Mes yeux de suricate ne pouvaient ignorer l’exposition de Dominique Asteggiano dans le cadre magnifique de la cour Mably.
Cette artiste aux multiples talents y présentait une petite partie de ses œuvres, notamment des tableaux détournés de maitres forts connus où Picasso, son chat y trônait… !
Je ne pense pas qu’elle ait eu besoin de s’enivrer d’un bon vin local où d’avoir cherché l’inspiration avec de « la moquette », le talent, rien que le talent s’y exprime.
(Photo fournie par l'artiste)
Autre thème : Têtes de lard l’art: Portraits peints à l'acrylique sur des affiches de récupération, plus vrais que nature.
Qu'elle décrit comme : […Collection de personnages du monde du show-business, de la littérature, de la politique...: Comme des lapins pris dans un phare, le pinceau du peintre, tous traités de la même façon, tous " tête d'affiche ".
(Une vue d’ensemble)
Quelque part entre le croquis et le portrait peint, ces visages occupent toute la surface d'affiches de 120 / 80 centimètres volées aux murs de la ville. Déjà travaillées par les intempéries, par des passants, elles représentent autant de ""challenges ", ne serait-ce que par leur taille, leur format pas forcément adapté aux " figures", les "accidents " de surface, les couleurs et graphismes imposés ; autant de " traits " qui annulent tout caractère académique…]
J’ai même reconnu des cousins bordelais qui n’ont pas à regretter d’avoir pris la pose.
Dominique Asteggiano est très impliquée dans la protection de l’enfance, « Le Droit de dire : "NON" à un adulte parce qu’il y a parfois des Devoirs de Désobéissance ».
C’est aussi des ateliers peinture adaptés aux tout petits et aux jeunes enfants (Voir son interview au début de la vidéo): la découverte et l’approche des arts plastiques à des fins pédagogiques. « Garde toujours dans la main la main de l’enfant que tu as été. » Miguel de Cervantes Saavedra.
(Photo fournie par Madame Asteggiano)
Ses tableaux étaient accompagnés de petits textes humoristiques...!
Il faut dire qu'avant de pénétrer dans la salle la couleur était annoncée, une poubelle vous invitait à y déposer...
Je vous invite à visionner le montage vidéo-photos (nouvelle version, changement de la musique de fond, le précédent n'autorisait pas la diffusion en Allemagne et sur les Smartphones) qui vous donnera une vision plus complète de cette exposition.
Ce court billet, façon de vous dire que je n’ai pas encore passé l’arme à gauche et que je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi j’ai mis tant de temps à refaire surface… ?
En septembre, comme chaque année je me suis rendu à Manthes voir une exposition organisée par les amis du Prieuré.
Ce billet, je le dédie à Elina, avec qui j’aurais aimé parcourir les salles de ce prieuré et profiter de ses expériences et de sa compétence dans le domaine de l’Art, pour échanger nos points de vue sur les œuvres présentées.
(Tableau de Bernard Rouyard)
Je suis sur que je ne me serai pas endormi en l'écoutant...!
Enfin, pour ceux ou celles qui n’auraient pas l’oreille musicale, pour une fois je ne vous ais pas mis du Mozart… !
Je ne vais pas vous imposer un billet sur des compositions de scrapbooking , ou vous étaler tout mon harem avec les « Tofs » de la Smala d’un suricate râleur, quoique d’afficher sa vie privée c’est très tendance, surtout quand le bouche à oreille des concierges peut vous amener à être invité à une émission de téléréalité très prisée des ramollis du bulbe… !
Au risque de ne point attirer de visiteurs et de les voir (du moins pour les commentateurs) se réduire en peau de chagrin, ce sera encore un billet consacré à une exposition. Celle, très belle de peintures et sculptures qui a été organisée par « Arts et Lettres de France », dans l'ancienne église St Rémi de Bordeaux.
Merci à Philippe Lambert et d’autres artistes pour leur autorisation de mise en ligne des montages photos. Lors de mes deux visites, j’ai pu dialoguer avec de nombreux artistes, notamment :
Anne Karine Derenne dite « Aka », qui à travers ses réalisations nous invite à explorer nos propres souffrances.
(L’amour en cage- Equilibre de la vie)
(Equilibre de la vie-Crucifixion mentale des temps modernes)
Christelle Ottaviano
(Abstract)
Christelle m’a invité au vernissage d’une autre exposition au « Poisson Rouge »
Pierre-Charles Harpillard
(Encre sur papier- Sans titre)
Philippe Lambert dit « Plamlac, qui a été enthousiasmé par mes montages et avec qui j’ai pu échanger longuement sur son implication dans l’organisation de cette exposition. Ses cordages font plus vrai que nature à tel point que j'ai d'abord pensé à des photos.
