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Grains de sel
28 février 2014

Exposition "Simon Hantaï" au Centre ¨Pompidou de Paris...!

DSC06216A(Les baigneuses 1949)

"Parmi les premières peintures réalisées peu après l'arrivée du peintre à Paris, Les Baigneuses est une œoeuvre singulière, avec ses couleurs tendres, ses figures flottant sur de grands aplats bleus et verts, et surtout par l'alliance de ses influences picturales a priori éloignées les unes des autres.

 

DSC06216CDepuis Cézanne, le thème des baigneuses est devenu un motif propice au libre agencement des couleurs et des formes. De même, chez Matisse on pense ici à la Danse de 1910 et, plus encore, par la disposition frontale des personnages, à la Musique , les nus sont des prétextes pour expérimenter les rapports entre lignes et couleurs. Dans la toile de Hantaï, on retrouve aussi le rêve matissien d'un paysage idyllique.

 

DSC06216BMais plutôt que par Cézanne ou Matisse, qu'il connaît encore peu à l'époque, la fraîcheur de ce tableau lui a sans doute été inspirée par le périple en Italie. Il est influencé par la peinture médiévale siennoise, les fresques de Giotto à Padoue et, surtout, par les mosaïques de Ravenne. Les baigneuses, disposées frontalement sur la surface picturale, en reprennent les formes simplifiées. Hantaï interprète ce qu'il a vu en Italie avec les termes de la modernité".

 

Panorama 1(Sexe-Prime. Hommage à Jean-Pierre Brisset, 18 septembre 1955)

"Durant ses premières années parisiennes, Hantaï se rapproche des Surréalistes dont il a pu connaître les expérimentations en Hongrie, tant elles ont eu de répercussions internationales. En fréquentant Breton et son entourage, il commence à peindre des formes organiques et teste différentes techniques, collage, grattage... Rapidement il se détache du groupe pour s'intéresser à l'abstraction énergique de Georges Mathieu

 

DSC06213Cet, plus encore, à celle de Jackson Pollock dont il a pu voir des œoeuvres exposées à Paris en 1951. Hantaï se lance alors dans la création de grandes toiles dominées par un expressionnisme gestuel dont, principalement, "Sexe-Prime. Hommage à Jean-Pierre Brisset". Peinte à l'aide de son « outil-réveil » un cercle de métal récupéré d'un vieux réveil avec lequel il gratte la dernière couche de peinture appliquée , la toile laisse apparaître des rubans clairs sur un fond sombre qui circulent et s'entremêlent sans fin. Hantaï développe cette pratique gestuelle pendant quelques années, jusqu'à se libérer aussi de l'expressionnisme de Pollock".

 

DSC06208A( Peinture (Écriture rose), 1958-1959 )

"Dans les toiles réalisées autour de 1958, Hantaï associe au geste des petites touches qui peu à peu vont l'évincer, au profit d'un autre moyen de couvrir la toile : l'écriture. Initialement superposées, petites touches et écriture vont être dissociées et pratiquées parallèlement dans les deux immenses toiles jumelles qui marquent un tournant dans son œoeuvre". Pendant un an, à partir de la fin de l’année 1958, Hantaï les peint en effet simultanément, l'une le matin et l'autre l'après-midi. Il recouvre la première d'une fine écriture à peine lisible, transcription de textes religieux, esthétiques, philosophiques qui constituent son univers spirituel de l'époque, appliquant sur la seconde une couche de peinture noire qu'il racle avec son « outil-réveil ». L'une donne ainsi à voir une grande surface claire, à la tonalité rose bien qu'aucune peinture rose n'ait été utilisée, –mais des « couleurs liturgiques rouge, vert, violette et blanc… » , parsemée de quelques signes, une tache de feuille d'or qui évoque les fonds des primitifs italiens, une éclaboussure que l'artiste apparente à l'encrier de Luther, une croix grecque et une étoile de David.

