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Grains de sel
4 septembre 2006

La grammaire de la vie !

Je vous livre ce cours de grammaire, découvert dans le Journal Amusant, sous la «  plume d’oie ? » d’un certain Lhomond.

Grammatica

Qu’est-ce que la Grammaire de la vie ?

"La Grammaire de la vie est l’art de se donner toutes les satisfactions possibles et imaginables.

Lettres de la vie

Les lettres n’ont jamais servi qu’aux

Mots de la vie

mots

Les mots de la vie sont nombreux. Il est difficile de les décliner.

Bases de la Grammaire de la vie :

Pronom, verbe, substantif

Pronom

Le pronom de la vie est : Je-Moi. Il n’y en a pas d’autre.

Verbe

verbe

La vie repose sur ce verbe unique : Avoir

Lequel aboutit immédiatement au verbe : Etre, et selon certains auteurs à …..Aimer.

N.B : Contradictoirement avec les grammairiens les plus autorisés, nous donnons la priorité au verbe « Avoir », parce qu’en effet celui-là est le premier entre tous (primus inter pares !), le verbe des verbes (verbum verborum !). Sans lui on n’est rien ou plutôt on n’est pas. Tandis qu’avec lui on arrive aisément à « être … » et à « aimer (se faire) ».

Le verbe avoir est donc, comme on le voit, la clef de voûte du souterrain humain, ou plutôt le passe-partout de la vie.

Aussi est-ce celui-là que tous les sujets ambitionnent.

L’article

L’article de la vie… ce n’est pas moi qui le ferai.

Qu’on suppose donc qu’il est élidé.

Le substantif

Le substantif de la vie, c’est l’argent. Inutile d’insister.

La phrase

Mettez le pronom de la vie « Je » d’accord avec le verbe des verbes « Avoir », puis ensuite tâchez d’y joindre le substantif sus énoncé… et vous aurez là une phrase complète.

La syntaxe

Le mot « syntaxe » signifie arrangement. La syntaxe est donc dans la présente grammaire la partie qui traite de la meilleure façon d’arranger son existence…de tourner les principes, les lois générales et particulières qu’on doit observer, afin de rendre sa vie sinon correcte, pure, du moins commode.

Ainsi, un exemple :

conjugaisoni

La plupart, n’étant pas à même de pénétrer la conjugaison du verbe des verbes «Avoir», ont imaginés un moyen dont il nous a été donné maintes fois d’apprécier l’efficacité.

Ce moyen, le voici. D’abord de l’audace, beaucoup d’audace, et remplacer le verbe des verbes par celui-ci : «Paraître».

Le moyen est aisé, la réussite certaine. Telle est « la syntaxe de la vie ».

Observations générales :

dictee

Analyse de la vie : S’en bien garder !

Conjonctions : Il y en a de dangereuses !

Principes : S’en défaire vivement !

Propositions : Euh ! Euh !... s’en méfier !

Formation du pluriel : Nous fait faire bien des folies !

Enfin ne dites pas :

Je n’ai pas le sou….veux-tu me prêter deux louis ? Mais dites : Ah ! Mon cher ! J’ai perdu cent louis hier au club…Passe-m’en donc dix jusqu’à ce que j’aille chez mon banquier.

Mon oncle. Mais dites : Ce noble vieillard qui m’a fait son légataire universel.

Je vous aime, Madame ! Mais dites : Tout ce que je possède est à vos pieds, Madame !

Ma femme. Mais dites : Notre femme.

Etc, etc… L’expérience est le meilleur guide en pareille matière."

grammaire

Maintenant, je suis sûr que vous voyez la grammaire d’un autre œil !

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23 août 2006

Une rousse (ça change des blondes) écrit à son fils :

Jeune_20femme_20rousse_20a_20la_20toilette

Je t’écris ces quelques mots pour que tu saches que je t’écris.

Donc, si tu reçois cette lettre, cela voudra dire qu’elle est bien arrivée ; sinon , préviens-moi, que je te l’envoie une seconde fois.

Je t’écris lentement, car je sais que tu ne lis pas rapidement.

Ma santé va mieux depuis que le docteur m’a dit de remplacer le beurre par de l’huile d’olive, mais j’ai pas envie sur des tartines du petit déjeuner.

