ne pas se tromper de robinet… !

C'est bien connu :

« Ce n'est pas moi, c'est l'autre! ».

Ancien temps, les fraises, les années pluvieuses, on était obligé d'attendre un rayon de soleil, ou au pire il fallait faire un numéro de Chippendale pour les voir rougir; maintenant plus la peine, un petit coup de seringue et elles rougissent comme une rosière découvrant le Menkenpis (je n'ai rien contre les Belges, mais le sujet étant grave, j'avais besoin d'une image forte).

(photo Toledano)

Le problème c'est qu'il serait grand temps de s'en inquiéter, l'addition risque d'être salée!

(Je l'ai placé pour les initiés).

Il serait temps de tourner la page… !

En conclusion:

Épandez, sulfatez, envitaminez,

dépuceronnez, engraissez, phosphatez, fumez,

(Je vous le fais en gros):

POLLUEZ!!!!

Il en restera toujours quelque chose.

(Photo Toledano)

Ce sont nos enfants, nos petits enfants qui paieront la douane!

A moins que, les futurs reproducteurs et reproductrices de la race humaine n'aient plus de graines fertiles!

Saurons nous inverser cet infernal engrenage… ?

Pour préserver le devenir de l'Humanité,

Il va falloir cloner tant qu'il en est temps!

Avis aux belles génisses (genre Io)

Et aux beaux Apis volontaires… !

Je m’inscrirai bien, mais vu la qualité de l’eau du robinet (au dessus des normes en pesticide) que je bois depuis des années… !

Bon appétit !

Pas de la chasse,  mais du vibrant hommage qui leur est dû.

Je ne vais pas leur tirer dessus sans arrêt, à force, ils vont me contacter pour prendre le permis de chasse.

Ce n’est pas la St Hubert, j’ai simplement envie, en signe d’apaisement,  de leur souhaiter leur fête en avance… !

Vous savez pour ceux et celles qui supportaient mes billets acides, que je ne fais pas toujours dans la dentelle quand je parle d’eux et combien je les adore.

J’ai choisi de les mettre à l’honneur comme il se doit.

Ce billet pour détendre l’atmosphère est publié dans la catégorie humour… !

J’aurais aimé pour créer l’ambiance,  mettre en musique de fond un concerto pour cor de Mozart ; hélas si j’arrive à mettre des vidéos, je n’ai pas encore atteint le stade de compréhension pour insérer un lecteur de musique.

Toute aide sera la bienvenue.

Ouvrez le ban… !

Pour commencer  sonnerie des cors lors d’une messe ; ça fait de suite plus sérieux d’aller à la messe pour se confesser du non respect d’un des dix commandements :

Tu ne tueras point… !

Trompe de chasse-Messe de St Hubert
envoyé par cranou

Apres avoir été béni et absous, nos équipages grands amateurs de chasse à coure, sous la houlette du Baron du HautBbois de La Poule Piquet peuvent retourner écouter le son du cor au fond des bois lors de ces traques… !

Vous ne connaissez pas ?

Voici un extrait d’un autre Baron…. !

Elie.Annonce.Semoun.La.Suite.De.La.Suite532146354564
envoyé par Flow94310

Ils ne sont pas tous comme ce brave Baron.

Et aller à la chasse, c’est aussi écouter le chant des oiseaux.

Fabien Kachev - Le chasseur
envoyé par Gethro54

Le problème c’est que de temps en temps, St Plomb veille au grain, et ce n’est pas qu’avec du gros sel… !

chasseurs
envoyé par occitan34

Je sais, c’est un peu lourd, mais si on ne peut plus rigoler autant aller chasser les fantômes, on est sûr de ne pas les toucher.

Mon Blog se voulant un espace de liberté où l’on prend et emmène ce que l’on veut, je laisse la parole aux chasseurs. Sympa le Suricate ; vous jugerez en votre âme et conscience.

St Hubert Spicheren 2007
envoyé par aschpatz

Juste une petite remarque personnelle, je me demande s’ils vont tous pouvoir prendre leurs permis de chasse en 2008, vu tous les 4X4 qui vont être taxés… !

