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Grains de sel
5 mars 2014

Van Gogh déclencherait-il le mal de mer à en vomir… ?

01 Les barques

(Les barques)

« Oh oui ....s' il te plait !!!...dégoute- nous et fais nous vomir avec du Van Gogh !!!! »

A la demande de Chris, je vais essayer de vous dégoutter, jusqu’à vous faire vomir, en consacrant ce billet à Van Goh (1853-1890).

 

02 Les mangeurs de pomme de terre

(Les mangeurs de pomme de terre-1885)

Je vous invite à passer à table avec comme plat unique des pommes de terre. « Vincent Van Gogh vit à Nuenen, aux Pays-Bas, lorsqu'il peint ce tableau. La population de la ville le rejette car il est perçu comme un homme hors normes, qu'il est d'ailleurs. Seule la famille de Groot l'accepte dans son foyer, un soir, de passage chez eux, il découvre ceux-ci autour d'un plat de pommes de terre. Il lui semble tenir là un sujet d'exception et se met dès lors à peindre la scène. Les Groot sont une famille de paysans, qui se réunit après une dure journée de travail autour d'un plat. Les visages sont marqués, l'épuisement est évident.

 

02a Les mangeurs de pomme de terre

Sur la droite une femme sert le café. Au fond un homme regarde la femme qui sert, et boit une tasse de café. Les trois autres personnages sont focalisés sur le plat, ils découpent la nourriture. Les pommes de terre sont probablement le fruit de leur culture, le seul élément qu'ils aient à consommer. La petite fille au premier plan est vue de dos. Ce positionnement sombre et au centre permet au spectateur de se concentrer sur les autres personnages, qui sont eux, dans la pénombre. Vincent Van Gogh exprime dans cette oeuvre sa compassion et sa sensibilité pour de pauvres paysans. Toutefois, il les peint tels qu'ils sont, bien réels, sans artifices, sans apporter une subjectivité qui aurait dénaturé cette scène. La famille ne pose pas. Le spectateur devient témoin de ce moment intime.

 

02b Les mangeurs de pomme de terre

Seule la lampe à huile éclaire, par endroits, la scène. Le jeu des lumières est fondamental dans ce tableau peu coloré. Les contrastes font ressortir tel objet ou telle partie du visage d'un personnage. Le manque de lumière accentue la tristesse des regards. Les traits sont marqués ». Source : paris-blogged.fr

 

03

(Les chaussures)

Après ce copieux repas, je vous propose d’aller faire une promenade digestive, n’oubliez pas de mettre des chaussures, en ce printemps pluvieux, les chemins sont boueux.

C'est, de surcroît, une oeuvre charnière, entre la palette du Nord, celle des « Mangeurs de pomme de terre », et celle, colorée, qu'il va gagner avec le Sud. C'est presque un portrait de la misère que livre le peintre.

 « Dans l'obscure intimité du creux de la chaussure est inscrite la fatigue des pas du labeur. Dans la rude et solide pesanteur du soulier est affermie la lente et opiniâtre foulée à travers champs, le long des sillons toujours semblables, s'étendant au loin sous la bise. Le cuir est marqué par la terre grasse et humide. Par-dessous les semelles s'étend la solitude du chemin de campagne qui se perd dans le soir. A travers ces chaussures passe l'appel silencieux de la terre, son don tacite du grain mûrissant, son secret refus d'elle-même dans l'aride jachère du champ hivernal. À travers ce produit repasse la muette inquiétude pour la sûreté du pain, la joie silencieuse de survivre à nouveau au besoin, l'angoisse de la naissance imminente, le frémissement sous la mort qui menace. » Extraits de Chemins qui ne mènent nulle part (Gallimard). Heidegger

 

04les pechers

(Les pêchers)

Nous voici en Provence, dans la Crau d’Arles, tout est lumière, nous sommes loin des ciels sombres Hollandais.

« Ici, les pêchers en pleine floraison forment un splendide paysage, mais la touche vigoureuse de l’artiste fait vaciller les contours. Les pêchers en fleur n’occupent pas la totalité de la composition :

 

04a les pechers

à l’arrière plan s’étend une campagne dénudée, où de petites maisons à toit rouge on été bâties. Plus loin, l’horizon est fermé par une chaîne de montagnes, alors qu’un ciel épais et moucheté (on distingue chaque tache de couleur) domine le paysage. Le site en sort complètement transfiguré : l’intensité de la vision tourmentée de l’artiste orchestre toute la composition ».  Source : Wendy Beckett

 

05 plaine de crau

(Plaine de la Crau)

Encore quelques mois et le paysage se transformera, les couleurs chaudes comme le jaune, le rouge, créeront une atmosphère de chaleur.

