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Grains de sel
26 juin 2014

En attendant pire… !

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(D’une flèche mon cœur transpercé)

Une fois de plus, vous avez été nombreux à tomber amoureux de cet artiste atypique, qui, au début des années 1960 déclarait : « L’art actuel, c’est une fusée dans l’espace. Les « Prisunic » sont les musées d’art moderne. »

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Il vous faudra aller au Centre Pompidou avant le 22 septembre si vous voulez pour une dizaine d’euros y faire vos courses.

Quelle mouche m’a piquée

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pour à chaque montée à Paris, visiter des expos d’art contemporain, ce n’est pas la faute à Voltaire mais à une amie qui m'a donné le virus. Je vous mets (notamment pour Chris) la poubelle d’un prochain billet consacré à une autre exposition du Palais de Tokyo, et là ça va déjanter un max, et ce n'est pas pneu dire...!

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(Expos "Flamme éternelle")

Pour finir en beauté, la deuxième partie du montage photos de la rétrospective consacrée à Martial Raysse.

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23 juin 2014

Rétrospective Marcel Raysse au Centre Pompidou … !

Panorama 01

Provocateur et optimiste, Martial Raysse épouse alors l’esprit de son temps, peint des sujets modernes,

 

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 des images de femmes anonymes et stéréotypées,

 

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des formes neuves aussi actuelles que populaires, utilise le néon ainsi que les couleurs flamboyantes, artificielles.

 

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Célébrant la société de consommation dans sa dimension « pop », il revisite aussi l’histoire de la peinture occidentale, toujours avec allégresse et ironie.

 

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Rassemblant plus de 200 œuvres, peintures, sculptures, films, photographies et dessins, la rétrospective que le Centre Pompidou lui consacre présente toute la richesse et la variété de l’œuvre de cet artiste français depuis ses premières créations des années 1960 à celles d’aujourd’hui.

 

Panorama 04

(Le carnaval à Périgueux)

Les années 1990 et 2000 sont marquées par la création de grandes compositions picturales, sur lesquelles il se concentre durant plusieurs années.

 

Panorama 02

(Ici plage, comme ici-bas)

Dans ces compositions, il affirme le principe qui prévaut désormais pour son œuvre : réhabiliter une peinture savante, qui, par sa dimension figurative et ses détails illustratifs,

 

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Sera accessible au plus grand nombre. L’ampleur de ce format lui permet aussi de se livrer à un exercice qu’il affectionne :

 

Panorama 05

faire coïncider dans une même vision le macroscopique et le microscopique.

Ces fresques héroïques, ponctuées de notations curieuses ou comiques,

Panorama 03

(L’enfance de Bacchus)

montrent  la diversité et les paradoxes de l’humanité. (Source plaquette exposition)

Un premier aperçu de cette expo avec de courts extraits vidéos.

Et une première partie d’un montage photos.

Z’avais oublié de vous dire que je n’allais pas vous bassiner 107 ans avec l’Art Nouveau et je prends mon air martial pour vous énerver un peu, à petit feu,

  

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(J'adore, c'est ce que je souhaite pour les cons de syndicalistes cocos...!)

beaucoup, passionnément etc… avec ce billet.

(Un conseil, visionnez les montages en grand écran)

À Suivre, si vous ne vous êtes pas auto-incinéré...!)

11 juin 2014

Exposition Paris 1900 montage photos 2ème partie…!

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Ayant des problèmes avec le billet précédent pour répondre aux commentaires, je vous mets en ligne la dernière partie des photos de cette exposition.

 

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Espérant que trop de photos, ne vous décourageront pas à regarder le montage complet.

 

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J’avoue qu’il m’a été difficile de résister devant toutes ces pièces exposées.

 

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Quel hommage entre autre à la beauté féminine… !

10 juin 2014

Exposition Paris 1900 montage photos 1ère Partie...!

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L'exposition Paris 1900, La Ville Spectacle, invite le public à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l'Exposition universelle qui inaugure en fanfare le XX°siècle.

 

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 Prenant la nature comme modèle, l’objet art nouveau s’apparente à un végétal. Il engendre le trait en « coup de fouet » exprimant le mouvement,

 

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la passion, la vitalité, la vigueur des idées nouvelles. La femme en est aussi un élément récurent. Elle est montrée sensuelle, les cheveux défaits et libérée sans corset. C’est une révolution dans la représentation de la femme dans l’art. Voir : La femme fatale le grand thème de l’art nouveau.

Les femmes de la bourgeoisie multiplient leurs commandes auprès de leurs couturières, aidées par les petites grisettes.

 

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Voir : La mode dans les années 1900.

Paris, qui entre dans le XXe siècle avec la prestigieuse exposition internationale de 1900, devient la capitale mondiale de la mode.

Ce billet fait suite au précédent avec un premier montage photos de cette exposition.

Personnellement, j’y ai pris mon pied sans avoir réussi à trouver une volontaire pour essayer ce

 

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 fauteuil de volupté

1ére Partie montage photos

 

À Suivre…!

Un comble, je ne peux accéder à mes commentaires sur ce billet pour vous répondre, j'espère que ce n'est que provisoire...!