(Bacalan-Le crabe-Ombre et lumière)
Flore Bruic-Depes, la Présidente de la section « Beaux Arts ».
(Naissance d’une cigale)
Arlette Entz
(Le regard et les hirondelles de Saigon)
Hugues Joseph, ancien pharmacien qui utilise de nombreux pigments minéraux dans ses toiles.
(La grotte-L'arbre au pantin)
(L'arbre au pantin, détail)
Anne Maillet, qui arpente les rivages après de fortes pluies, à la recherche de ses trésors.
(Bois flottés)
Pour ceux qui sont intéressés par ce genre de manifestation, je vous invite à visionner la première partie d’un montage de mes visions suricatesques… !
Chaque été à l’occasion des « Étés de Marnans » des expositions et des concerts sont organisés en l’église St Pierre. Isolée dans une combe verdoyante au cœur du pays de Chambaran, l'église Saint Pierre de Marnans, classée Monument Historique depuis 1854, est une des plus remarquables églises romanes du Dauphiné. C'est sans doute au XIIème siècle que fut construite l'église actuelle, qui est en fait le seul édifice conservé d'un prieuré. Ce dernier, qui comportait à l'origine, appuyé sur le flanc nord de l'édifice, un cloître et des bâtiments conventuels, ne se releva jamais des dévastations commises par les troupes protestantes, dans les années 1560.
La simplicité des lignes, la sobriété élégante du décor et le grand dépouillement de l'édifice ne sont pas sans évoquer l'art cistercien dont l'église Saint Pierre de Marnans, sans avoir appartenu à l'ordre, nous offre un beau reflet.
Cette année, deux artistes peintres sont présentés : Stéphane Chabert .En une vingtaine de toile, il nous ouvre l’appétit avec ses prunes bleues alors qu’u n grand portrait,
sur fond bleu scrute notre réaction ; un joueur de guitare nous invite à nous mettre en route et suivre la patrouille des éléphants
dans un safari animalier où les tigres, lions, buffles, zèbres, rhinocéros
et même un tigre nous conduiront en pays Massai,
accueilli par deux jeunes filles parées de leurs plus beaux bijoux.
Jean Guerrero, est de retour après y avoir exposé en 2013.
Nous y retrouvons ses tableaux de chevaux, plein de vie, et ses danseurs de flamenco,
témoins de la culture de sa terre natale.
Autres toiles remarquables, beaucoup plus épurées de musiciens,
qui nous plongent dans un autre univers, celui de la musique.
Enfin, Jean Claude Camatta, à travers ses photos, nous fait musarder dans les Chambarans
« Champ bon à rien », au gré des saisons et des éclairages changeants.
Je vous invite à visionner un montage vidéos de cette exposition, à découvrir jusqu’au 31 août 2015.
Lors de mon dernier séjour à Schwerin, je suis allé voir à la Kunsthalle E-Werk,
une exposition consacrée à Peter Klitta. Il a réalisé de grandes peintures à partir de photos, ou portraits de personnages connus, notamment:
Robert Falcon Scott (1868-1912) un officier de la Royal Navy et explorateur polaire britannique, considéré comme l'une des principales figures de l'âge héroïque de l'exploration en Antarctique.
Friedrich Wilhelm Joseph Ritter von Schelling (1775-1854) est un philosophe.
Ernst Barlach (1870-1938) sculpteur expressionniste allemand, Il était belliciste avant la Première Guerre mondiale, mais sa participation à la guerre a changé sa position, et il est connu pour ses sculptures contre la guerre.
Fjodor Michailowitsch Dostojewski (1821-1881) un des plus importants écrivain de Russie.
Edgar Allan Poe (1809-1849) poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur américain, ainsi que l'une des principales figures du romantisme américain.
George Orwell (1903-1950) écrivain et journaliste anglais, ses deux œuvres au succès le plus durable sont deux textes publiés après la Seconde Guerre mondiale : La Ferme des animaux et surtout 1984, roman dans lequel il crée le concept de Big Brother.
Grand merci à Anne-Kathrin Auel, Directrice du centre d'exposition Kunsthalle E-Werk de Schwerin pour son accueil et ses explications. Pour une vision plus ample de cette exposition, je vous invite à visionner le montage vidéos-photos.
