Lors de mon dernier séjour en Allemagne, j’ai assisté au départ et à l’arrivée d’un rallye de véhicules anciens de collection : Le Sunflower Rallye 2015.
J’avoue, n'étant pas un spécialiste, avoir galéré pour identifier avec précision presque tous les véhicules; heureusement qu’un commissaire de l’organisation Mr Zander Gerhard,
(Mr Zander avec le drapeau à damiers)
m’a fourni gracieusement la brochure de l’organisation (grand merci pour votre aide).
Ce rallye se déroulait sur deux jours en deux étapes.
Je vous mets le 1er montage vidéo, (suite à une remarque de Vi revolte, je supprime les deux autres qui feront partie d'une suite, et rendent difficile le chargement du billet) avec l’identification et le bruit des moteurs de ces véhicules.
Bon, pour une fois vous n’aurez pas de la musique d’orgue et d’odeur d’encens… !
Un cerf abattu gisant entre deux adolescents à l'arrière d'un pick-up siglé de l'Office national des forêts (ONF). L’auteur du cliché a été choqué d’avoir été invité à aller se promener ailleurs : « Vous ne pouvez pas aller plus loin, c'est une zone de quiétude pour les cerfs, vous devez rebrousser chemin », sans grand ménagement, à sortir d'une zone dédiée normalement à la tranquillité des cerfs en cette période de brame et de voir un pick-up repartir en nous offrant ce spectacle. On évacue les manants pour que les riches puissent chasser tranquillement. Nous retournons au moyen-âge. Ce pays devient fou !
Accident de chasse à Bras dans le Var : le blessé a 87 ans
(Photo perso)
Ce mercredi autour de midi, un homme âgé de 87 ans a reçu une balle dans le genou. L'accident s'est déroulé pendant une battue au sanglier à Bras, dans le Var. Ils devaient être une bonne vingtaine de chasseurs pour cette battue au sanglier. Dans le lieu-dit du Tombereau à Bras (Var), (La société de chasse en hommage au « Pépé » aurait l’intention de le rebaptiser en « Tombeau du Pépé »), un chasseur a tiré sur l'un de ses compères. Caché dans un buisson, l'homme a probablement bougé, le chasseur l'a pris pour du gibier et a tiré. La balle s'est logée dans le genou gauche. Le blessé ne portait pas le gilet fluorescent obligatoire, ce qui est assez fréquent chez ceux qui pratiquent la chasse "à l'ancienne". Des écolos font courir la rumeur que le fauteuil roulant muni d’un gyrophare était peint en jaune fluo… !
Exemple de régulation sauce chasseur… !
Le renard, contribue à l’élimination naturelle des petits rongeurs, quant à cette jeune biche, ce bon régulateur l’a confondue avec un spécimen de plusieurs années.
En attendant la société de chasse de ce « Rambo », pourra envoyer une gerbe en forme de papillon, voir l’exemple ci-dessous, en guise de dédommagements… !
(La régulation méthode viandards...!)
Les chasseurs n’aiment pas la concurrence. Ils n’aiment pas les animaux non plus, de façon générale, car comment auraient-ils le cœur de les abattre. Tout être humain normalement constitué ne peut que tomber en arrêt devant la beauté d’un cerf ou d’un daim, sortir ses jumelles et les regarder vivre voire leur tirer le portrait avec un APN. Il faut être un pervers voire un malade pour aimer leur tirer dessus.
Je citerai Théodore Monod qui disait :
« Depuis que la chasse est devenue un loisir, et non plus une nécessité vitale, c’est en effet devenu un crime. »
Surtout lorsqu’on laisse les mains libres à ces saigneurs pour infliger à leurs proies toutes les souffrances qu’ils veulent… ! Sans oublier leurs méconnaissances des animaux chassables.
Je fais allusion à ce cheval :
( Chevreuil tiré par un chasseur aviné ou miro...?)
Le chasseur aime tuer les chevreuils… Comment ça ce n’est pas un chevreuil ? Dans tous les cas, c’est bien un chasseur qui l’a abattu, à moins de vingt mètres. Et voici les mots que le chasseur a livrés aux propriétaires du cheval : « J’ai entendu du bruit dans les broussailles. J’ai vu quelque chose de noir et j’ai tiré ! »
Que l’on ne me parle pas ici du rôle régulateur des chasseurs qui veille aux équilibres écologiques !
La nature est capable de se réguler elle-même si on ne vient pas la perturber.