4 juin 2014

Paris 1900, La Ville Spectacle, à voir… !

 

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Actuellement, au Petit Palais, se tient une exposition sur « Paris 1900, la Ville Spectacle ».

 

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À mon humble avis, une des trois à ne pas manquer, avec l’exposition « VanGogh, Le suicidé de la société »,

 

van gogh

 

au Musée d’Orsay, si une bonne heure de queue ne vous incommode pas… !

Et celle du Louvre : « Naissance d'un musée. Louvre Abu Dhabi »

 

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Vous pouvez faire l’économie de 11€, en vous abstenant d’aller au Musée Galliera voir l’expo «Papier glacé », au risque d’en ressortir glacé… !

 

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Retour en arrière pour une immersion dans ce début du XXème siècle.

 

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Plus de 600 œuvres vous plongeront dans cette atmosphère bien particulière de Paris qui aux yeux du monde entier rayonne comme la cité du luxe et de l’art de vivre.

 

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En hors d’œuvre, en attendant le montage de plus de 200 photos, plus complet de cette expo, je vous mets ces courtes vidéos prises avec mon APN de poche, le système vidéo du Canon EOS 700D étant mal supporté par mon actuel logiciel de montage et gourmand en pixel.

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1 juin 2014

Le musée de la Musique de Paris… !

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Le Musée de la musique rassemble au sein de la Cité de la musique, sur un espace de 2 000 m2, une collection de plus de 4 000 instruments dont des trésors nationaux ou des instruments mythiques comme le Piano de Chopin ou la guitare de Brassens, permettant de relater l'histoire de la musique occidentale du 17e siècle à nos jours et de donner un aperçu des principales cultures musicales de par le monde.

 

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Tout proche, vous pourrez profiter du canal de l’Ourcq,

 

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en le franchisant vous accéderez à la Cité des sciences et de l'industrie.

 

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Comme promis, lors de mon précédent billet, je vous mets le montage photos de ma visite à ce superbe musée, en espérant qu’il vous donnera un aperçu plus complet des instruments qui vous attendent  si d’aventure vous y allez.

8 mars 2014

Femmes, je vous aime…!

DSC00477En ce jour de la Femme, j’ai tenu à rendre un hommage à toutes les femmes qui nous supportent, sans qui la vie serait monotone.

 

DSC09960Je sais que des hommes préféreraient se reproduire entre-hommes, mais, même si j’admets qu’un corps d’homme peut être beau du point de vue artistique,

 

DSC04716Il n’a pas cette grâce si particulière qui me fait dire que la seule chose que dieu (s’il y est pour quelque chose) a réussi, c’est la femme… !

Musique du Diaporama photos: Avicii "Wake me up"

(Toutes les photos, sont des photos personnelles)

5 mars 2014

Van Gogh déclencherait-il le mal de mer à en vomir… ?

01 Les barques

(Les barques)

« Oh oui ....s' il te plait !!!...dégoute- nous et fais nous vomir avec du Van Gogh !!!! »

A la demande de Chris, je vais essayer de vous dégoutter, jusqu’à vous faire vomir, en consacrant ce billet à Van Goh (1853-1890).

 

02 Les mangeurs de pomme de terre

(Les mangeurs de pomme de terre-1885)

Je vous invite à passer à table avec comme plat unique des pommes de terre. « Vincent Van Gogh vit à Nuenen, aux Pays-Bas, lorsqu'il peint ce tableau. La population de la ville le rejette car il est perçu comme un homme hors normes, qu'il est d'ailleurs. Seule la famille de Groot l'accepte dans son foyer, un soir, de passage chez eux, il découvre ceux-ci autour d'un plat de pommes de terre. Il lui semble tenir là un sujet d'exception et se met dès lors à peindre la scène. Les Groot sont une famille de paysans, qui se réunit après une dure journée de travail autour d'un plat. Les visages sont marqués, l'épuisement est évident.

 

02a Les mangeurs de pomme de terre

Sur la droite une femme sert le café. Au fond un homme regarde la femme qui sert, et boit une tasse de café. Les trois autres personnages sont focalisés sur le plat, ils découpent la nourriture. Les pommes de terre sont probablement le fruit de leur culture, le seul élément qu'ils aient à consommer. La petite fille au premier plan est vue de dos. Ce positionnement sombre et au centre permet au spectateur de se concentrer sur les autres personnages, qui sont eux, dans la pénombre. Vincent Van Gogh exprime dans cette oeuvre sa compassion et sa sensibilité pour de pauvres paysans. Toutefois, il les peint tels qu'ils sont, bien réels, sans artifices, sans apporter une subjectivité qui aurait dénaturé cette scène. La famille ne pose pas. Le spectateur devient témoin de ce moment intime.

 

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Seule la lampe à huile éclaire, par endroits, la scène. Le jeu des lumières est fondamental dans ce tableau peu coloré. Les contrastes font ressortir tel objet ou telle partie du visage d'un personnage. Le manque de lumière accentue la tristesse des regards. Les traits sont marqués ». Source : paris-blogged.fr

 

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(Les chaussures)

Après ce copieux repas, je vous propose d’aller faire une promenade digestive, n’oubliez pas de mettre des chaussures, en ce printemps pluvieux, les chemins sont boueux.