« Ce tableau nous donne à voir des travaux des champs sous la chaleur de l'été, dans cette plaine qui est en majeure partie un désert. Vincent van Gogh accorde une grande importance au travail des paysans, même si les figures sont très petites, à peine esquissées, leurs traits peu définis, leur présence se remarque.

 

05a plaine de crau

Aucune ombre n'apparaît, le paysage semble écrasé par le soleil. Le thème des champs qui s'étendent à perte de vue est un sujet récurrent pour Van Gogh. Ces grandes étendues lui rappellent son pays natal. Dans une lettre à Théo, il lui avoue s'être inspiré de Salomon Koninck, élève de Rembrandt qui peignait des plaines immenses ». Source : Les peintres immortels.

 

6 Iris

(Les iris)

Chemin faisant vous verrez surement des iris, Van Gogh, en a réalisé un superbe tableau.

 « Le tableau, qui a été peint avant sa première attaque à Saint-Rémy, a été influencé par les peintures japonaises ukiyo-e, comme beaucoup de ses travaux et de ceux d'artistes de son époque. Le tableau n'exprime pas la "tension" que l'on retrouve dans ses œuvres ultérieures. En parlant de la peinture, il expliquait qu'elle était « le paratonnerre pour ma maladie », parce qu'il estimait qu'il pouvait éviter de devenir fou en continuant à peindre. Van Gogh considérait cette peinture comme une étude, ce qui explique pourquoi il n'existe aucune esquisse connue, alors que Théo, le frère de Van Gogh, a rapidement compris qu'il s'agissait d'un tableau important qu'il a soumis à l'exposition annuelle de la Société des artistes indépendants en septembre 1889. Source : Wikipédia.

 

7 corbeaux

(Champ de blé aux corbeaux)

En été, lorsque sévit la chaleur écrasante, étouffante, si vous n’y prenez garde l’insolation vous guette, vous risquez d’avoir des visions cauchemardesques.

Van Gogh explore la campagne dès que le temps se radoucit et que le mistral se calme. Ce tableau est une représentation de l'état d'esprit préoccupé de Van Gogh. Il peint le paysage avec un ciel sombre et menaçant, qui fait régner une atmosphère angoissante due à la présence des corbeaux, l'indécision de trois chemins allant dans différentes directions, tous ces signes sont un présage funeste, comme dramatique, ils annoncent un destin auquel on ne peut échapper, signes de pressentiment ou même de mort. Le paysage réel est comme déformé par la vision intérieure du peintre, qui est en détresse et au bord de la névrose, il exprime nerveusement son mal de vivre dans cette toile.  Source : Google

Vous apprécierez d’arriver près du canal où une halte bienfaisante vous permettra, en fermant les yeux d’imaginer des lavandières en plein labeur.

 

08 Pont langlois

(Le pont de Langlois)

Van Gogh, en bon Hollandais adore les ponts qui lui rappellent sa patrie. Il est séduit par ce vieux pont-levis à flèches, un d’une série de onze ponts identiques construits le long du canal d’Arles à Bouc, sur la commune d’Arles, par un ingénieur hollandais dans les années 1820-1830. À l’époque, on l’appelait pont de Langlois, du nom de l’homme qui le gardait et manipulait les commandes d’abaissement ou de levée, mais van Gogh le nommait par erreur pont de l’Anglais, changé en pont de l’Anglois.

 

08a PontLanglois

« Les eaux font des taches d'un bel émeraude et d'un riche bleu », écrit-il à son ami le peintre Emile Bernard. Des lavandières chargées de linge qui bavardent et chantent en travaillant ajoutent une note de gaieté au paysage. L’actuel pont dit « pont Van-Gogh » n’est pas celui peint par l’artiste, il n’est pas à son emplacement initial, le vrai fut remplacé en 1930, par un pont en arc en béton armé de 45 mètres, le pont de Réginelle. Source : Les peintres immortels.