On aura alors moins d’accidents, de quoi alimenter la polémique chez les lapins.

(Dessin Bern-Art)

(Tableau « Le cri » d’Ernest Pignon)

Voilà le serpent qui se mord la queue vient de refaire surface ; fin juillet des grenouilles de bénitier de Montauban n’ont pas supporté que leurs anges bibliques puissent comme tous les baigneurs qui débarquent sur terre être pourvus des attributs qui permettent à ces angelots de se reproduire. Il faut croire que le saint esprit n’avait pas chargé l’ange Gabriel d’expliquer qu’un goupillon ça ne sert pas qu’à bénir… !

Des affiches faisant partie de l'exposition "Ingres et les Modernes"de l'artiste Ernest Pignon Ernest, affichés sur la façade de la cathédrale de Montauban ont choqué de jeunes catholiques intégristes, ils ont censuré ces affiches représentant des anges avec des sexes en collant du papier pour cacher la partie de l'oeuvre qui les choquait.

(Tableau le vœu de Louis XIII, d’Ingres)

Je ne comprends pas que ces béni oui oui, intégristes, aveuglés à force de lire des conneries apocryphes n’aient pas censuré la bistouquette des angelots du tableau d’Ingres « Le vœu de Louis XIII » qui trône dans cette cathédrale. D’après leur croyance les anges n’ont pas de sexe… !

Quand on revendique de tels arguments pourquoi ne demandent-ils pas aux curés et bonnes sœurs de revêtir un vêtement unique genre burka afin d’entretenir le mystère.

Il ne nous resterait plus qu’à fantasmer en attendant un courant d’air venu de l’enfer pour nous en dévoiler le sexe.

Je conseille à ces endoctrinés qui ne doivent pas se marrer tous les jours de retourner au cirque voir les clowns,

ou sur ma plage naturiste venir découvrir que les Suricates à poil sont des anges normalement constitués… !

Cette fontaine je l’ai découverte à Schwerin (Allemagne du nord, Land de Mecklenburg-Vorpommern). Elle a été réalisée par le sculpteur, Stephan Horota, né en 1932 à Berlin ; il a étudié de 1951 à 1957 à l'Ecole des arts appliqués de Wismar et à la Hochschule für Bildende Kunst de Berlin-Weissensee.

On accède à cette fontaine, surmontée d'un taureau qui symbolise l'animal héraldique mecklembourgeois, en empruntant un passage près de la mairie qui conduit à la place des bouchers.

Une autre sculpture enfants avec parapluie (Schirmkinder) est visible au bord du lac (Pfaffenteich).

Un père avec deux enfants aux abords d’une halle aux sports.

(Photo Wikipédia)

D‘autres de ses réalisations figurent en bonne place dans des villes allemandes.

(Couple dans un bain)

Même les morilles ne l’annoncent pas, seulement vu de beaux « Sarcoscypha coccinea »

Ces magnifiques ascomycètes printaniers font partie de la famille des Pyronemataceae, qui regroupe des espèces en forme de coupe plus ou moins pédicellée ou en forme d'oreille, avec des spores lisses ou alvéolées, et des asques non bleuissants à l'iode.

Ce champignon pousse sur des bois morts.

Je les ai trouvés non loin des ruines du château de Bressieux

Je serai absent encore quelques jours, le nettoyage de printemps de mon terrier et des occupations diverses ne me laissant pas le loisir de venir batifoler sur le net.

Big Buck Bunny from Blender Foundation on Vimeo.

Et j’ai quelques églises à visiter…!

Je ne dois pas négliger mon confessionnal, d’autant qu’avec les conneries du Pape, il y a de moins en moins de fidèles qui viennent de peur de choper le sida.

Je ne sais où donner de la tête devant tant de suricatines qui exposent leurs charmes.

Je n’ai pas hésité à me jeter à l’eau, pour rafraîchir mes ardeurs… !

Malgré la menace de redoutables concurrents… !