C'est, de surcroît, une oeuvre charnière, entre la palette du Nord, celle des « Mangeurs de pomme de terre », et celle, colorée, qu'il va gagner avec le Sud. C'est presque un portrait de la misère que livre le peintre.

 « Dans l'obscure intimité du creux de la chaussure est inscrite la fatigue des pas du labeur. Dans la rude et solide pesanteur du soulier est affermie la lente et opiniâtre foulée à travers champs, le long des sillons toujours semblables, s'étendant au loin sous la bise. Le cuir est marqué par la terre grasse et humide. Par-dessous les semelles s'étend la solitude du chemin de campagne qui se perd dans le soir. A travers ces chaussures passe l'appel silencieux de la terre, son don tacite du grain mûrissant, son secret refus d'elle-même dans l'aride jachère du champ hivernal. À travers ce produit repasse la muette inquiétude pour la sûreté du pain, la joie silencieuse de survivre à nouveau au besoin, l'angoisse de la naissance imminente, le frémissement sous la mort qui menace. » Extraits de Chemins qui ne mènent nulle part (Gallimard). Heidegger

 

04les pechers

(Les pêchers)

Nous voici en Provence, dans la Crau d’Arles, tout est lumière, nous sommes loin des ciels sombres Hollandais.

« Ici, les pêchers en pleine floraison forment un splendide paysage, mais la touche vigoureuse de l’artiste fait vaciller les contours. Les pêchers en fleur n’occupent pas la totalité de la composition :

 

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à l’arrière plan s’étend une campagne dénudée, où de petites maisons à toit rouge on été bâties. Plus loin, l’horizon est fermé par une chaîne de montagnes, alors qu’un ciel épais et moucheté (on distingue chaque tache de couleur) domine le paysage. Le site en sort complètement transfiguré : l’intensité de la vision tourmentée de l’artiste orchestre toute la composition ».  Source : Wendy Beckett

 

05 plaine de crau

(Plaine de la Crau)

Encore quelques mois et le paysage se transformera, les couleurs chaudes comme le jaune, le rouge, créeront une atmosphère de chaleur.

« Ce tableau nous donne à voir des travaux des champs sous la chaleur de l'été, dans cette plaine qui est en majeure partie un désert. Vincent van Gogh accorde une grande importance au travail des paysans, même si les figures sont très petites, à peine esquissées, leurs traits peu définis, leur présence se remarque.

 

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Aucune ombre n'apparaît, le paysage semble écrasé par le soleil. Le thème des champs qui s'étendent à perte de vue est un sujet récurrent pour Van Gogh. Ces grandes étendues lui rappellent son pays natal. Dans une lettre à Théo, il lui avoue s'être inspiré de Salomon Koninck, élève de Rembrandt qui peignait des plaines immenses ». Source : Les peintres immortels.

 

6 Iris

(Les iris)

Chemin faisant vous verrez surement des iris, Van Gogh, en a réalisé un superbe tableau.

 « Le tableau, qui a été peint avant sa première attaque à Saint-Rémy, a été influencé par les peintures japonaises ukiyo-e, comme beaucoup de ses travaux et de ceux d'artistes de son époque. Le tableau n'exprime pas la "tension" que l'on retrouve dans ses œuvres ultérieures. En parlant de la peinture, il expliquait qu'elle était « le paratonnerre pour ma maladie », parce qu'il estimait qu'il pouvait éviter de devenir fou en continuant à peindre. Van Gogh considérait cette peinture comme une étude, ce qui explique pourquoi il n'existe aucune esquisse connue, alors que Théo, le frère de Van Gogh, a rapidement compris qu'il s'agissait d'un tableau important qu'il a soumis à l'exposition annuelle de la Société des artistes indépendants en septembre 1889. Source : Wikipédia.

 

7 corbeaux

(Champ de blé aux corbeaux)

En été, lorsque sévit la chaleur écrasante, étouffante, si vous n’y prenez garde l’insolation vous guette, vous risquez d’avoir des visions cauchemardesques.

Van Gogh explore la campagne dès que le temps se radoucit et que le mistral se calme. Ce tableau est une représentation de l'état d'esprit préoccupé de Van Gogh. Il peint le paysage avec un ciel sombre et menaçant, qui fait régner une atmosphère angoissante due à la présence des corbeaux, l'indécision de trois chemins allant dans différentes directions, tous ces signes sont un présage funeste, comme dramatique, ils annoncent un destin auquel on ne peut échapper, signes de pressentiment ou même de mort. Le paysage réel est comme déformé par la vision intérieure du peintre, qui est en détresse et au bord de la névrose, il exprime nerveusement son mal de vivre dans cette toile.  Source : Google

Vous apprécierez d’arriver près du canal où une halte bienfaisante vous permettra, en fermant les yeux d’imaginer des lavandières en plein labeur.

