Ce clin d’œil s’adresse à LA VACHE :

Je ne vais pas faire un roman, malgré que de l’art roman à l’art vache,  il n’y ait qu’un sabot !

Il n’y a rien à comprendre, sauf pour :

http://www.lavacheenfolie.canalblog.com

Supposons 2 vaches :

J’espère que vous comprenez ?

1 vache + 1 vache = 2 vaches

Je prendrai souvent cet exemple, ne voulant pas solliciter vos neurones de bovins !

SOCIALISME :

Vous avez deux vaches.

Vos voisins vous aident à vous en occuper et vous vous partagez le lait.

Vachement sympa !

COMMUNISME :

Vous avez deux vaches.

Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait.

Il ne vous reste plus qu’à regarder passer les trains !

FASCISME :

Vous avez deux vaches.

Le gouvernement vous prend les deux et vous vend le lait.

Adieu veau, vaches….

NAZISME :

Vous suivez toujours ?

Vous avez deux vaches.

Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune.

Pas de pot pour la brune!

DICTATURE :

Vous avez deux vaches.

Les miliciens les confisquent et vous fusillent.

Là c’est vache !

FEODALISME :

Vous avez deux vaches.

Le seigneur s'arroge la moitie du lait.

Attention au droit de cuissage !

DEMOCRATIE :

Comme promis, je garde les deux vaches !

Vous avez deux vaches.

Un vote décide à qui appartient le lait.

Il ne vous reste plus qu’à laitsser faire !

DEMOCRATIE REPRESENTATIVE :

Vous avez deux vaches.

Une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.

Le début des ennuis !

DEMOCRATIE DE SINGAPOUR :

Vous avez deux vaches.

Vous écopez d'une amende pour détention de bétail en appartement.

Il ne vous reste plus qu’à laisser divaguer vos vaches !

ANARCHIE :

Vous avez deux vaches.

Vous les laissez se traire en autogestion.

De mal en pis !

CAPITALISME :

Elles sont encore là !

Vous avez deux vaches.

Vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.

Vous aurez un troupeau de vaches.

CAPITALISME DE HONG KONG :

Vous avez deux vaches.

Vous en vendez trois à votre société cotée en bourse en utilisant des lettres de créance ouvertes par votre beau-frère auprès de votre banque.

Puis vous faites un "échange de dettes contre participation", assorti d'une offre publique, et vous récupérez quatre vaches dans l'opération tout en bénéficiant d'un abattement fiscal pour entretien de cinq vaches.

Les droits sur le lait de six vaches sont alors transférés par un intermédiaire panaméen sur le compte d'une société des îles Caïman, détenue clandestinement par un actionnaire qui revend à votre société cotée les droits sur le lait de sept vaches.

Au rapport de la dite société figurent huit ruminants, avec option d'achat sur une bête supplémentaire.

Entre temps vous abattez les deux vaches parce que leur horoscope est défavorable.

D’un coup de baguette magique, il vous reste ?

Ceux qui suivent trouveront !

« Indice : vous n’avez plus deux vaches ! »

CAPITALISME SAUVAGE :

Vous avez deux vaches.

Vous équarrissez l'une, vous forcez l'autre à produire autant que quatre, et vous licenciez finalement l'ouvrier qui s'en occupait en l'accusant d'avoir laissé la vache mourir d'épuisement.

L’ouvrier risque de ne pas aimer !

CAPITALISME EUROPEEN:

Vous avez deux vaches.

On vous subventionne la première année pour acheter une 3eme vache.

On fixe des quotas la deuxième année et vous payez une amende pour surproduction.

On vous donne une prime la 3eme année pour abattre la 3eme vache.

Vous n’abattez pas la vache, vous achetez un 4X4 !

BUREAUCRATIE :

Vous avez deux vaches.

Le gouvernement publie des règles d'hygiène qui vous invitent a en abattre une.

Après quoi il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l'autre, il vous achète le lait et il le jette.

Enfin il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.

Formulaire à déposer chez les bœuf carottes !

ECOLOGIE :

Vous avez deux vaches.

Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.

Vous êtes au Nirvana, en odeur de sainteté !

FEMINISME :

J’aurai peut-être du prendre deux taureaux !

Vous avez deux vaches.