(Caricature Bar)
Force est de constater un certain nombre de pratiques néfastes, et malheureusement tolérées, voire encouragées. Je pense au nourrissage, aux lâchers de gibiers quelques jours avant l’ouverture de la chasse de la part de quelques sociétés de chasse qui sont préjudiciables à la nature, aux agriculteurs, à la sylviculture, aux propriétaires forestiers dont les communes et aussi, à la majorité des chasseurs qui contestent ces dérives manifestes motivées par des intérêts financiers et le but de contenter des viandards.
(Caricature Catherine)
Leurs deux principaux arguments actuels sont la « régulation » et la « gestion » de la faune. Les chasseurs n’iraient donc pas chasser pour le plaisir, comme loisir, mais pour une corvée de gestion-régulation ? Qui peut croire qu’en lâchant dans la nature chaque année des centaines de milliers d’animaux d’élevage (perdrix, faisans, lièvres, etc.), en nourrissant la faune (l’agrainage, qui augmente la reproduction) et en détruisant systématiquement les prédateurs (dont le rôle est justement de réguler leurs proies), les chasseurs fassent œuvre de régulation ? Je me permets d’insérer cette vidéo très édifiante sur le nourrissage.
« Ces chasseurs ces assassins » de « Passion animale et végétale ».
Les chasseurs font du mal aux animaux sauvages et n’entendent pas qu’on les prive de l’exquise jouissance de voir des corps palpitants vomir leur dernier sang dans une souffrance atroce avec in fine la photo… !
Allant même et là on atteint l’ignominie, mettre un fusil dans les mains d’un gamin et le faire poser. En matière d’amour de la nature il est difficile de faire mieux… !
Dans le même temps, des habitants de nos campagnes, victimes des exactions cynégétiques, découvrent qu’en milieu rural leur sécurité, leur quiétude, leurs droits fondamentaux sont bafoués au profit de la caste des porteurs de fusils qui occupe l’espace.
Bien sûr, le fait de chasser sur le terrain d’autrui constitue une contravention de cinquième classe, mais combien de procès-verbaux sont-ils dressés chaque année ? Le tir par arme à feu en direction des habitations et à portée de fusil est prohibé, ainsi que le tir sur les routes et chemins publics. Mais quelle répression salutaire sanctionne ces manquements ? Ne nous étonnons pas qu’il y ait des accidents.
(Caricature Catherine)
Le passionné de belote ou de pétanque affirme clairement qu’il lui est très agréable de jouer aux cartes, aux boules , jamais un chasseur n’aura l’honnêteté de dire qu’il trouve passionnant d’aller tuer les animaux de nos campagnes ou forêts , car il se doute que c’est bien peu convainquant. Ainsi, les chasseurs ont inventé plusieurs prétextes, dont la plupart sont fort éloignés de leur réelle motivation. Ouvertures de la chasse, assemblées générales et fêtes de la chasse constituent autant d’occasions aux fédérations des chasseurs de s’exprimer dans les médias, de s’introduire dans les écoles sous le fallacieux prétexte de défenseurs de la nature.
(Les chasseurs sont ouverts à la discussion...!)
La réalité de la chasse est, quant à elle, rarement exposée au grand public : ce loisir est inadmissible d’un point de vue éthique, il provoque un préjudice écologique important, et il accapare et insécurise la nature.
(Caricature Carali)
En effet, pour l’accident de Revel en Isère, soyez sûr qu’on va nous enfumer en nous disant que toutes les règles de sécurité étaient respectées pendant cette battue au gros gibier (la chevrotine n’étant pas efficace contre les perdrix) que ce jeune n’avait pas à se trouver sur ce chemin puisqu’il se trouvait dans l’axe de tir du tireur. Malheureusement, il a fallu qu'une vilaine grosse pierre dévie St Plomb et facilite le boulot pour St Ricochet… !
Et comme chaque année l’hécatombe continuera avec la bénédiction de nos gouvernants… ! Ce billet a été réalisé à partir d’idées, commentaires, caricatures, vidéo, photos, réactions suscitées par les exploits des chasseurs, glanés sur le Web ainsi que mes ressentis pour évacuer ma colère et mon profond écœurement.
J’entends déjà les critiques: “Suri n’arrive pas à sortir des églises... ! ». Je vous l’accorde, mais que voulez-vous je n’allais pas laisser l’occasion de retourner dans la chapelle du château de Schwerin qui venait d’être rénovée.
Notamment son plafond étoilé, chaque étoile ayant été payée par des donateurs.