 

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(Le pont de Langlois)

Van Gogh, en bon Hollandais adore les ponts qui lui rappellent sa patrie. Il est séduit par ce vieux pont-levis à flèches, un d’une série de onze ponts identiques construits le long du canal d’Arles à Bouc, sur la commune d’Arles, par un ingénieur hollandais dans les années 1820-1830. À l’époque, on l’appelait pont de Langlois, du nom de l’homme qui le gardait et manipulait les commandes d’abaissement ou de levée, mais van Gogh le nommait par erreur pont de l’Anglais, changé en pont de l’Anglois.

 

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« Les eaux font des taches d'un bel émeraude et d'un riche bleu », écrit-il à son ami le peintre Emile Bernard. Des lavandières chargées de linge qui bavardent et chantent en travaillant ajoutent une note de gaieté au paysage. L’actuel pont dit « pont Van-Gogh » n’est pas celui peint par l’artiste, il n’est pas à son emplacement initial, le vrai fut remplacé en 1930, par un pont en arc en béton armé de 45 mètres, le pont de Réginelle. Source : Les peintres immortels.

Avant de terminer cette promenade champêtre, n’oubliez pas de cueillir quelques beaux tournesols, qui illumineront votre intérieur, comme ceux que peignit Van Gogh.

 

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(Les tournesols)

Les tournesols : Un vase avec quinze tournesols, cette composition nous montre en fait toutes les étapes de leur vie, floraison, épanouissement, jusqu’au flétrissement des tournesols.

 

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Il écrit à Théo : « Dans l’espoir d’avoir un atelier bien à nous, je voudrais préparer quelque chose pour le décorer. Le tout formera une symphonie de bleu et de jaune […] j’y travaille tous les matins au lever du soleil, car les fleurs se fanent vite et il s’agit de faire l’ensemble d’un seul coup ». Ainsi naissent les toiles de « Tournesols », qui devaient être une douzaine. Les tableaux étaient innovateurs pour l'époque grâce à l'utilisation d'un large spectre de jaunes rendu possible par l'invention de nouveaux colorants.

Source : Les peintres immortels.

Il vous sera difficile si vous rencontrez « La Mousmé », de ne point tomber sous son charme et de lui offrir votre bouquet.

 

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(Lamousmé dans le fauteuil)

La mousmé : tableau intitulé sobrement "La mousmé dans le fauteuil". Il s'avéra que le nom était emprunté à un roman de Loti. « Mousmé est un mot qui signifie jeune fille ou très jeune femme. C’est un des plus jolis de la langue nipponne ; il semble qu’il y ait, dans ce mot, de la  moue (de la petite moue gentille et drôle comme elles en font) et surtout de la frimousse (de la frimousse chiffonnée comme est la leur). Je l’emploierai souvent, n’en connaissant aucun en français qui le vaille ». Dans une lettre à Théo il la décrit ainsi : «Une jeune fille japonaise (dans mon cas provençale), à peu près de douze, quatorze ans […], yeux bruns, cheveux et sourcils noirs, teint gris-jaune, le fond blanc fortement travaillé de Véronèse». Source : Les peintres immortels.

Cette longue promenade dans l’univers de Van Gogh occasionnera à certains (j’espère une minorité) une overdose, qui déclenchera des palpitations et des brulures d’estomac, je vous conseille dans un premier temps de profiter de la chambre de Van Gogh, qui vous autorisera à y prendre un repos bien mérité.

 

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(La chambre de Van Gogh à Arles)

Représentation de sa chambre de la « maison jaune ». Tout semble paisible, rassurant, un peu « naïf ». On peut y voir un lit solide et simple, qui captive directement l’oeil. Les couleurs de ce lit sont chaudes, pour marquer certainement le confort, la tranquillité, et la sécurité. Source : Les peintres immortels.

Je vous rassure, n’étant pas médecin, si après une bonne sieste, vos douleurs persistent, il vous faudra consulter un médecin, comme le Docteur Gachet

 

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(Le docteur Gachet)

« Figure inséparable de la dernière période de la vie de Vincent à Auvers, le docteur Gachet revêtait une personnalité originale. Médecin homéopathe s'intéressant à la chiromancie, sa véritable passion le portait vers les arts. Il était lui-même un bon graveur et entretenait des relations avec une multitude d'artistes, parmi lesquels Manet, Monet, Renoir et Cézanne. C'est donc naturellement que van Gogh se présenta chez lui au lendemain de son internement à Saint-Rémy-de-Provence, sur les conseils de son frère Théo. Spécialisé en psychiatrie, le praticien aida de son mieux Vincent à vaincre ses angoisses tout en lui offrant un confort matériel propice à l'épanouissement. Le portrait du docteur participe de cette phase créative particulièrement intense. Modèle privilégié, il est campé dans une attitude mélancolique, reflet de « l'expression navrée de notre temps », ainsi que l'écrira van Gogh.  

 

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Seule touche d'espoir dans ce portrait sévère, aux tonalités froides, la fleur de digitale qui, par ses vertus curatives, apporte un peu de réconfort et d'apaisement. Malgré son dévouement, le docteur Gachet ne pourra empêcher le geste irrémédiable de van Gogh, qui devait bientôt se donner la mort ». Source : Musée d’Orsay. Cette toile a été vendue  à plus de 82 millions d’euros ! Elle a été peinte seulement quelques mois avant sa mort. Pour l’anecdote, elle a été confisquée par le ministère de la propagande en Allemagne Nazie, car elle été perçue comme une forme d’art dégénéré ! Pendant quelques temps, elle a appartenu à un certain Herman Göring.