 

DSC06228A( À Galla Placidia)

L’autre, plus sombre, laisse entrevoir une croix claire en son centre qui exprime la religiosité de l'artiste mais aussi partage la toile en quatre. C'est cette croix qui vaudra, bien plus tard, son titre à l'œoeuvre, en souvenir du plafond du Mausolée de Ravenne visité dix ans auparavant. Offertes par Hantaï, l'une au Musée national d'art moderne en 1985, l'autre au Musée d'art moderne de la Ville de Paris lors de la donation de 1998, elles sont réunies dans l'exposition comme elles l'étaient dans l'atelier du peintre lors de leur création".

 

DSC06202(Série "Meuns")

"Avec la série des Meuns (du nom de la petite commune où il vient de s'installer), commencée en 1967, s'opère la synthèse entre ces deux forces centrifuge et centripète. Là, la toile est nouée en plusieurs endroits, creusant de larges espaces en réserve qui permettent aux grandes formes colorées de pleinement respirer. Le Meun de Nîmes, avec son éclatante et sensuelle couleur lilas, constitue l'un des plus beaux exemples de cette respiration de la couleur.

 

DSC06201Cette série se situe dans la continuité des dernières gouaches découpées de Matisse, en particulier les Nus bleus que Hantaï a pu voir exposés au Musée des arts décoratifs en 1961. Mais à la différence de Matisse, comme le souligne Dominique Fourcade, chez Hantaï, c'’est le pliage qui fait ciseaux".

 

DSC06233A(Tabula, 1980  )

"Les Tabulas sont les dernières peintures réalisées par Hantaï, de 1973 à 1982. De très grand format, elles sont composées grâce à un pliage orthogonal fixé par un système de nouage. Une fois dépliées, elles présentent un réseau de carrés ou de rectangles d'une seule couleur, imprégnée de manière irrégulière, faisant vibrer la lumière sur la toile".

Autres toiles présentées, que j'ai à l'inverse des "Meuns", "Tabulas", beaucoup plus appécié (ainsi que les baigneuses et Sexe Prime, décrites ci-dessus),

 

DSC06220(Femelle-Miroir II, 1953  )

 

DSC06223a( Période surréaliste )

 

DSC06227A(Période gestuelle)

 

DSC06222a

(Narcisse collectif)

 

DSC06219(L' arbre des lettres)  

Source: Plaquette exposition.

Pour ceux ou celles qui veulent avoir un panorama plus complet de l'expo, et qui ne sont pas partis en courant, je les invite à visionner (en plein écran) le montage photo suivant:

 

(Musique de la vidéo : Franco Fagioli « Vo solcando un mar crudel», de l’opéra Artaserse de Leonardo Vinci).

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25 février 2014

Ça commence à sentir le sapin pour nos socialistes… !

DSC08559a

Voilà bientôt 2 ans que l’on se farcit ces incapables,

 

6ministredelaréeducation(Caricature Miss Lilou)

heureusement que ce gouvernement est en train de se casser la gueule,

 

1déclinfrance(Caricature Miss Lilou)

il faut dire qu’à sa tête pour conduire la politique gauchisarde,  nous n’avons pas un as du volant ; c’est droit dans le mur qu’ils vont précipiter la France.

 

DSC08553aUne faible majorité avait voulu faire revenir la bête qu’on croyait enterrée après Mitterrand, résultat on a eu les mêmes avec leurs travers… !

 

DSC08556aAvec ceux qui s’en mettent plein les poches,

 

2réformefiscalemagiquexcf(Caricature Miss Lilou)

pendant qu’on nous demande de nous serrer la ceinture.

 

DSC08554aIl faut dire que je ne vois pas beaucoup de différence chez nos élus :

« Tous pourris »

c’est ce que je pense de plus en plus et je ne suis pas le seul.

 

3 congrés(Caricature Miss Lilou)

Regardez comme ils ont changé, eux qui ont promis d’être à l’écoute du peuple, (ça c’était pendant la campagne électorale), et qui une fois au pouvoir ne pensent qu’à préserver tous leurs avantages en monnaie bien sonnantes… !

 

DSC08551aD’après Nostradamus nous devrions avoir un remaniement du gouvernement pour créer un électrochoc avant les élections municipales qui s'annoncent mauvaises pour les socialos-cocos. J’en rigole d’avance car ils vont nous refiler d’autres comiques qui veulent avoir leur part de gâteau.