Le gouvernement vous inflige une amende pour discrimination.

Vous échangez une de vos vaches pour un taureau que vous trayez aussi.

Attention c’est le début du transsexualisme !

SURREALISME :

Juste une fois !

Vous avez deux girafes.

Le gouvernement exige que vous leur donniez des leçons d'harmonica.

En guise de canard vous avez droit de faire « Meuh ».

MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE BRITANNIQUE:

Vous avez deux vaches.

Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l'autre.

La vache vivante devient folle.

L'Europe vous subventionne pour l'abattre.

Vous la donnez à manger à vos deux moutons.

Honny soit Cow mal y pense !

CAPITALISME A LA FRANCAISE:

Un peu de patience !

Vous avez deux vaches.

Pour financer la retraite de vos deux vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt:

La CSSANAB (Cotisation Sociale de Solidarité Avec Nos Amies les Bêtes)

Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire.

Pour financer le déficit, on lève un nouvel impôt sur la production du lait:

Le RAB (Remboursement de l'Ardoise Bovine).

Les vaches se mettent en grève.

Il n'y a plus de lait.

Les français sont dans la rue : "DU LAIT ! ON VEUT DU LAIT !"

La France construit un laitoduc sous la manche pour s'approvisionner auprès des Anglais.

L'Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation.

Le laitoduc ne servira jamais.

On lève un nouvel impôt pour l'entretien du laitoduc.

Là c’est vous qui devenez la Vache à lait !

CONCLUSION :

Bien choisir son modèle de gestion si vous ne voulez pas vous retrouver en tôle !

Là vous n’avez plus de vache !

P.S : Aujourd’hui, mon 5000 ème visiteur.

Merci à tous pour votre fidélité (ils se reconnaîtront)

Pour vos commentaires !

Pour vos passages (même éclair), certains ont été déçus en arrivant sur mon blog (GOOGLE naturisme) : de ne pas me voir à poil,  pourtant sur ma photo de SURICATE, je suis à poils!

Total des visiteurs : 5000    

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Alors, toujours d’accord pour manger des œufs ?

Au tout début de mes premiers pas (bien hésitants) sur la toile, j’étais tombé (sans me faire mal) sur les souvenirs d’une étudiante.

Je n’ai pas noté l’adresse de son Blog et si d’aventure elle reconnaissait ces propos ; je lui demande de ne pas m’en tenir rigueur !

J’ai trouvé ceux-ci pleins d’humour et, après un article peu ragoûtant (n’est-ce pas Sylvie, c’est quand-même  VACHEment plus sympa?) j’espère qu’ils vous feront rire et que vos abdominaux ainsi sollicités vous feront évacuer le dernier repas indigeste !

« En terminale, j'avais un prof incroyable en littérature! Je l'adorais! Sauf que l'on passait notre temps à noter les petites phrases absurdes ou juste drôles qui sortaient de sa bouche!
Voici mes préférées:

Tu peux ranger ce miroir jeune fille, on étudie Œdipe,

pas Narcisse !

Je vois qu’il y en a qui parlent, j’imagine que c’est pour vous échauffer la voix !

(Tirant les rideaux de la salle) : Je suis photophobe, si jamais vous me voyez avec des lunettes de soleil, ce n’est pas pour frimer... parfois, seulement !

Vous êtes tous des poissons panés à présent !

Si vous voulez rentrer chez vous, allez-y … Ca tombe bien, l’éducation Nationale à besoin d’argent pour s’acheter des portes avions !

A la fin du cours, on mettra en évidence la parole ennuyante du prof !

Qui est absent ? J’entends physiquement !

Voyez-vous du fond de votre conscience quelqu’un qui serait absent pour que je le note sur mon petit papier blanc ?

Je suis traité comme un pantin !

Personne n’a bossé ? Non ! Ne me dite pas ça… A trois si vous ne me répondez pas… A trois je pleure ! 1… 2 … (Intervention charitable) : Ah, MERCI Antony !

Je suis un prof castrateur ? Moi ?

Ah, tu voulais m’aider ?

Tu m’aurais bien plus aidé en te taisant !