Pour vaincre vos angoisses pouvant aller jusqu’à la nausée, je ne pense pas que vous arriverez, comme Van Gogh à vous couper l’oreille,

 

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(Autoportrait avec l’oreille bandée)

il vous suffira de ne point musarder sur des sites ventant le génie de peintres dégénérés, mais là tout est question d’appréciation, après tout Van Gogh n’a jamais connu le succès de son vivant… !  Il me semble vous l’avoir déjà dit, mais j’adore faire une piqure de rappel. Personnellement, à mon âge bien avancé,

 

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(Vieillard triste)

les aléas de la vie, pas toujours facile, m’ont blindé l’estomac, ce qui pour Van Gogh, m’a préservé de l’envie de vomir quand j’admire ses œuvres. Tous les goûts étant dans la nature, je suis certain que malgré mes efforts, je n’arriverai pas à tous vous dégoûter et la mission qui m’a été si gentiment demandé de vous faire vomir sera un lamentable échec. Je vais, pour les plus coriaces me rabattre sur un tableau de Pieter Bruegel l’ancien :  

 

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(La gourmandise)

Pieter Bruegel l’Ancien est bien connu pour ses tableaux de fêtes paysannes, où les paysans semblent surtout préoccupés par un besoin vital : manger. Et si vous n’êtes toujours pas écœuré, je ferai référence à un film beaucoup plus récent  que l’époque de VanGogh :

 

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(Extrait, affiche du film par Reiser)

La grande bouffe de Marco Ferreri dans l’espoir qu’il déclenchera ces vomissements tant souhaités… !

Alors, cette indigestion, comment l’avez-vous vécue ? Toujours pas vomi ? Pour ceux et celles qui me diront qu’ils ne sont toujours pas plus dégoutés qu’avant d’avoir supporté mes états d’âme, au point de vomir de suite, si vous avez un peu mal au foie, je vous encourage, faute comme le conseillai Boris Vian d’aller cracher sur une tombe, d’aller vomir cette bile latente sur celle de Van Gogh au cimetière d’Auvers sur Oise.

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Je vous facilite le travail en vous mettant la photo ; attention de ne point faire pipi sur le gazon, vous risqueriez «d’emmerder» les premières coccinelles… !

Juste un dernier portrait, pour mon plaisir et le déplaisir de Chris, si elle n’a pas vomi avant la fin du billet… !

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(Autoportrait)

Vincent a adoré son père et sa mère. Eux aussi l'ont aimé. Malgré toutes les difficultés, ils ne l'ont jamais abandonné. Quand il a voulu devenir évangéliste, quand il s'est installé comme quasi prêtre ouvrier dans le Borinage, son père l'a accompagné, aidé, financé. Malgré son comportement bizarre, ses emportements, ses vêtements misérables, son incapacité à pourvoir à ses besoins, ses amours désespérés, sa vie commune avec une ancienne prostituée et même son abandon final de la religion, son père pasteur l'a soutenu. Un jour, sous le prétexte de garder son indépendance (prétexte fallacieux car il est toujours resté dépendant de sa famille), c'est lui, Vincent, qui a rompu. Pourquoi? Pour peindre à sa façon. Il lui semblait que sa peinture exigeait qu'il coupe les ponts avec son père. Plus tard, sa crise de folie semblera corroborer cette interprétation. Il mettra Gauguin, venu lui rendre visite à Arles, dans la position d'une figure paternelle. Quand Gauguin critiquera sa peinture, il sera réduit à néant. A l'hôpital Saint-Rémy, fin 1889, il ne croit plus ni en lui-même ni en son travail. Sa position s'inverse : il ne veut plus réussir pour donner tort au père, mais échouer pour lui donner raison. Nouveau retournement en avril 1890 : quand Gauguin lui écrit son admiration pour les tableaux qu'il a vus au Salon des Indépendants, Van Gogh réagit par une rémission spectaculaire, mais de courte durée, date de son décès le 29 juillet 1990. Source : Google.

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(Nuit étoilée)

Pour les amoureux de ce peintre, lors d’une prochaine nuit étoilée d’été, allongez-vous dans l’herbe et laissez courir votre imagination, celle qui nous permet de voir à tout un chacun, le monde autrement que les autres, qui accrochera aux cimaises célestes toutes ces petites étoiles, témoins de la vie qui a été, est et sera encore demain. Avec un peu de chance vous arriverez parmi leurs multitudes à discerner celle où Van Gogh, après être venu, avoir vu, avoir peint, nous observe peut-être en se disant :

Pourquoi tant de haine… ?