 

DSC08557aRien n’a changé, toujours des pauvres élus qui se plaignent d’une surcharge de travail pour de misérables émoluments ne leur permettant pas de s’enrichir avec au final être des incompris par la France d’en bas, celle qui travaille ou qui a bossé pour une retraite de misère… !

 

DSC08552aIl ne reste que l’espoir d’un vrai changement lors des prochaines élections, notamment des européennes,

 

4(Caricature Miss Lilou)

mais attention à faire le bon choix et ne pas tomber dans le travers consistant à redonner le pouvoir à ceux qui durant des décennies s’en sont mis plein les poches en balançant aux chiottes leurs promesses électorales… !

DSC08558bDans le pire des cas, ne pas revoter la confiance à ceux qui dévalorisent notre pays.

 

5libertinfrançois(Caricature Miss Lilou)

Je ne sais pas si comme moi, vous êtes un peu pessimiste, mais j’ai peur d’être déçu par l’éclosion du nouveau bébé qui risque de ressembler à un vilain petit canard… !

 

coq-poule(Dessin Lawson Wood)

En attendant, ayant la trouille de voir à nouveau  le boulet me passer à côté des oreilles,  ce qui provoquerait un immense courant d’air,  j’ai demandé à Madame Suricate de me tricoter un grand cache misère,

 

La_Domination_masculine_affiche(Si vous êtes inéressés, je peux vous envoyer le modèle)

afin de protéger le peu de tunes que j’ai encore de côté et ne pas les voir s’envoler.

Nota Bene: Les caricatures anciennes sont parues au début du XXème siècle et sont de A.Lemot ou d'Henriot. Elles sont un parfait témoignage que malgré les ans, rien ou presque n'a changé...!

19 février 2014

Une pause en musique… !

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*(Matthias Höfs et votre Suri)

Un peu débordé par des soucis personnels, je n’ai pas eu le temps de vous mettre un billet sur l’art contemporain, comme vous les aimez. Pour vous faire patienter, une vidéo où vous pourrez apprécier la virtuosité de :

 

baerwind hoefs

(Matthias Höfs et Christoph Baerwind)

Matthias Höfs (premier à partir de la droite) et de Christoph Baerwind (second à partir de la gauche),  lors d’un concert avec le German Brass. J’ai eu l’immense plaisir lors d'un séjour à Schwerin de voir et d'entendre ces deux trompettistes.

La vidéo du German Brass:

 

Pour ceux qui n’auraient pas vu la vidéo du concert de Schwerin, je vous la mets avec sur la photo, de gauche à droite :

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Andre schoch, Marina Sagorski, Matthias Höfs, Christoph Baerwind

* Ne voulant pas voler la vedette à Matthias Höfs, j'ai préféré garder l'anonymat d'autant que je n'ai pas trop de temps pour répondre aux sollicitations d'autographes...!

11 février 2014

Palais de Tokyo, Intense Proximité, Biennale 2012, j'y étais, suite...!

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(Photo Palais Tokyo, vu du Palais Galliera)

Je vous ai laissé quelques jours, pour éliminer les déchets de l’ingestion contre votre gré de chefs d’œuvres de l’art contemporain. Maintenant que vous avez été vacciné, je peux vous envoyer le menu principal à consommer avec modération, afin d’en savourer chaque miette.

Que la fête commence : Bon appétit… !

 

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(Ulla Von Brandeburg, « Death of a king»)

Une rampe de skate parée d’un patchwork de couleurs vives. Pour une fois, la couleur domine… !

 

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(Michael Buthe, sans titre)

 

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(Monica Bonvicini "Subfaciem")

S’il est vrai que dans la chaine in n’y a pas de plaisir, sauf à être maso,  alors pourquoi se gêner… ! Je vous demande de lire le billet dans son intégralité (vidéo comprise) avant de vous déchainer...!

 

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(Camille Henrot : « Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs ? »)

 

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J’ai de suite pensé à une exposition d’Ikebana (art floral japonais).

 

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 (Dominic Lang “Sleeping city”)

 

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(Vue d’ensemble)

 

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Serait-ce une nouvelle version de la belle et la bête ? J’avoue que je n’ai pas encore compris la symbolique du plateau de la table entre cette femme et le chien. Si vous avez trouvé, merci de bien m’en faire part, je mourrai moins idiot.

