Aimant jouer avec les mots, il y a quelques mois, je m’étais amusé à écrire ce petit texte, en employant des mots ou expressions peu usités dans notre langage journalier. Je l’avais publié dans un de mes premiers billets ; Hue et Dia ne voulant pas me livrer leurs dernières pensées, je le remets en ligne.
Né dans une famille où la loi salique était toujours en vigueur, malgré une ochlocratie de plus en plus présente, vous avez dés votre plus jeune âge vécu dans un milieu sardanapalesque.
Jeune sacripant vêtu d’une longue robe sinople aux reflets de smaragdite, vous auriez aimé vous adonner au saphisme, hélas, l’île de Lesbos ne vous étant pas destinée, vous avez entrepris des études de droit, mais le rôle de saute-ruisseau ne seyant pas à votre esprit de songe-creux, vous avez délaissé la robe pour la spagirie ;
vous alliez enfin pouvoir utiliser des saccharomyces dans vos jus de fruits !
Vos expériences à la six quatre deux vous ont réduit à subir un schibboleth ; le résultat fut éloquent et mit en évidence une tendance à l’aporie avec de temps en temps une déviance anacréontique ; le saint-simonisme n’y était pas en odeur de sainteté, même si on ne vous avez jamais accusé de simonie.
(Photo perso)
La sémantique n’étant pas votre tasse de thé, vous avez réagi bien tardivement à la rumeur d’avoir, par contrat synallagmatique, stipendié un thaumaturge suborneur, ce qui revenait à être accusé de stellionat.
Vous prenant pour un spirite, je vous conseille, vêtu du talaire de rejoindre sans plus tarder le stylobate le plus proche, où avant d’atteindre la sénescence, tel un stylite en thébaïde,
vous aurez à loisir, tout le temps de soliloquer.
Vous songerez au bon vieux temps, où le sot -l’y – laisse, le potage de nid de salangane et les animelles proposés par l’architriclin étaient au menu des saturnales, et où il n’était pas question pour soulager votre sialorrhée, d’avoir recours à une discrète sputation.
Loin de mon intention de gloser, si tel étais le cas, je prendrais la précaution de tirer mes grègues,
mais il est de fait, que votre génotype, qui pourrait s’expliquer par une déficience de vos gonades, ou de votre génétisme imparfait, annihilé par un usage immodéré de plantes de la famille des dicotylédones, alors que, jeune gouspin, vous vous preniez pour un godelureau, vous a réduit au rang de galfâtre galvaudeux et geignard, incapable d’assumer votre rôle de petit ganache gâte-papier.
Un dernier conseil : peut-être superfétatoire, trouvez les bons tessères pour, un soir de marée de syzygie aller au Casino, où si la chance vous sourit, la stochastique sera de votre côté ! Sinon vous n’aurez qu’à vous jeter dans les barathres de l’enfer… !