Dernièrement, ton père a lu une enquête disant que la plupart des accidents se produisaient à quelques kilomètres de la maison ; c’est pour cela que nous avons décidé de déménager un peu plus loin.

Notre nouveau voisin, c’est un homme très vulgaire du genre de ceux qu’on voit à la télé ;  ça se passe tellement mal que c’est plus des dommages et intérêts qu’il me doit mais des dommages de guerre ! On ne s’est pas battu, on a juste eu des mots à coups de poing ! Ce n’est pas moi qui lui ait dit que j’allais l’étrangler puisque j’avais des bandages aux pieds. Non seulement je ne peux pas te dire son identité, mais en plus je ne connais ni son nom ni son adresse. Les voisins ça sert qu’aux ennuis.

La maison est splendide, il y a une machine à laver, mais j’ignore si elle est en service.

Hier j’y ai mis le linge, tiré sur la chaînette et tout a disparu ! Je cherche le mode d’emploi.

Le temps n’est pas trop désagréable ici ; la semaine dernière, il n’a plu que deux fois : la première pendant trois jours, la seconde quatre jours.

A la boulangerie il y a toujours la queue et pourtant ils ne vendent pas de la bonne viande.

Pour acheter des cigarettes, je suis obligée d’aller au bistrot qui les vend et à chaque fois ils m’obligent à boire, même pour un paquet. Chez nous, les commerçants, ils ne pensent qu’à faire du commerce. De tout le village c’est moi que je préfère.

Hier j’ai croisé un chien qui me regardait gentiment alors qu’il avait que l’idée de me sauter ;

même si j’ai mordu le chien, il a fini par être plus fort que moi.

Pour ce qui est des ravages que notre chien aurait fait dans tout le village, c’est juste des racontars de radins qui voudraient se faire rembourser des poules qu’ils ont déjà mangées depuis longtemps.

Au sujet du manteau que tu désirais, ton oncle Pierre a dit que si je l’expédiais avec les boutons qui sont trop lourds, cela coûterait très cher, alors je les ai arraché et les ai mis dans une des poches.

Ton père a trouvé du travail, il a sous lui environ 500 personnes…il fauche les herbes du cimetière.

Ta sœur Julie, qui vient de se marier, attend un heureux événement ; nous en ignorons le sexe, c’est pourquoi je ne peux te dire si tu seras oncle ou tante.

Si c’est une fille, elle a l’attention de l’appeler comme moi ; cela fera drôle d’appeler sa fille « maman » !

Ton frère Jean a eu un gros problème, il a refermé sa voiture avec les clés à l’intérieur ; il a dû retourner à la maison à pied pour récupérer le second jeu de clés et revenir nous sortir du véhicule.

Si tu as l’occasion de rencontrer ta cousine Monique, donne-lui le bonjour de ma part. si tu ne la vois pas, ne lui dis rien.

Ta mère

P.S : Je voulais te mettre un peu d’argent dans l’enveloppe, mais je l’ai déjà collée.

8 août 2006

Pour faire un enfant modèle !

DSCN6249

Après avoir débattu sur le thème : « Restaurer l’autorité ou éduquer » ;  pour faire un enfant modèle, je vous soumets, d’une façon plus humoristique, une méthode pour inculquer les us et coutumes, de ce que doit faire, ou ne pas faire notre petit ange ou démon !

Saisir toutes les occasions, pour lui enseigner l’importance du :

«On».

On n’hurle pas.

On ne claque pas les portes.

On ne crache pas.

On ne dit pas des gros mots.

On ne fait pas le doigt d’honneur.

On ne fait pas pipi à côté.

On ne frappe pas son frère (ou sa sœur).

On ne gribouille pas sur les murs.

On ne hausse pas les épaules.

On ne jette pas le pain.

On ne joue pas avec la nourriture.

On ne joue pas avec les allumettes.

On ne juge pas ses parents.

On ne lève pas la main sur ses parents.

On ne lève pas les yeux au ciel.

On ne lit pas à table.

On ne met pas son doigt dans le nez.

On ne montre pas du doigt.

On ne parle pas à des inconnus.

On ne parle pas à ses parents sur ce ton.