La logorrhée, c’est la diarrhée verbale ! Veuillez vous en servir, considérez-moi comme un malade qu’il faut soigner ! Oui, j‘ai trouvé cette expression dans un très mauvais roman dont je n’ose vous citer le nom. (NDLR : ma main au feu que c’est le journal de Bridget Jones)

Tendez moi des portes !

C’est le principe de l’Aïkido, plus on est petit, plus on maîtrise !

Soyez les judokas de la pensée !

On dirait un pré au petit matin quand toutes les fleurs sont encore recroquevillées sur elles-mêmes… comme vous êtes mignons !

Quand on pense à toutes ces statues qu’idolâtraient les nazis ; ces athlètes musclées déconcerteraient même Spider man.

Vous savez il y a un côté très Oedipien dans Spider man ?

Mais à quelle heure êtes vous opérationnels bon sang ? A cette heure là, vous devriez être frais comme un œil !

Faites remuer votre engourdissement !

Ah ! Tu as remué les lèvres ! Tu veux parler n’est-ce pas ? (Il faut ajouter qu’il était chroniquement désespéré par le manque de participation.)

Je ne désespère qu’à 90%!

Vous êtes trop sonores !

Vous voulez avoir Sarkozy en face de vous !

Un peu plus de peps ! Je suis obligé de vous flageller par mon hystérie !

« Littérarité » : Et ne me dites pas que ça n’existe pas ! Ca existe « littérarité », c’est moche, mais ça existe !

Ca existe « intraséquement » ?

Arrêtez de ressembler à des paquets de lingues !

Finis ton dessin ! Tu le colorieras après !

Non…. Ne pleurez pas !

Range cette colle sinon je t’en colle une !

Je suis content de faire ce métier car j’embête mes élèves mais moi je m’amuse bien !

Ca ne sert à rien de lire un texte si on ne prend pas un cachet d’aspirine pour le comprendre… Sinon, c’est comme une glace à la fraise : ça fait plaisir sur le moment mais après on oublie !

Oh ! Défendez-vous bandes de vers de terre amorphes !

Oubliez ce qu’il y a de physique en moi. Mon corps n’est qu’un vecteur burlesque ! Je suis un pur esprit !

Je suis comme le sodium, il me faut quelque chose pour brûler !

Vous êtes des nouveaux nés en tout ! En lettres comme dans l’art d’ouvrir les fenêtres !

Il n’y a rien de plus drôle que de faire lire Rousseau à des élèves de 16 ans… Rousseau est le seul auteur à faire allusion à ses masturbations : (trouvez moi le passage !) »

Non content de manger des fruits et légumes gorgés de pesticides ou de boire de l’eau de plus en plus polluée (voir mon article du 15 juin : Polluez , il en restera toujours quelque chose) , nous ne sommes pas à l’abri de retrouver dans nos assiettes des produits avariés !

Trente tonnes de viande avariée ont été saisies samedi dans un entrepôt à Bezons (Val d'Oise), ce qui constitue un "record" en France, a-t-on appris mercredi 29 novembre de source policière.

La viande était reconditionnée puis revendue "telle quelle" sur les marchés d'Ile-de-France ou sous forme de plats cuisinés ou reconstitués.

Les deux gérants de la société ont été interpellés sur place et déférés devant la justice à l'issue de leur garde à vue.

C’est directement en tôle qu’il fallait envoyer ces deux « salopards » ; je me serai porté volontaire pour améliorer l’ordinaire du pain sec et de l’eau et les gaver avec leur « Merde » ; je n’aurai pas pris des pincettes ou des baguettes !

Mon bon cœur leur aurait donné en guise de dessert pour la digestion, une petite omelette de Phallus impudique à la forte odeur de viande pourrie et pour les féliciter de n’avoir pas gaspillé de la bouffe, je leur aurai offert un bouquet de Rafflesias,

(fleurs géantes dont le diamètre peut dépasser 60 cm et qui dégagent à maturité une repoussante odeur de viande pourrie).

Ces irresponsables gouvernés par l’Argent nous entraînent vers un futur lugubre !

Y a celle qui mange les huîtres avec les couverts,

qui ne met pas de citron dessus pour ne pas se salir les mains, qui a la bouche pincée, le chignon bien tiré,

qui parle à l'imparfait, d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître: La Précieuse!