 

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(Cécile Beau)

 Cet arbre mis à nu dans son intégralité, ne cache rien de son squelette, est-ce une forme d’autopsie pour nous faire prendre conscience que pour nous épanouir, nous devons nous ancrer sur des racines profondes et par la même occasion nous sensibiliser à la présence du monde  végétal, poumon de la vie… ?

 

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(Emmanuelle Lainé : « Stellatopia »).

Y a t-il eu une éruption d'un volcan, sommes-nous à Pompéi ou Herculanum...?

 

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 (Reynaud Dewar : « Some Objects Blackened  and a Body Too»)

Je veux bien que quelques objets aient été noircis, mais le buste de la femme dans sa blancheur virginale…?

 

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 (Nicholas Hlobo)

 

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 (Georges Adéagbo)

(Murs d’un chambre d’adolescent en plus grand… ?)

 

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 (Oyvind Fahlstrom : Cinq heures du soir : Chili 2 »)

 

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 (Sarkis : « La frise de guerre »)

 

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(La frise de guerre de Sarkis)

 

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(Muntadas : « L’œuvre »)

Son œuvre murale reprend les titres des journaux internationaux, sérieux et reconnus, tels que The Guardian, The New York Times, The Observer etc. Faut-il y voir la dénonciation de leur influence sur leurs lecteurs par une instrumentalisation des discours dominants. Entretenir les peurs a toujours été un marché porteur. Ici, les mots "peur", "panique", "terreur" y sont mis en avant.

 

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(Terry Adkins « Mahri-Pahluk»)

 

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(Jewyo Rhii. Wall to Talk to "Big black man, small black man")

 

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(Drôle de lit de…?)

 

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 (Huma Bhabha, « Jhukarjodaro »)

 La plus grosse sculpture présentée, me fait penser à  un morceau d'une ancienne sculpture, un peu comme le pied d’une statue monumentale d’un pharaon.

 

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Je terminerai ce billet, par les œuvres qui sans m’avoir emballé m’ont interpellé.

 

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(El Anatsui « Tiled flower garden »)

Les matériaux tels que les capsules et papiers d’emballages métalliques que nous utilisons quotidiennement sont recyclés dans l’artisanat africain.

 

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(Détails)

El Anatsui en a réalisé de gigantesques rideaux,  mettant en avant le savoir faire africain en matière de recyclage. Il expose à travers le monde ses réalisations.

 

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(Batoul Shimi, « le monde sous pression »)

Je vois à travers le travail de cet artiste marocaine, un regard à double sens, le premier  sur la *pression en divers endroits du monde, où si l’on essaie  d’ôter le couvercle trop vite, sans en avoir fait baisser la pression, et  si l’on n’y prend garde elle va nous exploser en pleine figure.

 

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(Détails)

 Dans un deuxième temps, une allusion avec un retour en arrière à ces cocottes minutes ou bouteilles de gaz qui ont été utilisées lors d’attentats terroristes. Danger toujours présent, face à la menace terroriste,  et  au déséquilibre énergétique des pays de notre planète, sources de tensions.

 

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(Thomas Hirschhorn « Outgrowth »)

*  Un peu comme cette œuvre de Thomas Hirschhorn, vue lors de l’expo : « Les maitres du désordre »  au Musée du Quai Branly, avec ses globes terrestres tuméfiés nous montrant un aperçu des désordres du monde.

 

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Avant de vous parler de l’artiste qui m’a bien plu, je vous invite à faire une petite halte et vous désaltérer au bar de l’expo, avec un jus de pomme ou de poire.

 

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(Annette Messager)

« S’inspirant tout autant du cinéma, de la danse, de l’art brut, de *Fluxus, des arts de la rue ou du surréalisme, Annette Messager conçoit des installations théâtrales qui mettent en scène un merveilleux répertoire de formes et de matériaux : animaux empaillés ou en peluche, photographies ou dessins de fragments corporels, patchworks de tissus figurant des organes pendant du plafond, etc.