*Nota Bene: Cet hommage à Van Gogh va paraître un peu long, mais ce n'est point innocent de ma part, le but étant de le rendre indigeste pour réussir à vous faire vomir, le scinder en deux vous aurez permis de vous éviter un tel supplice. Avec deux comprimés d'Alka seltzer dans un verre de Château La Pompe ou deux Vogalène, vous devriez survivre et revenir lire les élucubrations d'un Suricate râleur...! Et si vous avez ou allez vomir sur ce billet, vous seriez aimable avant de m'abandonner de vaporiser un peu d'air marin...!

vaporisateur

* Je suis toujours allergique et de plus en plus à utiliser (P.S), qui est trop galvaudé par ces incapables de socialos-cocos.

28 février 2014

Exposition "Simon Hantaï" au Centre ¨Pompidou de Paris...!

DSC06216A(Les baigneuses 1949)

"Parmi les premières peintures réalisées peu après l'arrivée du peintre à Paris, Les Baigneuses est une œoeuvre singulière, avec ses couleurs tendres, ses figures flottant sur de grands aplats bleus et verts, et surtout par l'alliance de ses influences picturales a priori éloignées les unes des autres.

 

DSC06216CDepuis Cézanne, le thème des baigneuses est devenu un motif propice au libre agencement des couleurs et des formes. De même, chez Matisse on pense ici à la Danse de 1910 et, plus encore, par la disposition frontale des personnages, à la Musique , les nus sont des prétextes pour expérimenter les rapports entre lignes et couleurs. Dans la toile de Hantaï, on retrouve aussi le rêve matissien d'un paysage idyllique.

 

DSC06216BMais plutôt que par Cézanne ou Matisse, qu'il connaît encore peu à l'époque, la fraîcheur de ce tableau lui a sans doute été inspirée par le périple en Italie. Il est influencé par la peinture médiévale siennoise, les fresques de Giotto à Padoue et, surtout, par les mosaïques de Ravenne. Les baigneuses, disposées frontalement sur la surface picturale, en reprennent les formes simplifiées. Hantaï interprète ce qu'il a vu en Italie avec les termes de la modernité".

 

Panorama 1(Sexe-Prime. Hommage à Jean-Pierre Brisset, 18 septembre 1955)

"Durant ses premières années parisiennes, Hantaï se rapproche des Surréalistes dont il a pu connaître les expérimentations en Hongrie, tant elles ont eu de répercussions internationales. En fréquentant Breton et son entourage, il commence à peindre des formes organiques et teste différentes techniques, collage, grattage... Rapidement il se détache du groupe pour s'intéresser à l'abstraction énergique de Georges Mathieu

 

DSC06213Cet, plus encore, à celle de Jackson Pollock dont il a pu voir des œoeuvres exposées à Paris en 1951. Hantaï se lance alors dans la création de grandes toiles dominées par un expressionnisme gestuel dont, principalement, "Sexe-Prime. Hommage à Jean-Pierre Brisset". Peinte à l'aide de son « outil-réveil » un cercle de métal récupéré d'un vieux réveil avec lequel il gratte la dernière couche de peinture appliquée , la toile laisse apparaître des rubans clairs sur un fond sombre qui circulent et s'entremêlent sans fin. Hantaï développe cette pratique gestuelle pendant quelques années, jusqu'à se libérer aussi de l'expressionnisme de Pollock".

 

DSC06208A( Peinture (Écriture rose), 1958-1959 )

"Dans les toiles réalisées autour de 1958, Hantaï associe au geste des petites touches qui peu à peu vont l'évincer, au profit d'un autre moyen de couvrir la toile : l'écriture. Initialement superposées, petites touches et écriture vont être dissociées et pratiquées parallèlement dans les deux immenses toiles jumelles qui marquent un tournant dans son œoeuvre". Pendant un an, à partir de la fin de l’année 1958, Hantaï les peint en effet simultanément, l'une le matin et l'autre l'après-midi. Il recouvre la première d'une fine écriture à peine lisible, transcription de textes religieux, esthétiques, philosophiques qui constituent son univers spirituel de l'époque, appliquant sur la seconde une couche de peinture noire qu'il racle avec son « outil-réveil ». L'une donne ainsi à voir une grande surface claire, à la tonalité rose bien qu'aucune peinture rose n'ait été utilisée, –mais des « couleurs liturgiques rouge, vert, violette et blanc… » , parsemée de quelques signes, une tache de feuille d'or qui évoque les fonds des primitifs italiens, une éclaboussure que l'artiste apparente à l'encrier de Luther, une croix grecque et une étoile de David.

 

DSC06228A( À Galla Placidia)

L’autre, plus sombre, laisse entrevoir une croix claire en son centre qui exprime la religiosité de l'artiste mais aussi partage la toile en quatre. C'est cette croix qui vaudra, bien plus tard, son titre à l'œoeuvre, en souvenir du plafond du Mausolée de Ravenne visité dix ans auparavant. Offertes par Hantaï, l'une au Musée national d'art moderne en 1985, l'autre au Musée d'art moderne de la Ville de Paris lors de la donation de 1998, elles sont réunies dans l'exposition comme elles l'étaient dans l'atelier du peintre lors de leur création".

