Printemps, été, automne, hiver et printemps… !

Un film de Kim Ki Duk, chef d'oeuvre du cinéma coréen.

Film à la manière d’un conte bouddhiste.

« Mon intention est de montrer les joies, les colères, les tristesses et les plaisirs de nos Printemps, été, automne, hiver... et printemps. Chroniques de vies à travers les saisons et au travers de la vie d’un moine qui vit dans un temple,

posé sur l’étang de Jusan, situé en pleine nature.

Cinq histoires du moine enfant, du moine garçon, du moine adulte, du moine vieillissant et du moine vieux coexistent avec des images de chaque saison. Les changements de qualité chez les êtres humains, les sens de la maturité dans nos vies qui se forment, comment elles se développent, la cruauté de l’innocence, l’obsession des désirs, la douleur des desseins meurtriers et l’émancipation dans les combats. »

Au centre d’un lac isolé, bordé d’arbres et de montagnes escarpées, un monastère flottant, petit temple bouddhiste en bois.

Seul lien avec le monde extérieur, une simple barque.

Là, vivent, en ascètes, un moine et un jeune enfant, son disciple.

Leur quiétude n'est pas troublée par les turbulences du monde extérieur. On y ouvre une porte, mais il n’y a pas de murs.

(Symbolique de cette porte très forte… !).

Par cette porte, entreront la tentation charnelle et la violence de la vie en communauté.

C’est une oasis de sérénité, propice à la méditation ; la paix réside dans cette solitude.

Le rythme des saisons accompagne les cycles de la vie du jeune moinillon. C’est le printemps et le petit disciple découvre le monde et ses dangers.

C’est l'intrusion d'un élément étranger qui va altérer cet équilibre.

Quelques années plus tard, en plein été, une jeune fille dépressive est accompagnée au temple par sa mère, qui veut la sauver. Entre elle et le moine devenu adolescent, le coup de foudre est immédiat.

Ce dernier connaîtra la perte de l'innocence, la passion qui consume l'esprit et les sens. De quoi donner envie au jeune homme de s’en aller et d’abandonner son maître.

Vient l’automne et le retour de l’élève, plus âgé, déchiré par la jalousie et les pulsions destructrices qu’elle déclenche.

S’annonce ensuite l’hiver, la saison de la rédemption. Et quand le printemps est de retour, le disciple est devenu maître à son tour.

Les images superbes du film m’ont fait penser à des tableaux impressionnistes.

Chaque plan est un émerveillement, les couleurs de l’automne sublimes.

On arrive même à avoir froid lors des scènes de l’hiver… !

Et ce qui ne gâche pas notre plaisir, la musique magnifique… !

Des saisons comme celles-ci, j’en redemande.

Pour vous faire une idée de ce film, je vous mets en ligne deux vidéos.

La première plus longue, sur un fond musical, qui s’il n’en est pas désagréable, n’a rien à voir avec la bande son du film.

Printemps été automne...
envoyé par superyiyi

P.S: Après avoir chargé la 1ère vidéo, vous avez la possibilité en cliquant sur " Menu" de visionner la dernière vidéo extraite du film.

Comments

[korri]

C'est vrai que perso a part les sans culotte surtout pour les filles je ne suis pas trés branché révolution hihih , mais je me souviens le sketch des inconnus
a mort louis croix vé baton

merci d'avoir chercher n pour le poeme , moi itou j'ai chercher sur google et rien vu
merci quand même

[La bernache]

(pardon c'est hors propos) Je suis dans la purée ,j'ai voulu aller chez Lhuna à partir de ce blog et voilà que le webmaster me colle d'office Blanche...ça va plus ! qu'est-ce que je fais ?...

[La Bernache]

Pour faire plaisir à Eve ...ta bobine en page ce jour...mais je t'ai balancé ...Hihihi...tout le monde est averti ...HIHIHI....
Bisous cafteux LOL...

[eve]

Envie de passer!!comme-ça!!!!Bisous...

[JO TOURTIT]

Je le savais ! Je me suis faite avoir en beauté ... J'arrivais du Maroc et débarquais en France TOTALEMENT ignare des tromperies des marchands ambulants sur les marchés ! ... Tant pis, cela fait maintenant 18 ans que je les ai, alors j'ai largement amorti l'achat ...
Biz et merci d'avoir cherché ...