(L’orgue)
(La chaire)
(Détail)
(Les deux tribunes centrales)
(Les armoiries)
(Le chœur et les fonds baptismaux)
(Vue d’ensemble)
Il m’a été impossible de faire une photo plus élargie, étant donné tous les auditeurs du concert présents. De même les deux vidéos du concert ne vous montrent que l’orgue centrale et le plafond, mon APN étant posé sur les genoux.
Une vue de la cour centrale, actuellement en plein travaux, et non accessible
en raison de fouilles dans les fondations.
Je laisse la visite de la chapelle, pour vous inviter à regarder et écouter dans un 1er temps : “La Sonate la Leone” pour deux orgues » de Cesario Gussago.
Si vous n’avez pas fui, une autre vidéo, avec J.S Bach: « Wer nur den lieben Gott läβt walten” et Gaetano Felice Piazza dans une Sonate à deux orgues.
Il n’y a pas qu’en Allemagne qu’il y a des églises, j’ai profité des Journées du Patrimoine pour visiter celle de Châtenay de l’architecte Peronnet qui a été consacrée le 21 octobre 1862. Surprenant contraste qui oppose son aspect extérieur sobre et austère à son intérieur, riche et éclatant.
Rouge, bleu, vert et or, voûte d'ogives, colonnes et murs sont couverts de décors peints au pochoir.
Ils associent étoiles à cinq branches, motifs géométriques stylisés et floraux. Le mobilier liturgique, de style néo-gothique est en fonte moulée et peinte.
(Chaire)
(Autel)
(Très joli ciborium en bois sculpté.)
Plusieurs artistes étrangers ont participé à la décoration intérieure, exceptionnel pour l’époque. Deux scènes ont été exécutées par l'artiste germanique Johann Lange en 1892,
(La présentation de la vierge)
(La mort de Joseph)
Le Père Combalot, pour qui rien n'était trop beau,
(Vitrail le représentant offrant l’église)
décida, sur la suggestion d'un ami, de doter l'église d'un carillon de 18 cloches qu'il commanda à la maison Ernest Bollée au Mans et une autre , la plus grosse, au fondeur Lyonnais Valette .Un clavier mécanique, sans pédalier fut posé et relié aux cloches ancrées dans les fenêtres du clocher,
cas extrêmement rare et unique en Rhône-Alpes, car chaque cloche pèse entre 7kg , pour la plus petite, et 520 kg pour la plus grosse . C’est actuellement le plus ancien carillon en France, la Révolution ayant envoyé à la fonte les cloches et les carillons de tout le pays. Il est resté intact, et ses qualités lui ont valu d'être classé monument historique en juillet 1991. Situé dans le clocher, le carillon est composé de 19 cloches :
à sol3 à sol5 avec 4 dièses do#4 - fa#5 - do#5 - fa#5, dont l'une provient de la Maison Valette à Lyon.
à 4 cloches : sol3 - la3 - si3 - ré4 (suspendues à des jougs en bois dans la chambre des cloches) sonnent à la volée (système électrique), et les 15 autres sont fixées par des boulons à des poutrelles métalliques scellées dans les murs des 2 ouvertures du clocher, côté ouest.
Le clavier en bois de l'époque est situé en dessous des cloches, ses dimensions sont : hauteur=1m - largeur=0,82m - profondeur=0,24m. Chaque touche du clavier est reliée au battant d'une cloche par un système de transmission mécanique composé d'un fil métallique, dont la tension est réglable, et d'une équerre directionnelle (ce système a été installé lors de la restauration, l'ancien probablement un système à fils brisés, ayant disparu). Je vous invite à visionner la vidéo qui vous donnera un meilleur aperçu architectural et musical de cette église.
Désolé, pour l’écho lors de l’enregistrement près du clavier ; les carillons sont prévus pour être écoutés de l’extérieur, mais je tenais à vous montrer les mécanismes.
On ne change pas les habitudes d’un mécréant, aussi avant de vous mettre des vidéos sans encens, vous devrez vous laisser bercer par les chants grégoriens de la vidéo, en fin de ce billet. Tout d’abord quelques vues de cette charmante ville traversée par le fleuve Elde,
appelée « Stadt der Backsteingotik » la ville gothique en brique.