Tout d’abord, grand merci à mes proches qui, après avoir supporté mes absences, mes caprices, « ma râlitude » (d’où mon surnom de papi râleur) m’ont encouragé, conseillé, à ceux qui par leurs critiques et conseils m'ont aidé ou m'aideront à progresser et à réaliser d’autres photos. Sans oublier tous les amoureux de la nature, tous mes amis à plumes et à poils,
(je ne parle pas des naturistes), la faune et la flore...bref, Dame Nature en général pour toutes les émotions qu'elle nous offre, sachons préserver ces privilèges, grâce aux valeurs reçues qui sont entre autres, le respect de l'animal et de son milieu.
(Cliquer sur photos pour agrandir)
Respect de la nature (déchets sur GR7) par certains chasseurs...!
Je n'aurais peut être jamais connu ces moments de bonheur intense, sans une bonne dose de curiosité, de patience et d'humilité, lors de ma présence dans la nature, les musées, cathédrales, églises, châteaux, expositions, concerts etc.
Pourquoi cette exposition… ?
Cette exposition a vu le jour grâce aux encouragements de mes proches, d’amis ou de simples rencontres réelles ou virtuelles. J’ai toujours été curieux de nature, un détail attire mon regard, un rien m’émerveille, je ne dirai pas que je suis un contemplatif… Quoique… ! Si vous m’accompagnez dans un musée, vous risquez de vous lasser bien avant moi, quand j’y consacrerai de longues minutes à essayer de déchiffrer tous les détails d’un tableau,
(La descente de croix du Maitre de Saint-Barthélémy)
ou en pleine nature sur le plateau du Caroux, assis de longues minutes sur un rocher en train d’observer un troupeau de mouflons. Avoir un appareil photo à la main ne nous autorise pas à faire n’importe quoi. Je me suis toujours efforcé à ne pas m’affranchir du droit à l’image et par là même, au respect de la propriété artistique, de la vie privée, à ne pas me permettre ce que je n’aimerai pas subir.
(Curieux personnage que j'ai croisé souvent dans le même habillement)
Il suffit d’avoir la correction de demander dans le cas d’une personne, d’un groupe, l’autorisation de prendre une photo, une vidéo et, éventuellement de pouvoir les diffuser sur internet. Je pense à des rencontres insolites dans la rue, lors de concerts, d’expositions etc.
(Habit traditionnel de couvreur)
Quelques photos qui font partie de cette exposition ont toutes reçu « un feu vert ». Je ne tiens pas à griller des feux rouges et me voir confisquer mon appareil photo, pour conduite sous l’emprise de certitudes ayant provoqué l’abandon des règles élémentaires du savoir vivre.
C’est ainsi que j’ai pu photographier un berger bougon, ce que je serai d’ici peu si je ne me fais pas vacciner, (pas contre la grippe, mais contre la grinchitude). Vous me pardonnerez l’utilisation de ces mots en « ude », que je n’emploie pas par « bravitude », mais par habitude, en raison de ma lassitude à photographier les bons mots du dictionnaire. Je vous laisse toute latitude, lors d’un prochain interlude pour, en raison de vos aptitudes, faire le tri dans la foultitude de mes inexactitudes… ! Ne voulant provoquer chez mes lecteurs un début d’hébétude, je m’empresse de rejoindre ce pauvre berger, avant que ses moutons n’entament la transhumance pour de verts pâturages en altitude.
Ce berger assis dans un champ de luzerne près d’un hameau, surveillant son troupeau en compagnie de ses chiens, avait retenu mon attention et mis en éveil mes yeux de suricate. Après avoir pris quelques photos, je suis allé le remercier, c’est alors que se levant, il m’a dit : « Vous en avez pris assez des photos, vous n’en avez pas marre, on dirait que vous n’avez jamais vu des moutons… ! ». J’avoue que sur le coup, mon avatar de suricate avait perdu de sa prestance, aussitôt remplacé par celui d’une carpe muette… ! En le regardant s’éloigner, j’ai pris deux ou trois photos en pensant quelles ne devraient pas être mal, compte tenu de ce que je voyais.
Gary Winogrand (Photographe américain renommé pour son portrait des États-Unis au milieu du XXe siècle, et principal représentant du mouvement de la photographie de rue) disait : « Ce qui importe n’est pas la chose que l’on photographie, mais de quoi cette chose à l’air une fois photographiée ».