Je n’ai pas eu le temps de rejoindre mon confessionnal… !

Pour exterminer mes démons… !

Que voulez-vous, comment résister à ces charmes, je ne changerai pas, je suis un Suricate ascendant coq gaulois… !

Je retourne au paradis ou en enfer...!

« Le tribunal administratif de Berlin vient de décider qu’une école devrait faire son possible pour qu’un élève musulman puisse effectuer sa prière dans l’enceinte de l’établissement. Celui-ci avait porté plainte après que la rectrice de l’école lui ait interdit de prier dans les couloirs de l’école.

Le tribunal a donné raison à l’élève, s’en référant à la liberté de la religion inscrite dans

la Loi

Source : ICI

Qu’en est-il en France ? Des intégristes ont voulu imposer le voile à l’école.

(caricature Hic)

Et si un écolier musulman ou d'une autre confession décidait d'imiter ce jeune d'outre Rhin?

Je prends le pari que des parents (enfin, le papa, vu que les femmes elles n’ont pas à intervenir dans les affaires de religion) bien intentionnés ne vont pas tarder à se manifester. Si l’on n’y prend garde les écoles vont devoir agrandir leurs locaux. Ne voyez-vous rien venir ? Sous prétexte d’intégration on risquerait de réintroduire le ver dans la pomme et retourner en arrière du temps où la prière était obligatoire… !

Vu, notre société multiconfessionnelle, il va falloir prévoir une chapelle, un temple, une synagogue, sans oublier tous les autels consacrés aux nombreux dieux  adorés dans le monde.

Pourvu qu’ils n’oublient pas d’en prévoir pour chaque saint, y compris ceux qui sont encore captifs… !

Perso, au risque de me faire encore traiter d’obsédé, je suis pour une libération totale des deux seuls que je prie de me donner l’extase sans me servir d’un bouquin de prière, suppositoire ou pilule bleu azur… !

(Photo perso, musée Grenoble)

En attendant, insidieusement suite à la protection des espèces,  la mode n’étant plus aux couleuvres mais aux suppositoires,

(Caricature Placide)

Depuis qu’il est de plus en plus difficile de nous faire avaler n’importe quoi, nos directeurs de conscience ou autres gourous ont décidé de nous l’introduire différemment, c’est une nouvelle forme d’ouverture, quitte à nous offrir des fleurs pour en masquer l’esprit nauséabond de la manœuvre… !

(Vanité aux suppositoires)

Le seul problème c’est qu’il y a des vicieux que nos trous de balle font fantasmer.

Al- Qaida  aurait par l’intermédiaire d’un de ses kamikazes utilisé un suppositoire explosif… ! On n’est pas dans la merde si nous devons les faire essayer par une poupée gonflable. Après tout si l’on ne veut pas s’emmerder (où être emmerdé) c’est peut-être la solution… ! Si les masques prévus pour l’épidémie de la grippe ne sont pas utilisés, je propose qu’ils soient donnés avec chaque boîte de suppositoire.

(Caricature de PayPay)

Afin de lever toute ambiguïté, je tiens à signaler que je suis athée mais admets que chacun est libre de pratiquer sa religion dans les lieux prévus à cet effet.

En France, la loi du 9 décembre 1905, relative à la séparation des églises et de l’état nous protège de revoir tout enseignement religieux au sein des établissements publics, je n’ai pas envie d’y revoir des pratiques obsolètes d’endoctrinement.

Je respecte les adeptes de toute religion, mais s’ils veulent voir leurs rejetons se prosterner, s’agenouiller, hocher la tête, etc, qu’ils les mettent dans les écoles spécialisées.

Conclusion : si vous ne voulez pas un retour du passé ou voir fleurir un certain intégrisme prônant l’utilisation des suppositoires, il va falloir serrer les fesses et ouvrir l’œil. En attendant on ne va pas se priver de manger sous prétexte qu’on risque d’être constipé et qu’il faudrait utiliser des suppositoires à la glycérine. Je passe à table...!

Bon appétit… !