Avant de terminer cette promenade champêtre, n’oubliez pas de cueillir quelques beaux tournesols, qui illumineront votre intérieur, comme ceux que peignit Van Gogh.

 

09 les-tournesols

(Les tournesols)

Les tournesols : Un vase avec quinze tournesols, cette composition nous montre en fait toutes les étapes de leur vie, floraison, épanouissement, jusqu’au flétrissement des tournesols.

 

09a les-tournesols

Il écrit à Théo : « Dans l’espoir d’avoir un atelier bien à nous, je voudrais préparer quelque chose pour le décorer. Le tout formera une symphonie de bleu et de jaune […] j’y travaille tous les matins au lever du soleil, car les fleurs se fanent vite et il s’agit de faire l’ensemble d’un seul coup ». Ainsi naissent les toiles de « Tournesols », qui devaient être une douzaine. Les tableaux étaient innovateurs pour l'époque grâce à l'utilisation d'un large spectre de jaunes rendu possible par l'invention de nouveaux colorants.

Source : Les peintres immortels.

Il vous sera difficile si vous rencontrez « La Mousmé », de ne point tomber sous son charme et de lui offrir votre bouquet.

 

10 lamousme

(Lamousmé dans le fauteuil)

La mousmé : tableau intitulé sobrement "La mousmé dans le fauteuil". Il s'avéra que le nom était emprunté à un roman de Loti. « Mousmé est un mot qui signifie jeune fille ou très jeune femme. C’est un des plus jolis de la langue nipponne ; il semble qu’il y ait, dans ce mot, de la  moue (de la petite moue gentille et drôle comme elles en font) et surtout de la frimousse (de la frimousse chiffonnée comme est la leur). Je l’emploierai souvent, n’en connaissant aucun en français qui le vaille ». Dans une lettre à Théo il la décrit ainsi : «Une jeune fille japonaise (dans mon cas provençale), à peu près de douze, quatorze ans […], yeux bruns, cheveux et sourcils noirs, teint gris-jaune, le fond blanc fortement travaillé de Véronèse». Source : Les peintres immortels.

Cette longue promenade dans l’univers de Van Gogh occasionnera à certains (j’espère une minorité) une overdose, qui déclenchera des palpitations et des brulures d’estomac, je vous conseille dans un premier temps de profiter de la chambre de Van Gogh, qui vous autorisera à y prendre un repos bien mérité.

 

11

(La chambre de Van Gogh à Arles)

Représentation de sa chambre de la « maison jaune ». Tout semble paisible, rassurant, un peu « naïf ». On peut y voir un lit solide et simple, qui captive directement l’oeil. Les couleurs de ce lit sont chaudes, pour marquer certainement le confort, la tranquillité, et la sécurité. Source : Les peintres immortels.

Je vous rassure, n’étant pas médecin, si après une bonne sieste, vos douleurs persistent, il vous faudra consulter un médecin, comme le Docteur Gachet

 

12 dr-gachet

(Le docteur Gachet)

« Figure inséparable de la dernière période de la vie de Vincent à Auvers, le docteur Gachet revêtait une personnalité originale. Médecin homéopathe s'intéressant à la chiromancie, sa véritable passion le portait vers les arts. Il était lui-même un bon graveur et entretenait des relations avec une multitude d'artistes, parmi lesquels Manet, Monet, Renoir et Cézanne. C'est donc naturellement que van Gogh se présenta chez lui au lendemain de son internement à Saint-Rémy-de-Provence, sur les conseils de son frère Théo. Spécialisé en psychiatrie, le praticien aida de son mieux Vincent à vaincre ses angoisses tout en lui offrant un confort matériel propice à l'épanouissement. Le portrait du docteur participe de cette phase créative particulièrement intense. Modèle privilégié, il est campé dans une attitude mélancolique, reflet de « l'expression navrée de notre temps », ainsi que l'écrira van Gogh.  

 

12a dr-gachet

Seule touche d'espoir dans ce portrait sévère, aux tonalités froides, la fleur de digitale qui, par ses vertus curatives, apporte un peu de réconfort et d'apaisement. Malgré son dévouement, le docteur Gachet ne pourra empêcher le geste irrémédiable de van Gogh, qui devait bientôt se donner la mort ». Source : Musée d’Orsay. Cette toile a été vendue  à plus de 82 millions d’euros ! Elle a été peinte seulement quelques mois avant sa mort. Pour l’anecdote, elle a été confisquée par le ministère de la propagande en Allemagne Nazie, car elle été perçue comme une forme d’art dégénéré ! Pendant quelques temps, elle a appartenu à un certain Herman Göring.

