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Grains de sel
bordeaux
9 avril 2015

Clac, Clac, Clac : il suffit de suivre le rythme… !

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Je ne vais pas vous imposer un troisième billet sur l’art religieux, au risque de mettre en doute mon athéisme. Dans le cadre de « La Guinguette mobile »,

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une soirée était organisée sur la place Pey-Berland (qui jouxte la cathédrale St André et la mairie de Bordeaux).

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Après diverses animations, la soirée se terminait par un bal musette animé par le groupe « Clac, Clac, Clac). Même si on était loin de la musique classique et de Mozart, les trois musiciens n’ont pas ménagé leur peine pour convaincre les nombreux spectateurs à se lancer sur la piste. Si le cœur vous en dit, vous pouvez entrer dans la danse… !

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21 octobre 2014

Les amateurs de « Pipi » « Caca » « Boudin » ont de beaux jours devant eux… !

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Dan Finsel artiste américain, à l’occasion des 50 ans du jumelage Bordeaux-Los Angeles,  a été invité au CAPC de Bordeaux  pour sa 1ère exposition solo en France.

Passé le beau tapis bleu de l’entrée de l’expo,

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et trois cadres accrochés dans une salle, on est de suite confronté à un gros tas d’argile représentant un immense « trou de balle » de dinosaure sorti de l’imagination de l’artiste.

Un écran télé diffuse en boucle une vidéo montrant Farrah Fawcett fouissant la glaise avec le sculpteur américain Keith Edmier, sensé représenter les fantasmes du père. Et pour nous enfoncer le nez dans ce cloaque une grosse bouse bien étalée à laquelle ne manquaient que les mouches vrombissantes…!

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Heureusement que le CAPC de bordeaux, comme tout lieu accueillant du public dispose de toilettes, car j’avoue qu’à voir ces grosses « merdes » exposées, un besoin pressant m’a incité à m’y rendre. Si le cœur vous en dit mais, à vos risques et péril, un aperçu de ce bas –œuvre… !

(Avez-vous vérifié l'état de vos chaussures avant de lire la suite...?)

Autre invité, Carter Mull met les visiteurs face à une installation dense mêlant des peintures, des sculptures lumineuses accrochées au plafond,

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une vidéo, un dessin mural de 4 mètres de long,

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(De quoi y perdre son latin...!)

et des centaines de pages imprimées jonchant le sol.

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Il soulève des questions artistiques dans un domaine de la reproduction où l’obsolescence de l'image  est désormais inéluctable. Source: Extrait plaquette exposition.

Un montage vidéo-photo de ce que vous avez manqué… !

Perso, après avoir vu (heureusement sans *débouser le moindre €), les fabricants de P.Q parfumés à la lavande ont de beaux jours devant-eux.

* Lapsus volontaire, convenant mieux à débourser… !

11 octobre 2014

Exposition d'Aaron CURRY « Bad Brain » au CAPC Bordeaux… !

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Bad Brain, est la 1ère exposition à caractère rétrospectif de l’artiste américain Aaron Curry.

Il marie notamment des formes modernistes

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à des références culturelles spécifiques illégalement tirées de publicités trouvées à Los Angeles et sur internet.

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 Ses sculptures totémiques,

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peintures et collages quasiment tous tagués

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font fusionner la mémoire du cubisme, du surréalisme

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et de l’art précolombien avec le graffiti,

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l’image digitale et la culture people, ou encore avec le cinéma de science-fiction, des legs du folklore américain et le style tordu des comics des années 1950. Source : Plaquette exposition :

Je vous invite à regarder le montage vidéo-photos, plus complet de cette exposition qui a été organisée dans le cadre des cinquante ans du jumelage Bordeaux-Los Angeles. Musique de la vidéo: Extrait de la Sonate Op. V n° 12 « La Follia » d’Arcangello Corelli sur les conseils d’une Grenouille qui se reconnaîtra… !

6 octobre 2014

Chicano Dream (Art Chicano) au Musée d’Aquitaine de Bordeaux… !

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(Tableau de Jaime « Germs » Zacarias)

En 2014, les villes de Bordeaux et Los Angeles célèbrent le 50ème anniversaire d'un jumelage. Dans ce cadre, le Musée d'Aquitaine présente plus de 70 œuvres majeures de l'art chicano,

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(Tableaux de John Valadez)

témoins du mouvement social, politique et culturel qui anime les mexicains américains depuis les années 1960.Cheech Marin, réalisateur et scénariste installé à Los Angeles a accompagné les plus grands de ces artistes.