Voilà plusieurs jours, dès que je veux rejoindre mon confessionnal je suis obligé de me farcir ta tronche, devant attendre de me mettre à genoux et commencer à prier pour qu'enfin tu disparaisses voir ailleurs

Tu me proposes de venir faire un bout de chemin, à mon tour de te poser une question :

As-tu déjà fait le chemin ?

(Daroussin dans St Jacques la Mecque)

Merde, arrête de me répondre que tu veux me guider jusqu’à ton paradis, il y a longtemps que de tels paradis je m’en méfie. Eve et ses fruits défendus j’ai déjà donné. J'y ai laissé mes plus belles dents...!

(Caricature Serre)

Je ne sais qui te force à de telles pratiques, j’espère que la Camorra ou la maffia de Russie ou d’ailleurs ne t’oblige pas à t’afficher ainsi.

Avoue qu’il faut être con, où avoir un problème de coucougnettes, pour croire en ta sincérité.

(Photo perso)

Mon chien a de suite reniflé l’embrouille, il a une dent contre toi… !

Si d’aventure à Kaliningrad tu arrives à lire ce billet, je t’invite sans tarder à prendre ton bâton de pèlerin et à te mettre en route jusqu’à St Jacques la Mecque faire pénitence … !

Tu verras, c’est super. Perso j’y ai pris mon pied… !

(Photo perso)

P.S : Si tu as le temps de passer voir ton copain « Audi », invite le à venir avec toi ou qu’il mette son compteur à jour car lui aussi il me bassine avec son message de PUTAIN DE PUB:

Bravo vous êtes le 999999^ème visiteur, vous avez gagné… !

Surtout ne cliquez pas sur cette pub, voilà ce que vous y gagneriez..!

Le montage photo suivant pour vous faire partager le plaisir que j’ai éprouvé à les observer en pleine nature.

Heureusement que parmi les viandards qui prennent leur pied en les tuant, de temps en temps, certains n’ayant pas le pied si agile, (surtout quand ils ont chargé la mule au gros rouge) se rétament la tronche après avoir essayé de voler.

De temps en temps, ils sont tellement avinés qu’ils voient des mouflons partout et quand mes saints favoris : St plomb et St Ricochet s’en mêlent, on a droit presque tous les jours à de la viande froide mise au congélateur dans les morgues… !

Vous en doutez… ?

Allez faire un tour chez mon pote "Tao" qui en tient la comptabilité. Vous y croiserez les sadiques de cette tradition d’un autre âge ; prenez le temps de lire les commentaires des billets.

Vous jugerez des arguments débiles des « Rambos », ou autres Audrey… !

(Photo Schmitt Angret)

Après cette période de grand froid, il serait temps que je vous envoie quelques vapeurs pour vous réchauffer. Les églises, cathédrales n’étant pas des plus chauffées, j’attendrai des jours meilleurs pour vous en faire visiter d’autres.

           Tronchin s’intéresse, du reste, très particulièrement aux gens de lettres ; il leur prescrit des repas légers essentiellement composés de viandes blanches, de légumes sans gousses, de fruits secs, de poissons, et comme boisson, il ne leur permet que l’eau fraîche ; il indique comme indispensable une heure d’exercice au moins avant de reprendre l’étude qui, à partir du dîner sera très modérée ; il conseille de travailler de l’aurore à midi, disant que ceux qui « travaillent la nuit sont plus sujets que d’autres à tomber à un certain âge en enfance ».

           A tous il répète : « Certainement, si Dieu avait fait l’homme pour le repos, notre corps tel qu’il est n’eût pas été fait avec sagesse ».

           Il cherche à combattre aussi les maux que la suralimentation donne à nos grands-pères par des régimes :

        Si l’on est gourmand, écrit-il à Diderot, il faut commencer par s’en corriger, car les jours des gourmands sont comptés.

           Il souhaite de voir les repas plantureux remplacés par une « bouillie d’orge perlé cuit à l’eau avec un peu de beurre frais, de lait, de sucre », et il ajoute « qu’il serait à souhaiter qu’on ne prît aucune autre nourriture ».

