Un randonneur tué : C'est encore la faute d’Eric... Ochet!
(Caricature Chaunu, paru dans Ouest France)
Il venait juste de fêter ses vingt ans
Il ne verra pas le prochain printemps
Un saigneur des bois et forêts
S’est encore distingué… !
Eric Ochet à encore sévi
Il a une fois de plus ôté la vie
Oubliant les règles de sécurité
Il a assouvi son inhumanité.
Il se dit amoureux de la nature
Il n’en est que la triste caricature.
Il va nous mentir pour se défendre,
Il ferait mieux d’aller se pendre.
En attendant la société de chasse de ce « Rambo », pourra envoyer une gerbe en forme de papillon, voir l’exemple ci-dessous, en guise de dédommagements… !
(La régulation méthode viandards...!)
Les chasseurs n’aiment pas la concurrence. Ils n’aiment pas les animaux non plus, de façon générale, car comment auraient-ils le cœur de les abattre. Tout être humain normalement constitué ne peut que tomber en arrêt devant la beauté d’un cerf ou d’un daim, sortir ses jumelles et les regarder vivre voire leur tirer le portrait avec un APN. Il faut être un pervers voire un malade pour aimer leur tirer dessus.
Je citerai Théodore Monod qui disait :
« Depuis que la chasse est devenue un loisir, et non plus une nécessité vitale, c’est en effet devenu un crime. »
Surtout lorsqu’on laisse les mains libres à ces saigneurs pour infliger à leurs proies toutes les souffrances qu’ils veulent… ! Sans oublier leurs méconnaissances des animaux chassables.
Je fais allusion à ce cheval :
( Chevreuil tiré par un chasseur aviné ou miro...?)
Le chasseur aime tuer les chevreuils… Comment ça ce n’est pas un chevreuil ? Dans tous les cas, c’est bien un chasseur qui l’a abattu, à moins de vingt mètres. Et voici les mots que le chasseur a livrés aux propriétaires du cheval : « J’ai entendu du bruit dans les broussailles. J’ai vu quelque chose de noir et j’ai tiré ! »
Que l’on ne me parle pas ici du rôle régulateur des chasseurs qui veille aux équilibres écologiques !
La nature est capable de se réguler elle-même si on ne vient pas la perturber.
(Caricature Bar)
Force est de constater un certain nombre de pratiques néfastes, et malheureusement tolérées, voire encouragées. Je pense au nourrissage, aux lâchers de gibiers quelques jours avant l’ouverture de la chasse de la part de quelques sociétés de chasse qui sont préjudiciables à la nature, aux agriculteurs, à la sylviculture, aux propriétaires forestiers dont les communes et aussi, à la majorité des chasseurs qui contestent ces dérives manifestes motivées par des intérêts financiers et le but de contenter des viandards.
(Caricature Catherine)
Leurs deux principaux arguments actuels sont la « régulation » et la « gestion » de la faune. Les chasseurs n’iraient donc pas chasser pour le plaisir, comme loisir, mais pour une corvée de gestion-régulation ? Qui peut croire qu’en lâchant dans la nature chaque année des centaines de milliers d’animaux d’élevage (perdrix, faisans, lièvres, etc.), en nourrissant la faune (l’agrainage, qui augmente la reproduction) et en détruisant systématiquement les prédateurs (dont le rôle est justement de réguler leurs proies), les chasseurs fassent œuvre de régulation ? Je me permets d’insérer cette vidéo très édifiante sur le nourrissage.
« Ces chasseurs ces assassins » de « Passion animale et végétale ».
Les chasseurs font du mal aux animaux sauvages et n’entendent pas qu’on les prive de l’exquise jouissance de voir des corps palpitants vomir leur dernier sang dans une souffrance atroce avec in fine la photo… !
Allant même et là on atteint l’ignominie, mettre un fusil dans les mains d’un gamin et le faire poser. En matière d’amour de la nature il est difficile de faire mieux… !
Dans le même temps, des habitants de nos campagnes, victimes des exactions cynégétiques, découvrent qu’en milieu rural leur sécurité, leur quiétude, leurs droits fondamentaux sont bafoués au profit de la caste des porteurs de fusils qui occupe l’espace.
Bien sûr, le fait de chasser sur le terrain d’autrui constitue une contravention de cinquième classe, mais combien de procès-verbaux sont-ils dressés chaque année ? Le tir par arme à feu en direction des habitations et à portée de fusil est prohibé, ainsi que le tir sur les routes et chemins publics. Mais quelle répression salutaire sanctionne ces manquements ? Ne nous étonnons pas qu’il y ait des accidents.
(Caricature Catherine)
Le passionné de belote ou de pétanque affirme clairement qu’il lui est très agréable de jouer aux cartes, aux boules , jamais un chasseur n’aura l’honnêteté de dire qu’il trouve passionnant d’aller tuer les animaux de nos campagnes ou forêts , car il se doute que c’est bien peu convainquant. Ainsi, les chasseurs ont inventé plusieurs prétextes, dont la plupart sont fort éloignés de leur réelle motivation. Ouvertures de la chasse, assemblées générales et fêtes de la chasse constituent autant d’occasions aux fédérations des chasseurs de s’exprimer dans les médias, de s’introduire dans les écoles sous le fallacieux prétexte de défenseurs de la nature.
(Les chasseurs sont ouverts à la discussion...!)
La réalité de la chasse est, quant à elle, rarement exposée au grand public : ce loisir est inadmissible d’un point de vue éthique, il provoque un préjudice écologique important, et il accapare et insécurise la nature.
(Caricature Carali)
En effet, pour l’accident de Revel en Isère, soyez sûr qu’on va nous enfumer en nous disant que toutes les règles de sécurité étaient respectées pendant cette battue au gros gibier (la chevrotine n’étant pas efficace contre les perdrix) que ce jeune n’avait pas à se trouver sur ce chemin puisqu’il se trouvait dans l’axe de tir du tireur. Malheureusement, il a fallu qu'une vilaine grosse pierre dévie St Plomb et facilite le boulot pour St Ricochet… !
Et comme chaque année l’hécatombe continuera avec la bénédiction de nos gouvernants… ! Ce billet a été réalisé à partir d’idées, commentaires, caricatures, vidéo, photos, réactions suscitées par les exploits des chasseurs, glanés sur le Web ainsi que mes ressentis pour évacuer ma colère et mon profond écœurement.
(Photo perso: J’enrage, le mot est faible… !)