(FIAC "+Si affinités" dans le Tarn)
Il ne me restait plus qu’à attendre le résultat après transfert sur mon ordinateur. Personnellement en les découvrant, je n’ai pas été déçu. Je n’ai pas réussi à demander à tous l’autorisation de les photographier. Ce fut le cas pour des mouflons, nous nous sommes compris en nous regardant les yeux dans les yeux, à tel point que l’effet de surprise passé, ils m’ont laissé faire tout en continuant à paître, ruminer, ou observer les alentours. Chose rare, je faisais alors, partie de leur environnement.
Quelquefois, j’ai eu honte de déranger des animaux. En Allemagne, ce fut le cas pour un superbe renard perché sur un talus bordant un terrain de golfe. Le temps de descendre du véhicule, de me saisir de mon appareil photo, maître Goupil avait disparu. Hors de question, de ne pas essayer de le revoir. J’escaladais cette levée de terre, il était bien là, à quelques mètres, furetant à droite et gauche à la recherche de mulots.
Après avoir réalisé quelques clichés, le voyant s’éloigner, j’ai signalé ma présence, il a tourné la tête ce qui m’a permis d’immortaliser son magnifique regard… ! La Fontaine n’ayant jamais dans ses fables mis à l’honneur le suricate, j’ai préféré assurer plutôt que de revenir avec un munster.
À mon âge vous m’imaginez, perché sur un arbre. ? D’autant que j’ai horreur des fromages bien parfumés… !
J’ai connu d’autres expériences très enrichissantes. Ce fut le cas lors de concerts, d’expositions, de visites diverses et variées. J’y ai admiré des œuvres, j’ai été envouté par des interprétations, mais j’ai surtout pu dialoguer avec des artistes ayant acquis une certaine renommée nationale, voire internationale. Vous parler de toutes serait abuser de votre temps. Toutefois j’en citerai deux ou trois qui m’ont touché plus particulièrement.
Lors d’un séjour à Schwerin, en Allemagne du nord, j’ai assisté à un concert de la nouvelle année , avec comme interprète principal le trompettiste Matthias Höfs.
(Deuxième à partir de la droite)
Dans l’après-midi, j’avais eu l’occasion d’être présent à une courte répétition, ce qui m’avait permis de l’aborder et lui demander l’autorisation , de faire lors du concert quelques vidéos et de les mettre en ligne sur internet, ce qu’il m’accorda sans hésiter. Pourtant il participe à des concerts internationaux et les télévisions allemandes l’invitent régulièrement… !
A Bordeaux, j’ai eu l’occasion de faire la connaissance d’Odile Durousseau, une artiste bordelaise travaillant sur de grandes dimensions peintures et sculptures. Pour son exposition Passages, fruit de 4 années de recherche, elle avait investi une cave labyrinthe, lieu atypique et insolite qui entraînait le visiteur dans 9 univers différents, tapissés de peintures, sculptures papiers, matières inattendues, tissus, céramiques, métal, polystyrène, végétaux, etc. d’où émanaient des émotions fortes.
Odile Durousseau y avait mis des histoires qui remontaient à plusieurs générations, du souvenir et du deuil. Les œuvres avaient été faites en fonction de la nature du lieu : l'aspect souterrain, caché de la cave l’avait entraîné à explorer ses propres émotions intérieures, celles que l'on ne montre pas, qui restent secrètes, cachées.
On ne ressortait pas de cette « descente aux enfers » sans avoir fait notre propre introspection, et réveillé nos démons enfouis afin d’essayer de les brûler. Dès mon arrivée je lui avais demandé si je pouvais faire un montage vidéo-photo et le mettre sur YouTube, ce qu’elle m’accorda, mais en me demandant si je pouvais le lui montrer avant de le publier. Elle en fut enchantée.
Lors de mes escapades parisiennes, je consacre toujours une journée au Louvre. Chaque fois, j’y croise des touristes étrangers, l’œil rivé à leur caméscope ou appareil photo, suivre au pas de course un guide agitant bien haut un petit drapeau. Je retrouve ainsi mes moutons de Panurge qui vont devoir en moins d’une heure parcourir des salles sans y consacrer le moindre arrêt, mis à part une quinzaine de secondes pour la victoire de Samothrace, normal, les 59 marches de l’escalier Daru y conduisant coupent le souffle,
ce qui occasionnera des photos floues pour ceux qui n’auront pas mis en fonction le contrôle automatique du « bougé ». Tout ce beau monde repartira pour un nouvel arrêt d’une dizaine de secondes, toujours le souffle coupé, pour immortaliser les bras coupés de la Vénus de Milo.