Pour vaincre vos angoisses pouvant aller jusqu’à la nausée, je ne pense pas que vous arriverez, comme Van Gogh à vous couper l’oreille,

 

13 auto-portrait

(Autoportrait avec l’oreille bandée)

il vous suffira de ne point musarder sur des sites ventant le génie de peintres dégénérés, mais là tout est question d’appréciation, après tout Van Gogh n’a jamais connu le succès de son vivant… !  Il me semble vous l’avoir déjà dit, mais j’adore faire une piqure de rappel. Personnellement, à mon âge bien avancé,

 

14 vieillard-triste

(Vieillard triste)

les aléas de la vie, pas toujours facile, m’ont blindé l’estomac, ce qui pour Van Gogh, m’a préservé de l’envie de vomir quand j’admire ses œuvres. Tous les goûts étant dans la nature, je suis certain que malgré mes efforts, je n’arriverai pas à tous vous dégoûter et la mission qui m’a été si gentiment demandé de vous faire vomir sera un lamentable échec. Je vais, pour les plus coriaces me rabattre sur un tableau de Pieter Bruegel l’ancien :  

 

15 la gourmandise

(La gourmandise)

Pieter Bruegel l’Ancien est bien connu pour ses tableaux de fêtes paysannes, où les paysans semblent surtout préoccupés par un besoin vital : manger. Et si vous n’êtes toujours pas écœuré, je ferai référence à un film beaucoup plus récent  que l’époque de VanGogh :

 

16 Reiser

(Extrait, affiche du film par Reiser)

La grande bouffe de Marco Ferreri dans l’espoir qu’il déclenchera ces vomissements tant souhaités… !

Alors, cette indigestion, comment l’avez-vous vécue ? Toujours pas vomi ? Pour ceux et celles qui me diront qu’ils ne sont toujours pas plus dégoutés qu’avant d’avoir supporté mes états d’âme, au point de vomir de suite, si vous avez un peu mal au foie, je vous encourage, faute comme le conseillai Boris Vian d’aller cracher sur une tombe, d’aller vomir cette bile latente sur celle de Van Gogh au cimetière d’Auvers sur Oise.

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Je vous facilite le travail en vous mettant la photo ; attention de ne point faire pipi sur le gazon, vous risqueriez «d’emmerder» les premières coccinelles… !

Juste un dernier portrait, pour mon plaisir et le déplaisir de Chris, si elle n’a pas vomi avant la fin du billet… !

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(Autoportrait)

Vincent a adoré son père et sa mère. Eux aussi l'ont aimé. Malgré toutes les difficultés, ils ne l'ont jamais abandonné. Quand il a voulu devenir évangéliste, quand il s'est installé comme quasi prêtre ouvrier dans le Borinage, son père l'a accompagné, aidé, financé. Malgré son comportement bizarre, ses emportements, ses vêtements misérables, son incapacité à pourvoir à ses besoins, ses amours désespérés, sa vie commune avec une ancienne prostituée et même son abandon final de la religion, son père pasteur l'a soutenu. Un jour, sous le prétexte de garder son indépendance (prétexte fallacieux car il est toujours resté dépendant de sa famille), c'est lui, Vincent, qui a rompu. Pourquoi? Pour peindre à sa façon. Il lui semblait que sa peinture exigeait qu'il coupe les ponts avec son père. Plus tard, sa crise de folie semblera corroborer cette interprétation. Il mettra Gauguin, venu lui rendre visite à Arles, dans la position d'une figure paternelle. Quand Gauguin critiquera sa peinture, il sera réduit à néant. A l'hôpital Saint-Rémy, fin 1889, il ne croit plus ni en lui-même ni en son travail. Sa position s'inverse : il ne veut plus réussir pour donner tort au père, mais échouer pour lui donner raison. Nouveau retournement en avril 1890 : quand Gauguin lui écrit son admiration pour les tableaux qu'il a vus au Salon des Indépendants, Van Gogh réagit par une rémission spectaculaire, mais de courte durée, date de son décès le 29 juillet 1990. Source : Google.