Y a celui sans les couverts, de l'entrée au dessert, qui se suce les doigts après avoir décortiqué le poulet, qui utilise ses index comme des baguettes, qui parle la bouche pleine, du dernier résultat du Tiercé, qui finit le plat, qui sauce avec le pain, qu'en redemande et qui remercie en rotant: Le Rustre!

Y a celle qui regarde les plats passer, qui picore dans son assiette quelques radis de décoration, qui est à l'eau, qui rouspète quand sa mère lui dit de manger plus, qui a les omoplates qui ressortent,

qui travaille bien en cours, qui n'aime pas les photos et qui n'attend qu'une chose: que le repas cesse enfin, et que Noël s'achève: L'Anorexique!

Y a celui qu'en a plein la moustache qu'il a bien garnie, qui boit, mange, de tout avec plaisir et le sourire aux lèvres, qui parle de sa vieille ferme où il élève des oies et fait son propre foie gras, qui a ramené 3 bouteilles de pinard de son vigneron, qui a une bedaine qui fait plaisir à voir et les joues des marins pêcheurs: Le Bon Vivant!

Y a celle qui n'a pas le temps de manger, elle supervise, elle ramène les plats, elle apporte les suivants, elle remplit les verres,

s'assure que toute le monde va bien, mange à sa faim, elle picore entre deux services, de toutes les façons elle n'a plus faim d'avoir préparé cette bouffe à foison: La Maîtresse de Cérémonie!

Y a celui qui mange sans plaisir, par ennui, comme on allume cigarette après cigarette, il suit patiemment l'ordre des plats: les huîtres, le foie gras, les crevettes, la dinde, la bûche. Il mange doucement mais sûrement, accompagne ses mets de quelques gouttes d'alcool raisonnables qui lui permettent de garder de la place pour le plat suivant: Le Marathonien!

Y a celle qui, si elle arrêtait de parler, pourrait commencer à manger, elle fait l'animation pendant que les autres plongent leur nez dans leurs assiettes pour ne pas avoir à rebondir, elle raconte sa dernière virée au Printemps en détail, de l'arrivée dans l'ascenseur de l'aile gauche, en passant par son "failli tomber" au 5ème étage entre le rayon chaussures homme et le rayon sous vêtements enfant, en arrivant au paiement à la caisse où la vendeur a osé lui demandé une pièce d'identité pour son chèque: La Pipelette!

Y a celui qui demande s'il peut emporter un bout de volaille avec lui, puisqu'il en reste, qui ramène sa bouteille de vin à "peine entamée", qui a glissé dans sa poche de costard quelques cure-dents qui resserviront toujours, qu'à pas amené de cadeaux car il les a commandés par Internet et qu'ils ont eu dû retard dans la livraison:L'Avare!

Y a celle qu'a pas faim parce qu'elle a un noeud dans le ventre, un vide à la place du coeur, elle rêve, s'imagine ailleurs, elle veut que ça passe, ouvrir les cadeaux et se tirer le rejoindre car Noël sans lui, c'est pas sa fête à elle: L'Amoureuse!

Y a celle qu'aime pas les fruits de mer parce que ça sent le sel, qu'est contre le gavage des oies et ses dérivés, qu'est allergique au caviar, qui trouve que la dinde aux marrons c'est trop tradition, qui pense que le vin est trop piquant, qu'aurait jamais fait ce choix de nappe, qui se demande qui a commandé une bûche au chocolat, qui finit avec de la purée jambon bio: L'Emmerdeuse!

Le plus important est de bien choisir le pays où l’on mange le mieux !

Le Massif du Caroux, au cœur du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc est constitué par un plateau culminant à 1091m,

limité à l'ouest par les Gorges d'Héric,

à l'est par les Gorges de Colombières,

au sud par la vallée de l'Orb.

L’homme y a laissé des traces de son passage.

Tombes mégalithiques,

sentiers dallés,

bergeries, jasses,

de nombreuses châtaigneraies y étaient exploitées (murs, terrasses).

De nombreuses sources vont alimenter des ruisseaux qui iront grossir l’Orb.

Dans les environs, des villages.

Dio

Le château,

a été longtemps la demeure des Seigneurs de Dio qui sont des descendants ou des ancêtres du Cardinal de Fleury Ministre de Louis XV.

La forteresse est construite a proximité d'un site Wisighotique.

