Au secours, les éléphants sont de retour… !
Quel Barnum, le soir des élections, les éléphants barrissaient à qui mieux mieux… !
Entre un qui nous a joué un morceau de « Massacre à la tronçonneuse », un autre qui avait la tête tellement enflée que j’ai cru revoir « Eléphant Man », seul le pauvre Lang ressemblait à « Dumbo », il avait oublié d’atterrir… !
Tout ce troupeau fonçant sur Ségolène a du faire du dégât ; le PS va devoir recoller la vaisselle cassée ou recommander un service complet… !
J’ai quand même voulu en savoir plus sur cet animal.
Le Suricate fouineur a trouvé le texte suivant :
L’Éléphant
« On ne sait, presque rien sur l'Éléphant. Si l'on considère que ce descendant des mammouths atteint parfois cinq mètres de hauteur, on s'aperçoit que ce qu'on sait de lui n'est pas en rapport avec son volume.
Dans un dictionnaire de l'Académie Françoise, publié en 1750 avec privilège du Roi, voici ce qu'on trouve au mot Éléphant.
Éléphant : La plus grande des bêtes à quatre pieds, qui a une trompe, et dont les dents principales, quand elles sont détachées de la gueule de l'animal, s'appellent Ivoire.
C'est énorme et insuffisant. Et puis tout cela fourmille d'erreurs. D'abord ce n'est pas l'Éléphant qui a une trompe, c'est l'automobile.
Aussi, ayant amené moi-même cet animal sous le champ du microscope, je puis affirmer que c'est un mammifère, appartenant corps et âme à l'ordre des pachydermes, ordre qui vaut bien celui des officiers d'académie ; ces animaux-là (c'est des éléphants dont je parle) ont beaucoup d'ordre.
Ne compte-t-on pas l'ordre de l'Éléphant de Danemark, de l'Éléphant de Siam, etc., etc. ?
L'Éléphant a quatre pieds. C'est cette particularité qui nous a permis de le ranger avec soin parmi les quadrupèdes.
L'Éléphant, il faut le dire et nous le disons, l'Éléphant est une espèce de pacha.
Oui !
Ne se trouve-t-il pas à la tête de deux queues? L'une derrière tout à fait embryonnaire, et l'autre devant beaucoup plus longue, qui lui pend au nez comme un sifflet.
C'est du reste cette conformation bizarre qui fait croire à l'Éléphant qu'il marche à reculons comme une écrevisse, et c'est une idée qu'on aura bien du mal à lui faire sortir de la tête.
Il y a là évidemment une erreur ou une distraction impardonnable du grand Architecte de la Nature.
Se basant sur cette erreur, un naturaliste américain du nom de Mark Twain ose prétendre que l'Éléphant mange avec sa queue.
Ce savant n'y entend rien, ce savant est, un âne.
L'Éléphant ne mange pas avec sa queue, il boit avec sa queue. Il s'en sert comme d'une paille, ou, si vous aimez mieux, comme d'un chalumeau.
Au physique, l'éléphant est un costaud, on pourrait même dire un poilu bien qu'il ait peu de poils. On ne connaît pas d'éléphants angoras. L'Éléphant représente la grâce et l'élégance.
La Nature ne l'a pas habillé chichement avec les laissés-pour-compte des grands tailleurs. Il porte des pantalons si larges et si longs qu'il a l'air de marcher dessus.
Voici ce qu'à ce sujet a dit des éléphants un poète dont j'ai oublié le nom sur ma table de nuit :
Ils ont des pantalons troublants,
A la mode qu'ils inventèrent
L'un pour les jambes de devant,
L'autre pour celles de derrière.
Si ces pantalons sont flottants,
C'est que leurs père-z-et leurs mères,
Dans l'espoir qu'ils deviendraient grands
Très amplement les habillèrent.
Et quelle sensibilité chez cet animal ! On raconte qu'un éléphant s'étant approché d'un piano se mit à pleurer abondamment : dans les touches du piano il avait reconnu les dents de sa mère.
Un autre tombant en arrêt devant un billard poussa un long barrissement ; les billes du billard lui rappelaient son père.
Si les fleuves, comme a dit le poète, sont des routes qui marchent, l'éléphant, lui, est une montagne, ou disons, pour ne pas froisser sa modestie, une éminence qui marche.
En somme, l'éléphant est l'être le plus considérable de ce monde.
Et à le considérer de près ; on s’aperçoit qu'il est un peu encombrant et difficile à loger dans un appartement moderne.
Il y a deux sortes d'éléphants : l’éléphant gris et le blanc.
L'Éléphant gris ne diffère du blanc que par la couleur.
Quant à l'éléphant blanc, ou albinos, il ne faut pas le prendre pour l'éléphant de mer avec lequel il n'a aucun rapport ni intime, ni lointain.
Pour trouver des éléphants il faut aller les chercher où ils sont ; c'est-à-dire dans les cirques et dans les ménageries.
On en trouve aussi dans les bureaux de tabac ; ils appartiennent à une variété qui ne fume que le Nil.
On en trouve même dans les forêts, mais ils y sont beaucoup plus rares. Leur capture est des plus faciles. L'Éléphant, vous le savez tous, dort comme les petits oiseaux les pattes en l'air. Pendant son sommeil on dépose sur ses pattes deux ou trois brins de paille enduits de glu au réveil l'éléphant s'agite et il se prend.
On n'a plus qu'à l'emporter ».
Quand je vous disais qu’il ne faut pas se fier à un éléphant, car tout le monde sait qu’
Alors un troupeau… !
Ségolène, elle a intérêt à s’entraîner au saut en hauteur, afin de dominer la situation et rester au dessus de la mêlée… !
Une fois les pendules à l’heure… !
On verra bien si ?
(Texte de Vincent Hyspa (1865-1938)
PS : A travers ce billet, je n’exprime aucune préférence politique, m’étant abstenu, je ne fais plus confiance aux « Faux-culs ». Je ne suis pas prêt de retourner voter.
Les initiés comprendront… !