Heureusement que le tour opérateur voulant éviter que certains, au bord de l’infarctus, se fassent Harakiri pour abréger leurs souffrances, prend sur le temps consacré aux toilettes afin de leur offrir, une minute non homologuée de 50 secondes, pour en jouant des coudes, tout en se dressant sur la pointe des pieds, mitrailler la Joconde protégée derrière une glace anti-balle qui les gratifiera d’un sourire à la Joconde.
Il faut dire que dans une journée se taper le Louvre, Le Musée d’Orsay, La Tour Effel, Notre Dame, Les Champs Elysées, Montmartre, pour terminer la soirée, les pieds en compote au Moulin Rouge, il faut avoir la santé. La plupart pourront de retour au pays du soleil levant dire : Je suis venu, je n’ai rien vu, je suis reparti. Mais grâce aux appareils photos ils pourront enfin prendre le temps d’apprécier la beauté de Paris.
Faire un choix parmi mes nombreuses photos n’a pas été facile ; pour les plus curieux, vous pouvez si vous le souhaitez, visionner d’autres photos ou vidéos que j’ai mises en ligne sur YouTube dans environ 250 montages. Je tiens à vous rappeler que je ne suis pas un professionnel, mais un autodidacte équipé de simples appareils, qui à travers cette modeste exposition, a voulu faire partager les émotions, les émerveillements, les joies que j’ai ressenti. Je vous souhaite de connaitre la sérénité et la quiétude que peuvent apporter une journée d’immersion en pleine nature, la découverte de sites préservés, l'émotion qu'apporte les derniers mètres lors de l'approche avec la peur de déranger, de faire craquer la brindille nous trahissant, mais surtout la joie de réaliser la photo d'un animal libre et sauvage en pleine nature… ! Je terminerai en vous souhaitant de devenir des suricates.
Le bonheur est en face de vous, ouvrez les yeux, laissez-vous vous émerveiller.
Je vous invite à regarder un montage de toutes les photos de l’exposition.
« Ce qui importe n’est pas la chose que l’on photographie, mais de quoi cette chose à l’air une fois photographiée » Gary Winnogrand
Il ne suffit pas d’ouvrir les yeux, encore faut-il savoir regarder, s’émerveiller. J’ai toujours été animé d’un esprit curieux, un rien attire mon regard, un détail anodin va retenir mon attention.
La nature nous offre un spectacle toujours renouvelé, chaque lever ou coucher de soleil est différent, chaque heure du jour va dévoiler ses dégradés de couleurs en perpétuel changement. Les grands peintres s’en sont inspirés, tel Claude Monet dans ses 18 tableaux de la cathédrale de Rouen.
Cette série nous montre la palette de couleurs qu’il a utilisées pour reproduire un moment différent de la journée : au petit matin, à midi, le soir, mais aussi au crépuscule ou par temps de brouillard. Il a peint ces toiles, toutes différentes, la lumière changeant selon la saison et l’heure. Ce qui l’intéressait, ce n’était pas de représenter la cathédrale pour elle-même, mais pour mettre en valeur les variations de la lumière sur sa façade.
La nature est une symphonie jouée par sa faune et sa flore, encore faut-il en déceler les différents interprètes… !
Un paysage, un ruisseau, une forêt, ainsi que les animaux qui y vivent concourent à m’enchanter, à révéler des émotions comme l’a fait Beethoven dans sa 6ème Symphonie, « La Pastorale » et son 2ème mouvement « Scène au bord du ruisseau ». Un peintre va utiliser des couleurs différentes pour nous emmener dans son univers. Beethoven se sert d’instruments de l’orchestre pour nous y plonger.
Dans sa Pastorale, il s'amuse à associer à des oiseaux, complétant ainsi la «scène» idyllique au bord du ruisseau: la flûte pour le rossignol, le hautbois pour la caille, la clarinette pour le coucou.
Lors de mes immersions dans cette nature sauvage que m’offre le massif du Caroux, au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, je suis toujours émerveillé de revoir des mouflons, comme lors de ma première rencontre avec ceux-ci, perchés sur des rochers ou broutant au fond d’un ravin.
Quel plaisir indescriptible, lors de ces moments d’intimité, face à ces animaux sauvages, les yeux dans les yeux, où je me sens comme un intrus dans cette nature, mais ravi de les immortaliser par des photos et non pas comme le font certains chasseurs dans le seul but de se faire photographier auprès du cadavre d’un beau mâle aux cornes en spirales, avant d’emporter le trophée qui trônera dans leur salon en guise de tableau… !