19 la-nuit-etoilee-Van_Gogh

(Nuit étoilée)

Pour les amoureux de ce peintre, lors d’une prochaine nuit étoilée d’été, allongez-vous dans l’herbe et laissez courir votre imagination, celle qui nous permet de voir à tout un chacun, le monde autrement que les autres, qui accrochera aux cimaises célestes toutes ces petites étoiles, témoins de la vie qui a été, est et sera encore demain. Avec un peu de chance vous arriverez parmi leurs multitudes à discerner celle où Van Gogh, après être venu, avoir vu, avoir peint, nous observe peut-être en se disant :

Pourquoi tant de haine… ?

*Nota Bene: Cet hommage à Van Gogh va paraître un peu long, mais ce n'est point innocent de ma part, le but étant de le rendre indigeste pour réussir à vous faire vomir, le scinder en deux vous aurez permis de vous éviter un tel supplice. Avec deux comprimés d'Alka seltzer dans un verre de Château La Pompe ou deux Vogalène, vous devriez survivre et revenir lire les élucubrations d'un Suricate râleur...! Et si vous avez ou allez vomir sur ce billet, vous seriez aimable avant de m'abandonner de vaporiser un peu d'air marin...!

vaporisateur

* Je suis toujours allergique et de plus en plus à utiliser (P.S), qui est trop galvaudé par ces incapables de socialos-cocos.

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Commentaires
J
ce que j'aime dans ce peintre est très simple a expliquer (pour une fois)<br /> <br /> quand je regarde ses toiles avec le cœur, je me dis que c'est un immense talent et comme d'autres gens je peux rester scotchée des heures devant certaines toiles . <br /> <br /> Si je les regarde comme utilisatrice de pinceaux, je me dis parfois que je pourrais en faire autant...c'est faux bien sur , j'en suis incapable , mais il a de la simplicité dans le génie et cela est la cause du bonheur qu'il me donne . <br /> <br /> pour la bande de culs à l'air, je n'ai jamais voulu voir ce film je ne t'en parlerai donc pas . <br /> <br /> la vieillerie de poème que tu as commenté gentiment, fait état de l'habitude mauvaise qu'a mon époux de somnoler devant cette chaîne...c'est un rite, un somnifère....
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C
La Grande Bouffe à 6h du matin, oui, ça, ça me fait vomir. Quelque soit lheure d'ailleurs. Mais Van Gogh !!! Je ne l'aime pas particulièrement, pas plus que Bruegel. Tout ce qui est désespéré me noue l'estomac. Mais de là à ..., mais non chère Grains de sel. Le seul qui m'a rendu malade, c'est Picasso avec une exposition d'une centaine de ses toiles. Là, j'ai été écoeurée ! <br /> <br /> Il aurait du naître dans le midi, peut-être aurait-il moins souffert, vécu plus longtemps ... Il devrait être une leçon pour tous les pessimistes, voir la vie en noir rend fou. Qu'on se le dise !<br /> <br /> Une Chris, encore
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C
Pssst ...hein ...remarquer la différence ente ses tableaux hollandais et ceux méditerranéens !!!...ce type a fai tla grosse erreur de naitre dans un pays moche et un climat de merde ...
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C
...peux tu te fendre d'un petit post sur Turner ???...çui - là aussi me fait " vomir " ...de jalousie ...
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C
Pppppputain !!...j' ai la griiiiipe !!!!!...sinon je t' aurais pondu 2 kms 5 de com sur ce peintre que je préfère entre TOUS !!<br /> <br /> Et c'est pas les " explications " des brochures ou autres critiques d' art qui vont me dire pourquoi TOUS ses tableaux me plaisent tant : c'est parce que , dans chaque touche de pinceau , il y a la VIE , le Mouvement !!!...meme dans des pétales de fleurs ou des ciels ...ce mec n' était pas fou !!!..il voyait seulement PLUSSSS que les autres ...au delà de tout ce qui semble statique et simplement beau ou laid à n' importe qui ...<br /> <br /> Bref , très difficile d' expliquer pourquoi je peux rester des heures à contempler sa " nuit étoilée " ou meme sa " chambre " sans me lasser jamais ...certainement parce que je l' envie !!!...tout comme Michelangelo !!!
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Grains de sel
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