 

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Ses objets assemblés apparaissent comme des fétiches, talismans ou reliques, issus d’un monde relevant autant du conte de fées que du grotesque. Les œuvres d’Annette Messager oscillent d’un extrême à l’autre, dans une série d’antagonismes: attraction et répulsion, tendresse et cruauté ou protection et possession. Son approche, faussement naïve, relève plutôt de l’art de la parodie et de la magie : antidotes au train-train quotidien qu’elle élabore dans son salon, sa chambre ou son studio, ses installations dérangent avec poésie une société trop bien réglée par un savant mélange d’autobiographie et de fantastique ».

 

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(Photo de l’artiste par Marie Clerin)

* Fluxus est un mouvement d'art contemporain né dans les années 1960 qui touche aussi bien les arts visuels que la musique et la littérature, par la réalisation de concerts, d'événements, la production de livres, de revues, la confection d'objets. Initié par **George Maciunas, qui en inventa également l'appellation, Fluxus participe aux questionnements soulevés par les formes d'arts qui voient le jour dans les années 1960 et 1970 : statut de l'œuvre d'art, rôle de l'artiste, place de l'art dans la société, notamment. L'humour et la dérision sont placés au centre de la démarche et participent à la définition de Fluxus comme un non-mouvement, produisant de l'anti-art ou plutôt un art-distraction.

** George (Jurgis) Maciunas est un artiste, galeriste et éditeur américain d'origine lituanienne, né à Kaunas (Lituanie) le 8 novembre 1931 et mort à Boston (Massachusetts) le 9 mai 1978)».

Source : La triennale.org

 

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Personnellement, j’y ai vu un retour à mes années de jeunesse, avec ces peluches vues chez des amis mais qui n’ont jamais reçu mes confidences des premières années sombres où suite au décès de ma sœur le noir et les larmes ont bercé mon quotidien. Peluches inaccessibles et vêtements noirs ne peuvent que vous cantonner à rechercher la couleur hors de l’enfer familial. Premiers émois d’adolescence où les filles ne portant pas comme de nos jours des jeans, la moindre jupe colorée flottant au vent nous incitait à deviner voire à entrevoir le paradis caché et comme le dit Alain Souchon dans sa chanson : « Sous les jupes des filles », nous livrer à un jeu de dupes… !

« Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles ».

Si vous êtes arrivé ici sans vous enfuir, vous avez droit d’aller regarder sous les jupes des filles en visionnant la seule vidéo de cette expo, consacrée à Annette Messager.

Nota Bene : Si après avoir lu l’intégralité de ce billet et visionné la vidéo vous avez la migraine, c’est que vous avez fait l’effort d’essayer de comprendre les messages pas toujours clairs de l’Art dit contemporain ; je vous rassure je n’ai pas tout compris… !

Et comme le disait Marcel Duchamp :

« Le mot exposer ressemble à épouser »

Comme la mariée est toujours belle, vous pourrez dire j’y étais aussi… !

7 février 2014

Palais de Tokyo, Intense Proximité, Biennale 2012, j'y étais...!

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Le Palais de Tokyo a plus de 10 ans déjà ! Pour son anniversaire en 2012, il a fait peau neuve et s’est agrandi. Ce palais à l’aspect déroutant, décalé,  avec ses 22 000 m2, est devenu le centre d’art le plus vaste d’Europe. Décrié, mal aimé, incompris, à tel point que pour certains il est considéré comme un « Anti musée ». Pour sa réouverture,  son commissaire général, Okwui Enwezor, aujourd’hui directeur de la Haus der Kunst (Maison de l’Art) à Munich avait choisi comme concept :

La Triennale 2012 avec :

« Intense Proximité »

 

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(Peter Buggenhout, *The Blind leading the blind, )

Dès  l’entrée, mon regard est attiré par une énorme masse noire flottante, vaisseau fantôme interstellaire en lévitation,  sortie de l’imagination de Peter Buggenhout. Un assemblage hétéroclite de ferrailles, tôles tordues, bouts de filets et autres déchets, semblant  avoir été récupérés après un bombardement ou l’explosion d’un navire… ? N’est pas César qui veut, même si je pense à ses compressions.  * Perso, je préfère le tableau de Pieter Breughel.