 

DSC06202(Série "Meuns")

"Avec la série des Meuns (du nom de la petite commune où il vient de s'installer), commencée en 1967, s'opère la synthèse entre ces deux forces centrifuge et centripète. Là, la toile est nouée en plusieurs endroits, creusant de larges espaces en réserve qui permettent aux grandes formes colorées de pleinement respirer. Le Meun de Nîmes, avec son éclatante et sensuelle couleur lilas, constitue l'un des plus beaux exemples de cette respiration de la couleur.

 

DSC06201Cette série se situe dans la continuité des dernières gouaches découpées de Matisse, en particulier les Nus bleus que Hantaï a pu voir exposés au Musée des arts décoratifs en 1961. Mais à la différence de Matisse, comme le souligne Dominique Fourcade, chez Hantaï, c'’est le pliage qui fait ciseaux".

 

DSC06233A(Tabula, 1980  )

"Les Tabulas sont les dernières peintures réalisées par Hantaï, de 1973 à 1982. De très grand format, elles sont composées grâce à un pliage orthogonal fixé par un système de nouage. Une fois dépliées, elles présentent un réseau de carrés ou de rectangles d'une seule couleur, imprégnée de manière irrégulière, faisant vibrer la lumière sur la toile".

Autres toiles présentées, que j'ai à l'inverse des "Meuns", "Tabulas", beaucoup plus appécié (ainsi que les baigneuses et Sexe Prime, décrites ci-dessus),

 

DSC06220(Femelle-Miroir II, 1953  )

 

DSC06223a( Période surréaliste )

 

DSC06227A(Période gestuelle)

 

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(Narcisse collectif)

 

DSC06219(L' arbre des lettres)  

Source: Plaquette exposition.

Pour ceux ou celles qui veulent avoir un panorama plus complet de l'expo, et qui ne sont pas partis en courant, je les invite à visionner (en plein écran) le montage photo suivant:

 

(Musique de la vidéo : Franco Fagioli « Vo solcando un mar crudel», de l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci).

11 février 2014

Palais de Tokyo, Intense Proximité, Biennale 2012, j'y étais, suite...!

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(Photo Palais Tokyo, vu du Palais Galliera)

Je vous ai laissé quelques jours, pour éliminer les déchets de l’ingestion contre votre gré de chefs d’œuvres de l’art contemporain. Maintenant que vous avez été vacciné, je peux vous envoyer le menu principal à consommer avec modération, afin d’en savourer chaque miette.

Que la fête commence : Bon appétit… !

 

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(Ulla Von Brandeburg, « Death of a king»)

Une rampe de skate parée d’un patchwork de couleurs vives. Pour une fois, la couleur domine… !

 

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(Michael Buthe, sans titre)

 

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(Monica Bonvicini "Subfaciem")

S’il est vrai que dans la chaine in n’y a pas de plaisir, sauf à être maso,  alors pourquoi se gêner… ! Je vous demande de lire le billet dans son intégralité (vidéo comprise) avant de vous déchainer...!

 

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(Camille Henrot : « Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs ? »)

 

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J’ai de suite pensé à une exposition d’Ikebana (art floral japonais).

 

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 (Dominic Lang “Sleeping city”)

 

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(Vue d’ensemble)

 

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Serait-ce une nouvelle version de la belle et la bête ? J’avoue que je n’ai pas encore compris la symbolique du plateau de la table entre cette femme et le chien. Si vous avez trouvé, merci de bien m’en faire part, je mourrai moins idiot.

 

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(Cécile Beau)

 Cet arbre mis à nu dans son intégralité, ne cache rien de son squelette, est-ce une forme d’autopsie pour nous faire prendre conscience que pour nous épanouir, nous devons nous ancrer sur des racines profondes et par la même occasion nous sensibiliser à la présence du monde  végétal, poumon de la vie… ?

 

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(Emmanuelle Lainé : « Stellatopia »).

Y a t-il eu une éruption d'un volcan, sommes-nous à Pompéi ou Herculanum...?

 

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 (Reynaud Dewar : « Some Objects Blackened  and a Body Too»)

Je veux bien que quelques objets aient été noircis, mais le buste de la femme dans sa blancheur virginale…?

 

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 (Nicholas Hlobo)

 

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 (Georges Adéagbo)

(Murs d’un chambre d’adolescent en plus grand… ?)

 

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 (Oyvind Fahlstrom : Cinq heures du soir : Chili 2 »)

 

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 (Sarkis : « La frise de guerre »)

 

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(La frise de guerre de Sarkis)

 

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(Muntadas : « L’œuvre »)

Son œuvre murale reprend les titres des journaux internationaux, sérieux et reconnus, tels que The Guardian, The New York Times, The Observer etc. Faut-il y voir la dénonciation de leur influence sur leurs lecteurs par une instrumentalisation des discours dominants. Entretenir les peurs a toujours été un marché porteur. Ici, les mots "peur", "panique", "terreur" y sont mis en avant.

 

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(Terry Adkins « Mahri-Pahluk»)

 

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(Jewyo Rhii. Wall to Talk to "Big black man, small black man")

 

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(Drôle de lit de…?)

 

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 (Huma Bhabha, « Jhukarjodaro »)

 La plus grosse sculpture présentée, me fait penser à  un morceau d'une ancienne sculpture, un peu comme le pied d’une statue monumentale d’un pharaon.

