Les Maîtres du Désordre, au Musée du Quai Branly.
Lors de mon dernier séjour à Paris, j’ai visité l’exposition « Les Maîtres du Désordre ». Cette exposition met en scène des objets, des représentations issus des grandes collections anthropologiques,
mais aussi des œuvres d’artistes modernes
et des installations contemporaines.
L’exposition s’organise autour de trois grandes sections : le désordre du monde, la maîtrise du désordre et la catharsis.
Dès l’entrée, Outgrowth, oeuvre de Thomas Hirschhorn,
donne, avec ces globes terrestres tuméfiés, un aperçu des désordres du monde.
Dans de nombreuses cultures, des traditions mettent en scène des forces contraires qui se disputent le monde en un combat nécessaire et sans fin. Tout ordre, y compris l’ordre divin,
est fondamentalement imparfait, limité, menacé d’implosion.
Une grande sculpture en verre,
entrelacs de fioles géantes de parfums, odeurs de différentes substances (alcool, cocaïne, herbe, opium...) toutes responsables d'un état de dépendance chez l'homme, invitera le visiteur dans un « Jardin d’addiction », des artistes Berdaguer et Péjus.
Dans notre monde profane, les nouveaux « maîtres du désordre » sont des acteurs ou artistes qui mettent en désordre les conventions qui nous entourent.
L’espace consacré à ce thème est confié à l’artiste Arnaud Labelle-Rojoux pour l’organisation et la conception d’un désordre par différentes installations d’artistes contemporains.
Cette installation prendra la forme d’un char de carnaval, rassemblant la « confrérie » des artistes qui raillent la société.
Et comme le dit Ben : « Pas d’Art sans désordre ».
Je vous invite à visionner ce montage vidéos-photos afin de remettre un peu d’ordre dans mon billet… !