 

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Je me demande si cette effrayante forme métallique, enrobée par la lumière abondante des grandes baies vitrées

 

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qui en amplifie sa terrifiante masse comme celle des débris d’un vaisseau spatial en désintégration,  ne va pas se décrocher  et  me tomber  sur la tête.  Ici la beauté ne sera pas accrochée aux cimaises et mise en avant. La couleur est annoncée, la laideur sera dominante. Il paraitrait que cette sculpture représenterait le poids de l’obscurité de l’art. On ne peut être plus clair, pour le moment, je suis dans le noir complet, elle n’éclaire pas la lanterne de mon inexpérience en art dit contemporain.

 

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L’immersion est  immédiate, pas le temps de prendre la température,  je suis de suite dans le bain, on ne m’a pas fait  passer par des paliers intermédiaires d’accoutumance. J’ai la désagréable impression  d’errer entre un chantier de bâtiment, un Bric à Brac digne d’un marché aux puces, un dépôt de ferrailleur ou un marché aux fleurs. 

 

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(Camille Henrot) « Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs ? »

C’est assez surprenant, déroutant et même anxiogène  de me promener, disons déambuler  dans cet immense squat,  parmi les visiteurs égarés qui semblent être à la recherche d’une issue de secours.  Pas de parcours fléché, je découvre  les œuvres au gré de mes  divagations,  je m’étonne, de prime abord rien ne semble m’accrocher, pour rapidement me poser la question :

Mais qu’est-ce que je fous ici… ?

La laideur des lieux encore en travaux, des murs bruts de décoffrage,  m’incitent à accélérer la visite.

 

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Je me demande quelle première impression peut ressentir un visiteur qui découvre pour la première fois « l’Art Contemporain » dans cette atmosphère glauque.  Un tel désordre,  dans ce patchwork, ne peut  qu’encourager le néophyte à aller voir ailleurs, tant la majorité des œuvres ou installations paraissent hermétiques. Trouver le sésame d’accès à la démarche de l’artiste, sans son aide ou celle d’un guide,  voire de fiches explicatives me parait «Mission impossible».

 

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Partant de ce constat, je me bornerai dans un premier temps à insérer quelques photos sans explications, tout au plus le nom des artistes quand j’ai pris le temps de les noter. J’ai volontairement ignoré de photographier  des « immondices », ne voulant pas employer le mot œuvre, je pense à la salle où sont exposées des photos  de Jean  Luc Moulene « Les filles d’Amsterdam ». 

 

courbet

Courbet:  (L'origine du monde)

Le tableau «L’origine du monde » de Courbet ne m’a jamais choqué (il choque encore, la Poste vient de s’ opposer à l’édition d’un timbre avec ce tableau), il n’en a pas été de même avec ces photos en grand format de prostituées, jambes écartées, ne cachant rien de leur gagne pain.  Je ne fais pas partie des grenouilles de bénitier qui, au moindre centimètre de corps dévoilé, demandent à cacher le sein qu’elles ne sauraient voir, mais à mon humble avis, ces «Erotica» ont plus leurs places dans les sex-shops, à moins qu’on ait voulu me convaincre que j’étais moi-même un voyeur dans ce  bordel ambulant… !

 

cerveau

Si vous êtes arrivé à cette origine sans vous décourager, ou vous faire des nœuds dans le cerveau, je vous invite à patienter, jusqu’à ce que je mette de l’ordre dans mes idées, vu que c’était en juin 2012. Vous aurez le droit de revenir.

A SUIVRE… !

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4 février 2014

Nos quartiers Vikingangnisés ont des talents… !

images

Je voulais changer de registre et vous mettre un billet « aux petits oignons » comme vous les aimez sur l’art contemporain, mais une fois de plus j’enrage, à tel point que si ça continue, je vais devoir prendre des vacances, par exemple en Allemagne du nord, qui n’a pas encore été envahie par les Vikingangs des banlieues.

 

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(Caricature Partrais...?)

On avait ces jeunes désœuvrés qui allumaient des feux de poubelles, ou de voitures, mais on en a d’autres qui trouvant ces petits amusements entre-amis devenus relourds, se sont reconvertis en:

"Plus con que moi, t’es mort… !"

alex

(Caricature Alex, merci Elina, je n'ai pas résisté...!)