Un écrit fait mention d'un manoir "Castel Viel" dont Théodebert Roi d'Austrasie en fit le siège en 532.

Boussagues

Ils étaient bien 3 000 à y vivre au XIVe avant que la peste ne fasse de furieux ravages. Aujourd’hui, le hameau de Boussagues, beauté dressée sur son rocher, ne compte plus qu’une quinzaine de familles.

Ce paradis moyenâgeux a su, malgré les affres du temps et le non respect des hommes, garder toute son âme et sa particularité. Et ses villageois tiennent à le préserver dans son écrin naturel. Si la totalité des bâtisses, datant du XVIe et du XVIIe sont des propriétés privées (comme son superbe château fort du XIIe),  rien n’empêche une balade au fil des ruelles.

Les façades de pierre, l’église romane, le cimetière, la tour, les enceintes et les portes médiévales,

les passages voûtés, les fenêtres à meneaux sont de purs plaisirs pour les yeux.

Il est cependant considéré comme l’un des plus beaux. Des vestiges gallo-romains y subsistent encore (table de sacrifice druidique, voies romaines, scène de théâtre antique).

Son château fort, édifié en 1150, était la propriété des seigneurs de Boussagues, alliés aux Thésan-Poujol défenseurs de la religion catholique pendant les guerres de religion.

(sources : guides du midi).

St Pierre de Rhédes

Villemagne l’Argentière

son pont du diable

Le cirque de Mourèzes

On est confronté à des rencontres insolites

On peut y croiser des fantômes !

Et une fée !

Pas besoin d’un cheval,

pour aller à la découverte de ce paradis, une bonne paire de chaussures et le monde vous appartient.

Je vous avais parlé des « Faux Culs » lors d’un précédent billet, je dois vous avouer que nos élus ne sont pas mal dans leur genre !

Les échéances électorales étant très proches, nos hommes et femmes politiques ont revêtus leurs plus beaux atours de courtisan.

«Ménager, caresser, amadouer, capter les amours-propres, les intéresser et les gagner à sa cause, c'est tout l'art du courtisan et les trois quarts de l'art du diplomate ». (AMIEL, Journal, 1866)

C’est à celui qui fera le plus de ronds de jambe, et nous graciera de son plus beau sourire dans le seul but de nous séduire, en nous promettant que cette fois-ci, promis, juré, il ou elle ne tombera pas dans les erreurs du passé, le paradis est pour bientôt.

Dans le genre : « Je vous ai compris ! » on n’a pas trouvé mieux.

Ah ! Bon ! Comme c’est bizarre d’avoir mis si longtemps à nous comprendre. Personnellement, j’ai depuis longtemps compris que la vaseline, je préférais l’utiliser pour mes lèvres gercées que de la mettre là où ils pensent afin de me « baiser » une fois de plus !

Je ne tiens pas à décourager ceux ou celles qui apprécient (avec ou sans vaseline) de communier les yeux fermés à cette pratique, pour ma part j’ai décidé d’apprendre le bilboquet.

C’est moins dangereux et, quand j’en aurais assez de me faire taper sur la main par une boule qui ne se logera pas là où je veux, il me suffira de dire « Pouce ! Je ne joue plus, ça fait trop mal ! ».

Nos politiques sont passés maître dans l’art et la manière d’être de parfaits courtisans.

Le mot de « courtisan » a été emprunté à l’italien, par l’intermédiaire de la cour pontificale d’Avignon (1309-1378). L’ouvrage (Il Cortegiano « Le parfait courtisan ») de Baldassare Castiglione, publié en 1528 et traduit dans toutes les langues européennes a contribué

à répandre ce mot.

Sous Henri III, la bonne recette pour être un parfait courtisan était autant prisée que le bilboquet.

« Prenez trois livres d’impudence, mais de la plus fine, qui croît en un rocher qu’on nomme front d’airain, deux livres d’hypocrisie, une livre de dissimulation, trois livres de la science de flatter, deus livres de bonne mine ; le tout cuit au jus de bonne grâce, par l’espace d’un jour et d’une nuit, afin que les drogues se puissent bien incorporer ensemble : après il faut passer cette décoction par une étamine de large conscience ; puis, quand elle est refroidie, y mettre six cuillerées d’eau de patience et trois d’eau de bonne espérance. Voilà un breuvage souverain pour devenir vrai courtisan, en toute perfection de courtisanisme ».