           Ses prescriptions arrachent des cris de révolte aux prodigieux mangeurs que sont les hommes de cette génération. Un duc qui s’est vu condamner aux carottes et aux fèves s’écrie, après quelques jours de ce traitement :

           - Docteur, je ne puis digérer votre galimafrée !

           Mais Tronchin représentant que ce régime est un cas de vie ou de mort, force est au duc de se résigner.

           Les pâtes d’Italie, le riz, peuvent aussi servir à varier ces régimes, « en observant que le lait utilisé à leur préparation soit tiède » ; le poisson de rivière également, « pourvu qu’il soit simplement préparé ».

           Pas d’alcool, pas de vin – le bon vin, le vin de Nuits particulièrement, pris en petite quantité et additionné d’eau, est accepté par lui comme tonique, tout en faisant observer cependant « que les peuples les plus forts ont été et sont ceux qui ne boivent que de l’eau » ; - pas de thé, pas de café, « ces lavages détestables pour l’organisme, poison atrophiant les nerfs de l’humanité » ; pas d’infusions chaudes, la diète, la diète blanche, la diète froide,

(Tableau Carl Warner)

le régime végétarien, le régime lacté, du lait ! Du lait ! Du lait !...

           Ah ! Monsieur, écrit-il à La Condamine, que ce Christophe Colomb nous a fait du mal. Jadis, il n’était question que de l’or : il suffit pourtant pour perdre l’âme ; mais comme si cette cause de destruction ne suffisait pas, il y joignit le thé, le café.

        Il n’est pas une fâcheuse habitude de son temps qu’il ne cherche à combattre. Il condamne en premier lieu l’usage des perruques, et, au comte de Cheverny, qui fait observer que lui-même donne l’exemple d’en porter une, il répond :

           -Je suis obligé par état et pour ne pas fronder le costume des médecins de Paris, de m’affubler d’une perruque ; mais comme nous sommes seuls ensembles pour quelque temps, vous allez voir ce que j’en fais.

           Et, se levant, Tronchin ôte sa perruque qu’il accroche à un clou placé pour cet objet dans la boiserie du cabinet.

           Il ne cesse de conseiller aussi de dormir la tête découverte.

Dieu, ne nous avait donné que des cheveux pour couvrir votre tête, mon cher abbé, écrit-il au grand vicaire de Mâcon, et vous y ajoutez trois calottes de flanelle !

           Et il condamne l’usage de ces couvre-chefs : bonnets de coton, calottes de toutes sortes dont on fait usage pour la nuit, « qui ont pour effet d’attendrir la tête, par conséquent de la rendre plus susceptible à toutes les injures de l’air, d’en relâcher les vaisseaux, d’y attirer le sang… »

           Il déplore aussi les oreillers de plume, voudrait qu’ils fussent remplacés par des coussins de crin et s’élève contre les couettes, les matelas, l’organisation de ces grands lits mous et profonds dans lesquels on s’enfouit pour dormir sous un amas de couvertures, à l’abri d’un dôme à baldaquin, à doubles rideaux tirés.

           « De l’air !... » Réclame t-il, et il fait ouvrir ces rideaux. « De l’air !... » Et il exige qu’on le renouvelle dans la chambre, jusque-là tenue toujours close, de ses malades. Appelé au chevet de la dauphine Marie-Josèphe, il recule sur le seuil de la pièce, tant l’atmosphère en est fétide, et il s’écrie :

- La princesse est empoisonnée… !

           Et il ordonne d’ouvrir les fenêtres, bien qu’on soit en janvier, d’aérer le palais tous les jours.

           La grandeur des appartements, la hauteur des plafonds, l’insuffisance des appareils de chauffage font que de la Toussaint à Pâques, même à Versailles, les fenêtres sont hermétiquement fermées par des bandes de papier collé.

           « De l’air !... » Et Tronchin arrache ces bandes ; le fenêtres sont ouvertes, et il défend d’allumer du feu dans les chambres ; c’est une révolution !