La nature est une source inépuisable de ravissements.
Un cygne s’ébrouant, des canards sauvages parés de plumes chatoyantes, une araignée en attente d’une proie, un renard en vadrouille, un écureuil monté sur « ressort », une mouette en plein vol, une marmotte curieuse, un héron au long cou, des mouflons prenant la pose et bien d’autres choses, tels coucher de soleil, clair de lune, paysages verdoyants ou enneigés etc. ont été le fil directeur de mes émotions que je tiens à vous faire partager à travers la modeste exposition d’un suricate curieux de tout… !
Prenez le temps d’ouvrir les yeux, le bonheur est en face de vous… !
Je vous invite à visionner un montage vidéos de l’exposition.
Après les soucis, de ma salle à manger qui avait une ouverture sur ma salle de ventilation, un salopard de virus en a profité pour venir y squatter. Résultat une grippe carabinée à quelques jours de mon exposition photos "L'oeil d'un suricate".
Ce fut épique, pour la mettre en place...! Deuxième cadeau, après un week-end consacré au vernissage et à recevoir les visiteurs, c'est lessivé que dès le lundi, je retournais chez mon médecin avec une bronchite à faire pâlir le ronflement d'un moteur diesel mais me laissant sans voix. Laissez-moi le temps de recharger mes batteries et je ne manquerai pas de recommencer à râler...! Je vais petit à petit revenir chez-vous, mais je l'espère sans virus...!
Dans le cadre des années croisées France-Vietnam, le Musée national des arts asiatiques Guimet a organisé, avec le musée d’Histoire du Vietnam de Hanoi, une exposition consacrée à la représentation du dragon pour laquelle des prêts majeurs ont été consentis.
(Le futur Boudha, ondoyé par les 9 dragons, Bois laqué et doré, époque Lê, fin XVIIIe début XIXe)
Au Vietnam, le dragon occupe une place privilégiée au sein du bestiaire des animaux fabuleux.
(Ornement de toiture en forme de dragon)
Cette fascinante chimère manifeste avec dynamisme son rôle protecteur et bienfaisant par un aspect à la fois gesticulant et animé ; les artistes vietnamiens ont, durant des siècles, décrit les méandres de sa silhouette.
Serpentiforme, le dragon participe du monde des eaux dont il est le gardien et le pourvoyeur. Détenteur des clés de la sécheresse ou de l’inondation, évoluant dans les mondes souterrains et les milieux aquatiques avec la même aisance que dans les nuées célestes, il est donc par essence versatile et capricieux.
(Sceau impérial - or, 1802)
Décrets impériaux en or et argent, mobilier funéraire, chefs d'œuvre de céramique et objets d'art religieux, les collections associent le dragon au prestige du souverain, gardien et bienfaiteur de la société.
(Verseuse. Or, époque Nguyên, milieu du XIXe siècle.)
Les artistes vietnamiens présentent tantôt le dragon comme un bestiaire fantastique (âge de bronze) avant de le représenter sur le mobilier funéraire, à la suite de la domination chinoise des Han, puis sur de nombreux mobiliers.
(Support de lampe ou de brûle-parfum. Bronze. Époque Giao Chi, c. Ier-IIIe siècle.)
Centrée sur l’image du dragon, l’exposition évoque une histoire millénaire, de l’âge du Bronze au crépuscule de la dernière dynastie royale,
(Lion nghê, bronze époque Lê, XVIe-XXVIIe siècle)
en réunissant une sélection inédite d’œuvres du musée d’Histoire du Vietnam de Hanoi et du Musée national des arts asiatiques Guimet.
(Couronne impériale, Règne de Khai Dinh 1916-1925)
La présentation permet d’évoquer les développements d’une iconographie très vite associée à la personne royale et à son prestige. »
(Bodhisattva Avalokitesvara à mille bras - bois laqué et doré, fin 18e début 19e s)
Je vous invite à visionner le montage photo de cette exposition, que j’ai eu le plaisir de parcourir juste avant sa fermeture.
Musique de la vidéo: Vietnam musical "Bamboo musical"
"Ce qu'on ne peut dire, il faut l'écrire" : Mes grains de sel sur ce qui me tient à coeur (Nature,Arts, Environnement..) m'exaspère ( Bêtise humaine, Chasse, Corrida, islamistes etc.)