Henri Estienne (Deux dialogues, 1578)

Deux siècles plus tard, Montesquieu, dans l’esprit des lois, en 1748, nous en donne une autre définition :

« L’ambition dans l’oisiveté, la bassesse dans l’orgueil, le désir de s’enrichir sans travail, l’aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l’abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l’espérance de ses faiblesses, et plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans. »

Je terminerai mon propos par cet extrait du Mariage de Figaro de Beaumarchais (27 avril 1784) :

Figaro : J’étais né pour être courtisan.

Suzanne : On dit que c’est difficile.

Figaro : Recevoir, prendre et demander, voilà le secret en trois mots.

Parmi ces exemples, quelques expressions ne sont plus d’actualité, mais nos courtisans ont de l’imagination pour les mettre au goût du jour.

Et si une femme était en passe d’être élue ; ne serait-elle pas tentée de se déguiser en EVE, pour nous présenter le fruit de la tentation ?

Quand le ver est dans le fruit, difficile de l’en déloger, il est trop tard !

Le vieux mot latin gratia se rattache à une racine indo iranienne à valeur religieuse, d’où le sanskrit gir, « chant de louange », et le grec charisma. Il désignait à la fois le don des dieux, leur faveur pour les créatures et la reconnaissance des hommes pour cette faveur. D’où une évolution complexe, dont témoignent d’autres mots : congratuler, gratuit, gracieux. La notion de bonté divine s’est estompée au profit de celle de pardon et de reconnaissance, puis de charme physique.

Les trois Grâces (en grec, les Charites). Divinités antiques de la nature, elles avaient un don de plaire communicatif. Chez les grecs, le culte d’Aglaé l’éclatante, Euphrosyne la joyeuse, Thalie la florissante comportait des concours de poèmes et de musique. Assistantes d’Aphrodite, déesse de l’Amour, elles ont été beaucoup célébrées par les poètes, comme Pindare leur disant :

« Avec vous, tout devient charmant et doux. Par vous l’homme est sage, l’homme est charmant ».

A l’époque archaïque, elles sont toujours représentées vêtues. Plus tard, notamment à l’époque hellénistique (IIIe siècle av. J .C) et romaine, le motif le plus répété et fréquemment reproduit à la Renaissance et dans les temps modernes est celui de la ronde des Grâces nues, peut-être sous l’influence iconographique du jugement de Pâris.

La reine Catherine de Médicis eut la singulière idée de demander au sculpteur Germain Pilon de réaliser le groupe des trois Grâces, très légèrement vêtues, pour servi r de piédestal à l’urne contenant le cœur de feu Henri II, son époux. L’artiste, dit-on statufia ainsi la reine elle-même et deux de ses amies : la duchesse d’Etampes et Mme de Villeroi.

L’urne a disparu, mais on peut admirer au Louvre ce chef-d’œuvre de la Renaissance

Si tu utilises « Ctrl » ou « Alt », fais le avec délicatesse ; tu nous as déjà fait un accident de F1 !

Pour le « Del » : Á toi de voir si tes griffes ne vont pas y laisser des traces !

Devise adoptée en 1429 par le duc de Bourgogne Philippe le Bon (1419 – 1467), lors de son troisième mariage, avec Isabelle de Portugal.

AVOIR, très utilisé comme auxiliaire, ce qui en affadit la signification, a aussi des sens particuliers moins employés, mais beaucoup plus forts : « posséder », à titre de richesse ou de bien ; « obtenir pour partenaire amoureux », « posséder charnellement » (sens fréquent jusqu’au XIX e siècle) ; « surpasser ».

AVOIR, fut très employé comme mot de la stratégie amoureuse du XVIIIé siècle, surtout par les mâles, et non sans prétention : ainsi le chansonnier Jean-Joseph Vadé (1720 – 1757) eut-il affaire à un Don Juan de salon, qui lui déclara avec un accent affecté et bizarre :

- J’ai e-u la comtesse de …, j’ai e-u la belle madame de …

- Que me racontez-vous là ? Jupiter fut plus heureux que vous, il a e-u i-o., répondit Vadé.