 

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Je terminerai ce billet, par les œuvres qui sans m’avoir emballé m’ont interpellé.

 

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(El Anatsui « Tiled flower garden »)

Les matériaux tels que les capsules et papiers d’emballages métalliques que nous utilisons quotidiennement sont recyclés dans l’artisanat africain.

 

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(Détails)

El Anatsui en a réalisé de gigantesques rideaux,  mettant en avant le savoir faire africain en matière de recyclage. Il expose à travers le monde ses réalisations.

 

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(Batoul Shimi, « le monde sous pression »)

Je vois à travers le travail de cet artiste marocaine, un regard à double sens, le premier  sur la *pression en divers endroits du monde, où si l’on essaie  d’ôter le couvercle trop vite, sans en avoir fait baisser la pression, et  si l’on n’y prend garde elle va nous exploser en pleine figure.

 

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(Détails)

 Dans un deuxième temps, une allusion avec un retour en arrière à ces cocottes minutes ou bouteilles de gaz qui ont été utilisées lors d’attentats terroristes. Danger toujours présent, face à la menace terroriste,  et  au déséquilibre énergétique des pays de notre planète, sources de tensions.

 

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(Thomas Hirschhorn « Outgrowth »)

*  Un peu comme cette œuvre de Thomas Hirschhorn, vue lors de l’expo : « Les maitres du désordre »  au Musée du Quai Branly, avec ses globes terrestres tuméfiés nous montrant un aperçu des désordres du monde.

 

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Avant de vous parler de l’artiste qui m’a bien plu, je vous invite à faire une petite halte et vous désaltérer au bar de l’expo, avec un jus de pomme ou de poire.

 

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(Annette Messager)

« S’inspirant tout autant du cinéma, de la danse, de l’art brut, de *Fluxus, des arts de la rue ou du surréalisme, Annette Messager conçoit des installations théâtrales qui mettent en scène un merveilleux répertoire de formes et de matériaux : animaux empaillés ou en peluche, photographies ou dessins de fragments corporels, patchworks de tissus figurant des organes pendant du plafond, etc.

 

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Ses objets assemblés apparaissent comme des fétiches, talismans ou reliques, issus d’un monde relevant autant du conte de fées que du grotesque. Les œuvres d’Annette Messager oscillent d’un extrême à l’autre, dans une série d’antagonismes: attraction et répulsion, tendresse et cruauté ou protection et possession. Son approche, faussement naïve, relève plutôt de l’art de la parodie et de la magie : antidotes au train-train quotidien qu’elle élabore dans son salon, sa chambre ou son studio, ses installations dérangent avec poésie une société trop bien réglée par un savant mélange d’autobiographie et de fantastique ».

 

Annette-Messager-002

(Photo de l’artiste par Marie Clerin)

* Fluxus est un mouvement d'art contemporain né dans les années 1960 qui touche aussi bien les arts visuels que la musique et la littérature, par la réalisation de concerts, d'événements, la production de livres, de revues, la confection d'objets. Initié par **George Maciunas, qui en inventa également l'appellation, Fluxus participe aux questionnements soulevés par les formes d'arts qui voient le jour dans les années 1960 et 1970 : statut de l'œuvre d'art, rôle de l'artiste, place de l'art dans la société, notamment. L'humour et la dérision sont placés au centre de la démarche et participent à la définition de Fluxus comme un non-mouvement, produisant de l'anti-art ou plutôt un art-distraction.

** George (Jurgis) Maciunas est un artiste, galeriste et éditeur américain d'origine lituanienne, né à Kaunas (Lituanie) le 8 novembre 1931 et mort à Boston (Massachusetts) le 9 mai 1978)».

Source : La triennale.org

 

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Personnellement, j’y ai vu un retour à mes années de jeunesse, avec ces peluches vues chez des amis mais qui n’ont jamais reçu mes confidences des premières années sombres où suite au décès de ma sœur le noir et les larmes ont bercé mon quotidien. Peluches inaccessibles et vêtements noirs ne peuvent que vous cantonner à rechercher la couleur hors de l’enfer familial. Premiers émois d’adolescence où les filles ne portant pas comme de nos jours des jeans, la moindre jupe colorée flottant au vent nous incitait à deviner voire à entrevoir le paradis caché et comme le dit Alain Souchon dans sa chanson : « Sous les jupes des filles », nous livrer à un jeu de dupes… !

« Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles ».

Si vous êtes arrivé ici sans vous enfuir, vous avez droit d’aller regarder sous les jupes des filles en visionnant la seule vidéo de cette expo, consacrée à Annette Messager.

Nota Bene : Si après avoir lu l’intégralité de ce billet et visionné la vidéo vous avez la migraine, c’est que vous avez fait l’effort d’essayer de comprendre les messages pas toujours clairs de l’Art dit contemporain ; je vous rassure je n’ai pas tout compris… !

Et comme le disait Marcel Duchamp :

« Le mot exposer ressemble à épouser »

Comme la mariée est toujours belle, vous pourrez dire j’y étais aussi… !

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