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(Tableau Shizu Saldamando)

Chicano Dream est une invitation à comprendre ce long processus à travers une partie des œuvres de sa collection et d'importants prêts privés.

Le terme « Chicano », dérivé de l’indien mechicano (ou mexicano), fut longtemps employé avec mépris par les Anglo-Américains

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pour désigner les travailleurs mexicains recrutés en masse par les compagnies ferroviaires et agricoles, dès la fin du XIXe siècle.

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(Détail tableau de Zacarias)

Les barrios, les souvenirs d’enfance, les scènes de la vie quotidienne,

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la symbolique culturelle et religieuse

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(Crânes des processions des « Dias de los Muertos »)

sont-ils autant de sujets permettant l’affirmation et la prise de conscience d’une identité propre.

J’ai découvert avec grand plaisir le travail parfois, très coloré, à la limite de l’agressivité de ces artistes, à découvrir jusqu’au  26 octobre.

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Le montage vidéos-photos, plus complet de la plupart des oeuvres présentées pour vous faire une idée de l’Art Chicano, (à regarder en plein écran).

 

3 octobre 2014

Mes lointains cousins, les ragondins… !

 

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Le long des quais de la Garonne, à Bordeaux, des navires de croisières,

 

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viennent accoster pour y déverser leur flot de touristes.

 

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en remplacement de ces vieux bateaux, témoins d’un autre temps,

 

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attendant une hypothétique réparation… !

 

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Même les grues semblent figées, regrettant le temps où elles déchargeaient les nombreux bateaux de commerce.

 

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De vieilles péniches, faute de naviguer, offrent le logis.

 

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Il y a même l’arche de Noé de Farewell, artiste revendicateur, issu du « Street art » venu s’échouer près de la bases sous-marine.

 

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Seuls quelques vieux voiliers, comme le Belem, parcourent les océans et viennent s’arrimer non loin du pont d’Aquitaine qui leur interdit de naviguer plus loin.

 

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La péniche chargée de convoyer les morceaux de l’A380,

 

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doit attendre  la marée basse qui laisse apparaître des épaves

 

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pour se glisser entre deux arches du vieux pont… !

 

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Toutes ces activités ne semblent point déranger des ragondins qui font le bonheur des touristes.

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29 septembre 2014

Le port de Bordeaux par Pierre Lacour (1804)… !

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Dans les toutes premières années du XIXe siècle, Pierre Lacour, désireux de peindre le port de sa ville natale, choisit de représenter les nouveaux quartiers des Chartrons et de Bacalan. C’est aux Chartrons en effet que se sont installés les Anglais, Irlandais et Allemands qui vont être à l’origine du développement du commerce des vins et des armements bordelais vers les Iles.

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(Musée d'Aquitaine)

Lacour accorde autant d’importance à ce qui se passe sur l’eau qu’à ce qui se passe sur terre, d’où une division du tableau en deux parties à peu près équivalentes. Avant de commencer sa toile, le peintre a observé toute cette activité sur le vif et réalisé de nombreux croquis dont il tirera ces silhouettes pleines de mouvement et de vérité.

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En outre, il se révèle être un merveilleux paysagiste, sensible aux nuances changeantes de l’eau du fleuve et de l’immense ciel, mélangeant vérité et poésie dans son portrait de la ville.

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Lacour se montre bon observateur de l’activité du port et de l’architecture de la ville et ethnographe attentif aux différentes catégories sociales et à l’infinie variété des métiers. De ce point de vue, son tableau est une sorte de photographie du port en 1804.

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« Les promeneurs sont nombreux, foule mélangée, toutes classes sociales confondues. D’élégants cavaliers côtoient le bouvier au lent traîneau ; des bourgeois en promenade croisent une porte-panières ; un couple peut-être nouvellement arrivé en ville pour y chercher du travail vient de dépasser un mendiant auquel deux jeunes enfants de famille aisée font la charité.

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Dans cette foule anonyme, Lacour introduit des portraits de personnages identifiables, dont lui-même (avec sa fille tenant une ombrelle, adossé à la barrière en train de prendre des croquis), son fils, (en bas à gauche à côté du petit chien). Sur les berges du fleuve, les travailleurs s’affairent. Les charpentiers de marine radoubent la coque à moitié renversée d’un canot.