Il est également ennemi des bains chauds.

        Tant que les Romains, au sortir du Champ de Mars, allaient se jeter dans le Tibre, ils furent les maîtres du monde, écrit-il ; les bains chauds d’Agrippa et de Néron en firent des esclaves.

           Et il ne cesse de prêcher à la jeunesse l’équitation – Il ordonne même à un jeune homme atteint de crachements de sang, disant que rien n’est meilleur pour le système vasculaire du poumon, pourvu que l’allure choisie soit un trot modéré, - La gymnastique, l’escrime, « Les gymnases des Grecs et les palestres des Romains, tout le temps de leur durée, conservèrent des âmes saines dans des corps sains. « Ce remède, quoique la pharmacopée n’en dise mot, ajoute-t-il, est à mes yeux un spécifique dont les maîtres du monde, les anciens Romains, connaissaient tous le prix, tandis que nos sybarites, de peur de déranger leur toupet, négligent toutes les parties de gymnastique ».

           Il engage les parents à élever virilement leurs enfants, et il écrit à la présidente Molé :

        Je souhaite que vous vous  mettiez bien dans l’esprit que la multiplication des petits soins inutiles, des précautions outrées prépare aux mères plus tendres que raisonnables bien des peines et des regrets.

Il écrit encore sur le même sujet :

Le bien n’est jamais dans les extrêmes. Il n’est pas question de faire d’un Français un Arabe. Son carré de mouton peut être rôti à la broche ; on doit seulement exiger de lui qu’il en mange sobrement et qu’il brûle pour le rôtir la boîte de duvet dans laquelle sa mère l’a tenu renfermé.

           Tronchin préconise l’allaitement maternel, et le « sieur Rousseau, son compatriote, est en cela du même avis ! » publie le Courrier du soir du 10 janvier 1767. Ces deux avis se retrouvent, du reste, semblables en tant de cas ! Avant l’apparition des livres de Rousseau sur l’éducation, Tronchin a déjà prôné le retour à la vie saine, insisté sur la nécessité de s’occuper du physique, en ne perdant pas de vue le moral. On peut supposer que, durant les longues conversations qu‘ils eurent ensemble, Jean-Jacques fit siennes les idées du grand médecin, qu’il s’enthousiasma de la nouveauté de ses théories et s’en inspira pour ses ouvrages. Peut-être est-ce uniquement pour cette raison que l’Emile deviendra l’émule du chevreuil, il saura courir, sauter. Emile sera à l’aise « dans tous les éléments, il dormira bien dans de mauvais lits et tiendra en horreur les bonnets de nuit ».

           Et non seulement Tronchin s’occupe particulièrement de l’hygiène des nouveaux nés, proscrit les ligatures et bandages et ne permet qu’un « corps de cuir de veau avec deux baleines », si bien que le Courrier du soir nous dit encore qu’on ne voit plus dans Paris « qu’enfants encuirassés à la Tronchin » ; mais il se montre un novateur en orthopédie et sauve de véritables tortures de pauvres êtres dont on cherchait à redresser les membres. C’est lui qui, pour une déviation de l’épine dorsale, imagine la « suspension », et son appareil, fait à Paris, sert pour la première fois pour un enfant de Chartres.

           Tronchin s’occupe de tout et de tous, il est adoré de ses malades ; dans leur enthousiasme, il y a des gens qui prétendent « qu’il empêche de mourir » ; nul ne regimbe devant ses prescriptions, elles sont acceptées comme articles de foi.

            En attendant d’être en état de vous donner la suite, je suis en train d’essayer un nouveau vin de messe, il est plein de promesses, il a de la cuisse… !

(Dessin Cabu)

A Suivre… !

(Caricature Plantu)

En 1763, à une époque où la religion était obligatoire et où les humains ne cessaient de se rappeler à l'ordre et se persécuter pour leurs croyances ou leurs origines, Voltaire né en 1694, observait le monde depuis déjà bien longtemps.Dans son * traité sur la tolérance,

(Tableau Vladimir Kush)

il écrivait une prière où ses souhaits seraient encore d’actualité dans notre monde contemporain où règne une intolérance prônée par des religieux intégristes. Un appel à la raison en quelque sorte.