On ne parle pas la bouche pleine.

On ne prête pas son chewing-gum.

On ne rapporte pas.

On ne répond pas.

On ne se lèche pas les doigts.

On ne se ronge pas les ongles.

On ne se trémousse pas.

On ne se vautre pas.

On ne sort pas de table sans permission.

On frappe avant d’entrer.

On prête ses jouets.

On range sa chambre.

On se lève pour dire bonjour.

On se calme.

Et, le plus important :

On ne dit pas : « On » !

Ceci n’est que le début d’une longue liste !

A vous de la compléter en fonction de vos besoins.

Si vous êtes à court d’idées, vous pourrez toujours revendiquer, en n’oubliant pas d’utiliser le « On ».

Par exemple : On ne me dit jamais rien dans cette maison !

Si cette méthode échoue, vous avez la possibilité d’appliquer la suivante ; envoyer le chérubin en pension en période scolaire, et en colonie, ou stage, ou encore chez Papi et Mamie pendant les vacances, après avoir mis son portrait bien en évidence.

renoir

Ne dis t-on pas :

Sage comme une image !

Il vaut mieux l’avoir en photo qu’à table !

Au fait, j’allais oublier :

Si vous pensez que je suis un bourreau d’enfant ou un ogre, ne m’envoyez pas en villégiature votre Cosette ou votre petit Poucet !

5 août 2006

Fantaisies parlementaires!

ministre_06

Nos ministres étant en congés, la session du Parlement terminée, « La piste aux Etoiles » des mercredi après-midi momentanément suspendue ; je vous livre le  compte-rendu de la séance parlementaire du 30 février 1888.

(Texte paru dans un livre anonyme sous le titre d’Ignis).

Récit d’une séance orageuse dans un parlement imaginaire.

M.Greatboy - C’est un gouvernement fort que nous voulons, un gouvernement qu’on brise sans qu’il s’émiette, qu’on jette à l’eau sans qu’il se noie, à terre sans qu’il se casse ; que l’on sape enfin dans toutes ses bases, avec la patriotique certitude qu’il ne s’écroulera pas ! (Bravo ! salve d’applaudissements.) Mais si au premier mot vous capitulez, comment pourrons-nous vous saper ? Et si nous ne vous sapions pas, qui donc voudriez-vous que nous sapassions ? (Très bien ! c’est cela !) Notre métier est, Dieu merci, de n’être ni gouvernants, ni gouvernés, ni gouvernables. Telle est la fin de non recevoir que nous opposons aux offres du ministre ; et en vérité, cela peint la…

Lord Kallambourg – Oh ! On ne parle pas ainsi.

M.Greatboy – Je ne comprends pas le sens de cette interruption.

Lord Kallambourg – Vous avez dit : ce lapin là

M.Greatboy – Eh bien ?

Lord Kallambourg – On ne dit pas ce lapin là, en parlant d’un ministre.

Le président – En effet, j’engage l’orateur à se servir d’une autre expression…

M.Greatboy – J’ai dit que cela peint la …

Lord Kallambourg – Précisément.

M.Greatboy – Je n’ai pas dit : ce lapin-là. J’ai dit cela peint la…Mais si ces mots vous offusquent, je les retire.

Lord Kallambourg – Oui, retirez le lapin.

M.Greatboy – Dans le verbe peindre je choisirai un autre temps.

Lord Kallambourg – C’est cela, choisissez un beau temps.

M.Greatboy – Je dirai donc que ce qu’a peint le ministre…

Lord Kallambourg – A l’ordre ! A l’ordre !

M.Greatboy – Comment à l’ordre ?

Lord Kallambourg – Vous avez dit : Scapin le ministre ; vous avez appelé le ministre Scapin.

M.Greatboy – Je n’ai pas dit : Scapin le ministre ; j’ai dit : ce qu’a peint le ministre…Mais je change encore une fois de tournure, et je dis que, d’un mot, le ministre sera peint…

Lord Kallambourg – Comment, le ministre, ce rapin…Vous appelez le ministre : Rapin ! Retirez le mot.

M.Greatboy – Puisqu’il en est ainsi, je retire mon discours tout entier et je descends de la tribune.

Le président – Oui, retirez-vous en même temps que votre discours.