(Rathaus-Hôtel de Ville)
(Ancien bureau de Poste)
(Maison à colombages, Zinnhaus in der Langen Straße 24)
(Volksschulhaus von 1892: Fritz-Reuter-Schule)
(Fontaine)
(Collège)
N’ayant eu que 10 mn pour visiter St. Georgenkirche, vous n’aurez droit qu’à :
(Vue de la nef centrale)
(Retable, fin du XVème qui doit être restauré)
(Triumphkreuzgruppe, Croix de triomphe vers 1480)
(Le Wockersee)
Maintenant j’allume les cierges et l'encens...!
Panneau central du superbe retable de Marienkirche
(Fonts baptismaux en bronze de 1365)
(Chaire renaissance)
(Chaire, détails)
Orgue avec buffet en bois sculpté)
(Motif voute)
Je vous invite à visionner la vidéo de la Marienkirche, qui vous donnera plus de détails.
Je n’ai pu m’empêcher de m’approcher de ces deux hérons, occupés à pêcher. Dommage, c’était au crépuscule, la lumière n’était pas excellente, mais le résultat, un héron avec une prise.
Lors du billet précédent, je vous avais parlé d’une compétition de bateaux ; lors de ce week-end de « Naumachies » de notre siècle, un groupe local de chanteurs traditionnel «De Schweriner Klönköpp»
est venu se faire apprécier des anciens ; j’avoue qu’il faut être natif du coin pour apprécier toutes les subtilités de ce dialecte. Rien à voir avec le Festival « Place2bee » qui a fait s’éclater de nombreux teuffeurs
(Certains ont autant eu mal aux cheveux qu’aux esgourdes avec toutes les Beers ingurgitées ) ce qui a été un bon entrainement en prévision de la prochaine Oktoberfest,
et empêché le voisinage de s’endormir, j’épargnerai vos oreilles et vous aurez droit sans boules Quiés à un aperçu depuis l’autre rive d’un lac. Puisqu’on est dans les breuvages festifs, je vous épargnerai un reportage sur la weinfest ou Winzerfest (Fête des vendanges),
où les amateurs étaient presqu’aussi nombreux que les cadavres juchant le sol, à venir s’arsouiller avec les vins des Vignerons du Rheinland-Pfalz. Comme quoi les Allemands ne boivent pas que de la bière… ! Dans un autre registre lors d’une promenade nocturne dans le Schlosspark,
une fois de plus, mes portugaises m’ont permis de faire quelques vidéos (hélas de l’extérieur à partir d’une butte, trop tard pour entrer dans la zone, de plus c’était la fin du concert) d’un groupe très connu en Allemagne Revolverheld, je regrette de ne pas avoir eu l’information avant… ! Lors d’un autre week-end j’ai pu filmer des voitures anciennes de collection du SunFlowerRallye 2015,
si vous avez les moyens de casser votre tirelire, je vous mets en contact avec le commissaire de l’Adac d’Hambourg Gerhard Zander qui m’a facilité la tache en me donnant la documentation sur les voitures.
Ayant tellement de chose à vous raconter, j’allais omettre de vous parler du SommerMärchen, (Conte d’été) une sorte de fête médiévale avec des stands, et des animations où j’ai tout particulièrement apprécié le groupe Cocolorus Diaboli
Pour vous mettre l’eau à la bouche (désolé, j’ai horreur du pinard), un vidéo d’une petite promenade à Parchim
Je ne vais pas vous imposer un billet sur des compositions de scrapbooking , ou vous étaler tout mon harem avec les « Tofs » de la Smala d’un suricate râleur, quoique d’afficher sa vie privée c’est très tendance, surtout quand le bouche à oreille des concierges peut vous amener à être invité à une émission de téléréalité très prisée des ramollis du bulbe… !
Au risque de ne point attirer de visiteurs et de les voir (du moins pour les commentateurs) se réduire en peau de chagrin, ce sera encore un billet consacré à une exposition. Celle, très belle de peintures et sculptures qui a été organisée par « Arts et Lettres de France », dans l'ancienne église St Rémi de Bordeaux.
Merci à Philippe Lambert et d’autres artistes pour leur autorisation de mise en ligne des montages photos. Lors de mes deux visites, j’ai pu dialoguer avec de nombreux artistes, notamment :
Anne Karine Derenne dite « Aka », qui à travers ses réalisations nous invite à explorer nos propres souffrances.