(Photo Saudek)

"Ce n'est donc plus aux hommes que je m'adresse, c'est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps. S'il est permis à de faibles créatures perdues dans l'immensité et imperceptibles au reste de l'univers, d'oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels. Daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature, que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un coeur pour nous haïr et des mains pour nous égorger. Fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d'une vie pénible et passagère.

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à tes yeux et si égales devant toi, que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés Hommes, ne soient pas des signaux de haine et de persécution.

Que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer, supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil. Que ceux qui couvrent leurs robes d'une toile blanche pour dire qu'il faut aimer, ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire. Qu'il soit égal de t'adorer dans un jargon formé d'une ancienne langue ou dans un jargon plus nouveau.

Satan : Tu ne veux pas dis-tu honneur et richesse…Eh bien ? Regarde ton représentant au Vatican.

Jésus : Oh ! La salle vache.

Que ceux dont l'habit est teint en rouge ou en violet qui dominent sur une parcelle d'un petit tas du bout de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d'un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu'ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie. Car tu sais qu'il n'y a dans ces vanités ni envie ni de quoi s'enorgueillir. Puissent tous les hommes se souvenir qu'il sont frères, qu'ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l'industrie paisible.

(Caricature Métyvié

Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns et les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langages divers depuis Siam jusqu'à la Californie ta bonté qui nous a donné cet instant."

* Dans ce traité écrit après l’injustice subie par Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour le meurtre de son fils, qui s'est converti au catholicisme, Voltaire anticlérical afin de le réhabiliter invite à la tolérance entre les religions et dénonce de manière virulente leurs dogmes.

(Voyons ma bonne dame vous ne voudriez pas être guérie pour deux messes)

Il prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites où il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions.

« Deorum offensae diis curae »

« C’est aux dieux seuls à se soucier des offenses faites aux dieux. »

(Caricature Hic)

* Zola à sa manière, un peu plus de deux siècles plus tard, dénoncera dans sa lettre « J’accuse », l'épouvantable déni de justice dont la France est malade, l'erreur judiciaire ayant entraîné le procès et la condamnation de Dreyfus. Il y attaque nommément les généraux et les officiers responsables.

L’antisémitisme est partout, se nourrissant du flot d'insultes, de calomnies et de caricatures abjectes chaque jour répandues par la presse, alors très largement antidreyfusarde. 

Christianisme, islam, judaïsme prônent encore un intégrisme qui n’est pas prêt de ramener la paix entre les pratiquants intégristes de ces religions sorties de l'enfer … ?

Dans un autre billet, je ne manquerai pas de vous parler de ce film Religo et de Kadosh autre film d’Amos Gitaï qui dénonce l’étouffement subie par une femme de la part de son mari pratiquant la religion juive ultra orthodoxe.

Je retourne me reposer, ce billet m'a épuisé...!

L'abstention est le seul geste citoyen de ceux qui ne croient plus aux charlots qui nous bernent.

Le seul moyen de dire aux élus de tous bords qu’on ne croit plus à leurs discours de gourous.

Quand je pense aux endoctrinés qui se seront déplacés pour communier à la farce grotesque des élections.

Quelle perte de temps. Je vous plains de croire encore qu'en allant voter vous allez élire des hommes et des femmes désintéressés des avantages pécuniaires de la fonction… !

Comment pouvez-vous être dupes, n’avez-vous pas enfin compris que ces messieurs dames de gauche comme de droite s’entendent comme larrons en foire… ?

Trouvez-vous normal qu’ils occupent plusieurs fonctions ?

Il est à noter que le pouvoir d'ubiquité, c'est vous qui le leur donnez par votre aveuglement.

Ce soir à 20h, je vais avoir un orgasme , quand on verra que l’abstention sera plus importante que le nombre de votants.