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Lacour a peint l’embarcation endommagée en prenant soin de différencier les planches nouvellement placées qui sont plus claires. Devant le canot deux femmes bavardent tout en récupérant dans leurs tabliers les copeaux de bois tombés du rabot. Sur le quai un charretier, le fouet levé,

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encourage ses chevaux attelés l’un derrière l’autre à une charrette lourdement chargée de pavés de grès arrivés de Dordogne par le fleuve. Un peu plus loin, on distingue les pierres de taille destinées à la construction des immeubles et les barriques qui sont roulées sur les quais.

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Au delà du bâtiment de l’octroi le déchargement se poursuit. L’activité du port est tout aussi frénétique : des hommes travaillent sur un grand bateau à fond plat appelé allège, qui sert à décharger les navires en rade. Une plate-forme soutient la passerelle qui permet de débarquer les merrains, planches destinées à la tonnellerie.

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Les gabares sont chargées de pierres de taille et de tonneaux collectés dans les petits ports fluviaux du Médoc. L’incessant va-et-vient des canots à voile assure le transport des voyageurs de qualité entre la ville et les grosses embarcations mouillées au milieu du fleuve. A gauche Lacour a représenté l’hôtel Fenwick,

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construit en 1795, d’où part la rangée de maisons du XVIIIe siècle qui suivent la courbe du fleuve. » Source :(Agnès BIROT)

Je vous invite à visionner le montage vidéo-photo de ce tableau (à regarder en plein écran pour en apprécier les détails).

28 août 2014

Aria de la Suite pour orchestre en ré majeur de J S Bach par Michaël Matthes… !

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Dans le cadre du Festival d’orgues d’été, j’ai eu le plaisir d’écouter Michaël Matthes interpréter, sur l’orgue Dom Bedos en l’Abbatiale de Sainte Croix de Bordeaux,

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(Abatiale Sainte Croix)

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(Porche central)

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(Détail façade)

L’Aria de la Suite en ré majeur de Jean Sébastien Bach. Je vous invite à visionner cet extrait du concert.

21 août 2014

Petit intermède musical sur les Quais à Bordeaux…!

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J’ai eu le plaisir de rencontrer ce jeune musicien qui m’a fait passer un agréable moment. Le soir venu, les Bordelais et les touristes aiment se promener le long des quais de la Garonne, avec une vue splendide sur la place de la Bourse et son miroir d’eau.

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Sans oublier sa fontaine

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Au loin le nouveau Pont Chaban Delmas attire le regard.

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Sur le quai d’honneur, le Belem était amarré pour sa dernière nuit avant de hisser les voiles vers de nouveaux horizons… !

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Une courte vidéo de ce musicien.

18 août 2014

Départ du voilier Belem de Bordeaux…!

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Le voilier Belem a fait escale pendant 3 jours au quai d’honneur de Bordeaux.

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Ce matin, j’ai assisté sans mes lointains cousins, les ragondins,

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au départ et à son passage sous le nouveau pont Chaban Delmas.

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Je vous invite à visionner le montage vidéo de son départ.

29 janvier 2014

Poussin et Moïse, du dessin à la tapisserie… !

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L'exposition Poussin et Moïse, (du dessin à la tapisserie) à la Galerie du Musée des Beaux Arts de Bordeaux,  a présenté pour la première fois en France la tenture complète de L'Histoire de Moïse, d'après Nicolas Poussin (1594-1665) et Charles Le Brun (1619-1690). Les tapisseries sont de grandes dimensions (environ 4m sur 6) et sont en laine et soie rehaussées d'or. Dès 1683, les ateliers royaux de la manufacture des Gobelins entreprennent la réalisation de la nouvelle tapisserie sur l'histoire de Moïse à partir de huit tableaux de Nicolas Poussin,

 

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alors considéré comme le plus grand peintre français et de deux de Charles Le Brun,Premier peintre du Roi : Le Buisson ardent et Le Serpent d’airain.

 

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Le serpent d’airain est peint par Charles Le Brun entre 1649 et 1650, pour son ami le collectionneur Le Noir,  il est conservé à Bristol. Les dix tapisseries, de cette prestigieuse commande royale ont été prêtées par le Mobilier National et représentent :

Moïse exposé sur les eaux - Moïse sauvé des eaux - Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon - Le Buisson ardent - Moïse changeant en serpent la verge d’Aaron - Le Passage de la mer Rouge - La Manne dans le désert - Le Frappement du rocher - L’Adoration du veau d’or et Le Serpent d’airain .

La tapisserie intitulée Moïse changeant la verge d’Aaron en serpent a été confectionnée à la manufacture des Gobelins dans l’atelier de Jean Lefebvre en 1685.