(L’amour en cage- Equilibre de la vie)
(Equilibre de la vie-Crucifixion mentale des temps modernes)
Christelle Ottaviano
(Abstract)
Christelle m’a invité au vernissage d’une autre exposition au « Poisson Rouge »
Pierre-Charles Harpillard
(Encre sur papier- Sans titre)
Philippe Lambert dit « Plamlac, qui a été enthousiasmé par mes montages et avec qui j’ai pu échanger longuement sur son implication dans l’organisation de cette exposition. Ses cordages font plus vrai que nature à tel point que j'ai d'abord pensé à des photos.
(Bacalan-Le crabe-Ombre et lumière)
Flore Bruic-Depes, la Présidente de la section « Beaux Arts ».
(Naissance d’une cigale)
Arlette Entz
(Le regard et les hirondelles de Saigon)
Hugues Joseph, ancien pharmacien qui utilise de nombreux pigments minéraux dans ses toiles.
(La grotte-L'arbre au pantin)
(L'arbre au pantin, détail)
Anne Maillet, qui arpente les rivages après de fortes pluies, à la recherche de ses trésors.
(Bois flottés)
Pour ceux qui sont intéressés par ce genre de manifestation, je vous invite à visionner la première partie d’un montage de mes visions suricatesques… !
Chaque été à l’occasion des « Étés de Marnans » des expositions et des concerts sont organisés en l’église St Pierre. Isolée dans une combe verdoyante au cœur du pays de Chambaran, l'église Saint Pierre de Marnans, classée Monument Historique depuis 1854, est une des plus remarquables églises romanes du Dauphiné. C'est sans doute au XIIème siècle que fut construite l'église actuelle, qui est en fait le seul édifice conservé d'un prieuré. Ce dernier, qui comportait à l'origine, appuyé sur le flanc nord de l'édifice, un cloître et des bâtiments conventuels, ne se releva jamais des dévastations commises par les troupes protestantes, dans les années 1560.
La simplicité des lignes, la sobriété élégante du décor et le grand dépouillement de l'édifice ne sont pas sans évoquer l'art cistercien dont l'église Saint Pierre de Marnans, sans avoir appartenu à l'ordre, nous offre un beau reflet.
Cette année, deux artistes peintres sont présentés : Stéphane Chabert .En une vingtaine de toile, il nous ouvre l’appétit avec ses prunes bleues alors qu’u n grand portrait,
sur fond bleu scrute notre réaction ; un joueur de guitare nous invite à nous mettre en route et suivre la patrouille des éléphants
dans un safari animalier où les tigres, lions, buffles, zèbres, rhinocéros
et même un tigre nous conduiront en pays Massai,
accueilli par deux jeunes filles parées de leurs plus beaux bijoux.
Jean Guerrero, est de retour après y avoir exposé en 2013.
Nous y retrouvons ses tableaux de chevaux, plein de vie, et ses danseurs de flamenco,
témoins de la culture de sa terre natale.
Autres toiles remarquables, beaucoup plus épurées de musiciens,
qui nous plongent dans un autre univers, celui de la musique.
Enfin, Jean Claude Camatta, à travers ses photos, nous fait musarder dans les Chambarans
« Champ bon à rien », au gré des saisons et des éclairages changeants.
Je vous invite à visionner un montage vidéos de cette exposition, à découvrir jusqu’au 31 août 2015.
« Les coteaux, maisons et caves de Champagne, ainsi que les « climats » du vignoble français de Bourgogne sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Humanité ».
Quelle connerie, faire de la publicité pour des picrates infâmes, à faire vomir. Je sais tous les amateurs vont me tomber dessus à coups de barriques mais dans quelques temps ils vont payer l’addition et devoir débourser 20 à 30 plus cher … !
(Photo perso)
En attendant, des millions d’habitants sont privés d’eau. L'eau, la seule boisson nécessaire à la vie, et que fait-on ? On la gaspille allégrement de par le monde, alors que sous la pression (pas des bières, quoique la décision vient d’Allemagne, « elle est bien Bonn… !) de lobbies qui touchent « des pots de vin », on va engraisser tous ces « châteaux » qui vont encore s’enrichir. Qui pourra se payer un litron de « Romanée-Conti » qui se vend en ce moment entre 5000 et 8000€… ? L'eau est plus que nécessaire à la vie, elle est la vie. Sans eau, pas de vie...!
Ce billet pour exprimer la honte que j’ai ressenti et me fait momentanément sortir de ma léthargie caniculaire… !
"Ce qu'on ne peut dire, il faut l'écrire" : Mes grains de sel sur ce qui me tient à coeur (Nature,Arts, Environnement..) m'exaspère ( Bêtise humaine, Chasse, Corrida, islamistes etc.)