Vive l’abstention.

(Caricature Philippe Tastet)

Pour l'Église catholique, l'infaillibilité pontificale est un dogme selon lequel le pape ne peut se tromper lorsqu'il s'exprime ex cathedra (c'est-à-dire en tant que Docteur suprême de l'Église et en engageant sa pleine autorité apostolique), et ce, en matière de foi et de morale. Comme toute "vérité de la foi", elle ne peut se prêter à une quelconque discussion.

Avant l’ère informatique, la pédophilie était confidentielle, et ce n’était pas dans les sermons du dimanche qu’on pouvait en entendre parler.

Alors pour le problème actuel qui embarrasse l’église catholique, les hautes autorités n’en ont jamais rien su… ! A ma connaissance le tripotage des enfants de chœurs n’était pas un dogme,

et l’information de certaines dérives a mis des années pour ne pas dire des siècles pour remonter jusqu’au Pape… ! Nos religieux n’ont jamais voulu laisser Dieu s’exprimer sur la question des dogmes, de peur de voir la désertification des lieux de culte.

(Caricature Trax)

P.S : On va encore me reprocher de bouffer du curé, que voulez-vous, chacun son *cheval de bataille, c’est mon fond de commerce et je n’ai jamais essayé de vous vendre de l’eau bénite ni demandé d’acheter ma Bible, ma Thora ou mon Coran qui, je dois l’avouer en s’inspirant plus du Kama Sutra, n’est pas à mettre sous les yeux des bénis oui, oui de toutes confessions.

* Actuellement ce sont les pauvres hommes et femmes politiques qui sont injustement attaqués alors que leur dogme est de se donner cœur et âmes dans le seul intérêt de servir le Pays. Il n'y a qu'à voir le responsable des cultes en France...!

(Caricature Philippe Tastet)

En ce moment, il y en a, malheureusement, qui envient les Polonais, tellement ils sont animés de haine envers le Président de la République et ses ministres. Perso, plus je vois ce déchaînement, ce lynchage, plus je souhaite longue vie au Président élu DEMOCRATIQUEMENT, et je commence à regretter de ne point avoir voté. Pourvu qu'il se représente en 2012 pour emmerder tous les fanatiques qui souhaitent sa "mort" ne serait-ce que politiquement parlant...!

Quoique...?

Je vous rassure, pas question comme les viandards, armé d’un fusil ou d’un arc de les mettre en joue. Il suffit de se rendre dans les gorges de Colombières

(Haut des gorges proximité hameau de La Fage)

(Versant est, sur la gauche, *chemin des Fleisses)

Ou dans les gorges d’Héric, à partir du Roc Noir ou Roc de Lioussés (sur la gauche de la photo du desssus),

1,5 km

En continuant plein nord, après la borne de Candes à 1003m d’altitude on arrive à proximité du Coulet d’estrets et du ravin du Mayne (photo du dessus).

En s’armant (pas d’un fusil) mais d’un peu de patience vous pourrez y voir de nombreux mouflons, et muni d’un A.P.N leur tirer le portrait.

D’autant que certains n’hésitent pas à organiser un petit défilé, avec plusieurs passages,

Il y en a même qui prennent la pose.

Pendant que d’autres vous regardent dans les yeux en vous demandant si vous avez eu le temps de prendre plusieurs clichés… ?

Je ne comprends  toujours pas comment on peut tuer ces animaux… ?

Les chasseurs, ne perdez pas votre temps à venir argumenter, vous ne me ferez pas changer d’avis, la chasse n’a plus sa raison d’être… !

*Ce chemin de randonnée démarre à côté du col des Avels à

1 km

P.S : Ce billet en attendant d’avoir suffisamment de pression et lâcher la vapeur pour publier la suite attendue de « Madame a ses vapeurs ».

Toutes les photos sont des photos personnelles prises ces jours-ci dans le massif du Caroux.

Référence: Les lieux cités sont facilement repérables sur la carte IGN au 1:25000 Lamalou-Les-Bains/ L'Espinouse.Le Caroux