 

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Elle est tissée en haute-lisse, de laine et soie rehaussée d’or. Elle a pour modèle une huile sur toile de Nicolas Poussin, peinte après 1645 et conservée au musée du Louvre.

 

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Dans ce passage du livre de l’Exode, Moïse veut convaincre Pharaon de laisser sortir son peuple d'Égypte. Pour prouver que cette requête provient de Dieu, il change en serpent le bâton de son frère Aaron devant Pharaon et ses prêtres.

 

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Ceux-ci parviennent à faire la même chose grâce à la magie, mais leurs serpents sont aussitôt dévorés par celui de Moïse. Dans le tableau de Poussin, l’affrontement entre puissance divine et croyances païennes est traduit visuellement par une composition symétrique claire et rigoureuse.
Pharaon se tient à gauche, assis sur un trône et entouré de sa cour. Au centre, les serpents des prêtres sont dévorés par celui de Moïse.

 

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Tout à droite, face à Pharaon, Moïse et Aaron désignent les serpents tout en levant un doigt vers le ciel, pour expliquer que ceci est l’œuvre de Dieu.
Les gestes et les expressions sont extrêmement lisibles, traduisant ainsi la surprise ou l’indignation des magiciens, et l’assurance de Moïse et Aaron. Cette œuvre témoigne également d’un goût prononcé pour la reconstitution historique :

 

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le grand bâton tenu par un des prêtres est par exemple un "tau "surmonté d’un ibis noir et blanc égyptien. En un curieux mélange, l’imposante architecture du fond, le mobilier et les vêtements sont au contraire d’inspiration grecque et romaine.

 

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(Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon)

La tapisserie reproduit le thème du tableau de Nicolas Poussin peint en 1647,

 

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a été tissée à la manufacture des Gobelins par l’atelier de Jean Jans fils en 1685.
D’après le texte de l’historien Flavius Josèphe, Moïse est sauvé des eaux par la fille du Pharaon. Un jour, elle amène Moïse, alors tout jeune enfant, à son père. Elle annonce à ce dernier qu’elle songe à faire de Moïse son fils et l’héritier du royaume.

 

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Elle met l’enfant entre les bras de Pharaon, qui pose son diadème sur la tête de Moïse,  mais Moïse jette le diadème à terre et le piétine. A ce spectacle, le Grand prêtre reconnaît l’enfant qui entraînera l’abaissement de la puissance égyptienne et il se précipite pour le tuer.
Poussin place cette scène dans la pénombre du palais, devant d’imposantes tentures.

 

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Un groupe d’hommes, à droite, se tient derrière Pharaon étendu sur un lit. À gauche, des demoiselles de compagnie entourent la fille de Pharaon, assise face à son père. C’est au centre que se déroule l’action : le prêtre, poignard levé, est sur le point de frapper Moïse.

 

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Deux femmes sauvent l’enfant in extremis, l’une en retenant l’homme enragé, l’autre en s’emparant de l’enfant.
Les différences de traitement entre tableau et tapisserie se perçoivent facilement.

 

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Un paysage est créé dans la partie supérieure gauche de la tapisserie tandis que la scène se déroule en huis clos dans le tableau. De même, le drapé jaune du fond, intraduisible dans la tapisserie, est devenu un rideau aux plis lourds, au dessin ornemental complexe et aux nombreuses variations de couleurs. Il n’est plus une paroi de fond, mais un élément bien présent de la composition.

 

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(Le serpent d’airain)

Il s’agit de la deuxième tapisserie tissée d’après Charles Le Brun sur les 10 qui composent la tenture complète. La composition en est simple. Le peuple juif est harassé, décimé, apeuré.

 

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Massés sur la droite, des hommes et des femmes supplient Moïse.

 

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Bras levé dans sa toge rouge, en haut à gauche, celui-ci désigne un long serpent de bronze enroulé autour d’un arbre, destiné à sauver les siens.

Sources: Galerie Musée des Beaux Arts de Bordeaux.

De peur que ce billet par trop de détails devienne indigeste et encourage certains à fuir comme ils le font pour mes billets sur l’art contemporain, j’arrête là les explications en invitant les plus courageux ou curieux à visionner le montage vidéo photos. Afin de ne point altérer les coloris des tentures, l’éclairage était réduit et l’utilisation de flashs interdit, ce qui ne m'a pas  facilité les prises de vues et peut expliquer la qualité médiocre des vidéos.

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