12 juillet 2006

Autres épitaphes

Après vous avoir importuné par des épitaphes de personnages connus ; en vrac quelques unes de personnages moins célèbres !

tombes

Mais ne sommes-nous pas égaux devant la Mort ?

image

A mon épouse
Elle ne voulait que mon bonheur
Sa mort la bien prouvé.

A ma femme

Ci-gît ma femme dans son écrin de terre;

Qui de sa vie n'a rien fait qu'à râler

Mes amis marchez sans bruit faire

De peur qu'elle ne se remette à jaser

Conseil post-mortem
Ci-gît ma femme, grâce à Dieu
Cette furie perpétuelle
Empoisonna ma vie.
Passant, écoute mon avis :
Avant qu'elle ne te querelle,
Quitte prudemment ces lieux.

Sur une urne funéraire:

"Paix à mes cendres: ne pas éternuer"

Epitaphe d'une belle-mère

Si jamais Dieu lui fait grâce,

Le ciel deviendra un enfer.

A ma belle-mère
Si elle monte au paradis
Il n'y aura plus bientôt que deux enfers

Pour un postier
Parti sans laisser d'adresse.

Pour un fossoyeur
Décédé à l'âge de soixante-douze ans, fut fossoyeur pendant trente-deux ans et enterra 7692 personnes.

Une vie bien remplie
Elle fit le bonheur de ses trois époux.

Au Père-Lachaise
A mon mari mort après un an de mariage.
Sa femme reconnaissante.

Sur la tombe d'un dentiste
Ce fut la dernière cavité qu'il a remplie.

Pour un poète
Ci-gît un poète
Entré sans sonnet.

Éloge d'un critique littéraire
Lorsque mort, dans la terre, on portera tes os,
Pour la première fois on verra qu'un cadavre
Peut dégoûter les asticots.

Pour un banquier
La dernière échéance lui fut fatale.

Épitaphe sur une tombe, sise entre deux autres tombes
Je suis heureux de reposer entre les deux meilleures épouses du monde, Sylvie et Joanne.

J'ai toutefois demandé à mes héritiers qu'ils me poussent un tout petit peu du côté de Sylvie.

Pour un bègue
Pour lui, la réalité dépassa toujours la diction.

Pour un avare
Ci-gît, dessous ce marbre blanc
Le plus avare des hommes de Rennes
Qui mourut tout exprès le dernier jour de l'an
De peur de donner des étrennes.

L'épitaphe d'un hypocondriaque
Je vous l'avais bien dit que j'étais malade.

Épitaphe sur la tombe d'un insomniaque
Je suis guéri !

A l'entrée d'un cimetière
Il est interdit de cueillir des fleurs ailleurs que sur votre propre tombe.


Epitaphe collective à l’entrée du cimetière des Salles du Gardon (Gard) 

Nous avons été ce que vous êtes

Vous deviendrez ce que nous sommes. 

epit6

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3 juillet 2006

Clin d'oeil à LA VACHE!

J'ai trouvé cette "photo" du temps où LA VACHE, au milieu de la Communauté, était à la recherche de l'Arlésienne, celle dont on parlait mais qu'on ne voyait jamais. Je m'égare vu que c'était SURICATE qu'elle espérait apercevoir la première!

t_vaches1

2 juillet 2006

Menus historiques!

a_cythere

Menu concocté par APHRODITE!

neron

Ah! Les SATURNALES du temps de NERON!

2 juillet 2006

Clin d'oeil à EVE!

eve

EVE, je n'ai pas trouvé ton blog, mais je t'ai trouvé dans un livre de cuisine, rubrique: idées de menu.

Je comprends pourquoi tout le monde n'est pas végétarien!

2 juillet 2006

Clin d'oeil à SEKHMET

sekmet

Sekhmet, as-tu amélioré ton menu?

Je me suis laissé dire que JAZZYA, elle fait le couscous Garbi aussi bon que là-bas!

2 juillet 2006

Clin d'oeil à OPERA!

opera

- Comment? encore? Ma brave femme, permettez-moi de vous dire que ce n'est vraiment pas raisonnable...

- Qué qu'vous voulez, ma bonne dame.. c'est not' "OPERA" à nous..

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