Il y a quelques jours, Farid le marteau (pas le lanceur de marteau) s’est distingué avec Oscar le chat, il vient de se voir invité en pension complète (gite et couverts) pour 1 an ;  il va avoir le temps de revoir sa technique en taule.

 

handicapé

(Photo extraite de la vidéo avec un beau Viking, qui a pris des coups de soleil...!)

La relève pour les jeunes talents du cinéma est assurée, ces moins que rien, *vêtus de survêtements et de casquettes, n’ont rien trouvé de mieux que de mettre en ligne une vidéo de leurs exploits où ils se sont filmés en train d’agresser un handicapé.

* il n’y a pas que la tenue vestimentaire typique de ces « racailles » le langage:

« Ptdrr tout a l'heur regardez skon a fait a un handicapé chui mort »,

est tout autant révélateur qu’ils ont passé plus de temps dans la rue que sur les bancs de l’école.

Quid : J’aimerai savoir quelle éducation (s’ils savent encore ce que ça signifie) les parents leurs ont transmis… ?

 

ecole

(Caricature Yral)

Quand dans une société dite civilisée, certains parents n’assument pas leur rôle d’éducateur et se déchargent sur l’école, cette société est en déclin.

 

interdits

Et ce n’est pas avec nos gouvernants actuels qu’on va  voir un changement des mentalités quand on sait que nos libertés sont chaque jours de plus en plus réduites… !

Pour ceux qui doutent de la provenance de ces Vikingangs, je vous mets un extrait de la vidéo.

 

Inutile, de venir me dire que je suis "raciste", je ne fais que reporter des faits connus, qui ont fait la une des médias...! Il serait temps qu'un vent nouveau vienne assainir cette pourriture qui gangrène nos valeurs. Marianne, réveille toi...!

 

2 février 2014

Farid Ghilas surnommé "Farid de la Morlette", et le Djihad version animaux...!

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(photo extraite de la vidéo)

Ce connard,  n’a rien d’autre à foutre que de tenter de « massacrer » un pauvre chat en le balançant en l’air ou contre un mur.

 

index

Oscar a miraculeusement survécu à son jeu barbare...!

Cet abruti qui doit comparaitre ce lundi risque deux ans de prison et jusqu'à 30 000 euros d'amende pour «sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux» en attendant il a été incarcéré.

Je me pose une question :

Et celui qui a filmé la scène,  qu’est-il devenu… ?

Je vous mets la vidéo d’oscar au refuge de la SPA , qui peut être visionnée par tous, ne comportant pas d’extraits de la vidéo du taré.

(Vidéo de BFMtv)

Quand je vois que de tels connards s'amusent à martyriser les animaux, comme certains chasseurs, les toréadors et autres détraqués, j'enrage et le mot est faible...!

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(Photo perso)

Nota Bene: Ce tortionnaire ne peut même pas bénéficier du statut de "Présumé innocent", vu qu'il nous a fourni les preuves irréfutables de son délit.

 

Farid-la-mouette-farid-ghilas-peine-de-mort-3

(Photos de sa page Facebook, et de son profil)

Farid Ghilas
Bâtiment n°5, résidence de la Maurelette
218 chemin Sainte Marthe
1 bd Pierre Dramard 13015 MARSEILLE
13014 MARSEILLE

fariddu13@hotmail.fr
+33616905956
+33491038547

Qu'il est beau le Farid, si j'étais certain qu'il aille à la messe, (hélas, j'ai comme un gros doute), je remettrai ma soutane et je lui redonnerai le bon dieu sans confession, plus innocent que ce mec, difficile de trouver...! Encore un qui achète ses fringues à Emmaus...!

J'invite le maximum de mes visiteurs à consacrer un billet (même court), ou de relayer cette info par tous moyens à leur disposition afin de porter à la connaissance d'un maximum de personnes les agissements de ce moins que rien...!

Lundi 3 février:

Verdict:  1 an de prison ferme pour avoir joué à la pelote basque avec Oscar.«Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai fait le con, je regrette», a déclaré à l'audience Farid Ghilas. Mon con joli, c'est un peu tard, il fallait t'exciter tes neurones pour savoir si tu n'étais pas en train de déconner...!

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