J’ai envie de tirer avec du gros sel !
L’été touche à sa fin, il est loin le temps des cerises où le seul risque était de recevoir un noyau !
Voilà le retour annoncé des fous de la gâchette ;
les Lucky Luke qui tirent plus vite que leur ombre sont lâchés. Seule solution, ne plus bouger (de chez soi) ou éviter d’aller compter fleurette dans les fourrés.
Tu bouges, t’es mort !
Fini la tranquillité lors des promenades dans la nature, à moins de sortir en armure ou en char d’assaut pour éviter la mitraille.
Cocus s’abstenir, vous n’avez aucune chance de traverser un bois sans y laisser votre trophée !
Nouvelle période à vivre et à endurer avec :
►Atteintes aux personnes
- Psychologiques :
Il est parfois impossible dans une commune rurale de déclarer son hostilité à la chasse sans mettre en péril les relations de voisinage, et sans risquer certaines représailles à tous degrés de gravité.
- Physiques :
Des non chasseurs sont parfois involontairement blessés ou tués par des chasseurs !
Il arrive que des actes volontaires soient commis, du "passage à tabac" à "l’homicide".
►Conflits
Certains comportements arrogants ou agressifs de la part de chasseurs contribuent à jeter le discrédit sur le monde cynégétique et enveniment une situation déjà déplorable, par l’addition des griefs évoqués ici. (Poudre + alcool = Explosion)
Les lâchers d’animaux pour le plaisir de tuer,
les pollutions génétiques que cela engendre, affaiblissant les souches sauvages, le refus de prendre en compte les périodes de reproduction et d’élevage des jeunes oiseaux,
et d’autres pratiques obsolètes génèrent une totale réprobation.
De tels griefs exacerbent l’antagonisme entre chasseurs et non chasseurs.
► Atteintes aux biens
- Publics :
Les dommages matériels subis par les panneaux routiers,
les fils téléphoniques etc.. nécessitent des réparations aux frais des contribuables.
La pollution au plomb et autres déchets laissés en pleine Nature.
- Privés :
Les dommages subis par des particuliers varient du bris de clôture au bris de fenêtre, de la perte d’animaux d’élevage (des pigeons voyageurs au cheval de course) à celle d’animaux de compagnie (chats et chiens) tués d’une décharge de fusil (il ne faut pas perdre la main !).
Les intrusions de chiens en action de chasse dans des propriétés privées non autorisées à la chasse provoquent aussi des destructions de plantations ou d’animaux domestiques.
Quant aux « cochongliers » résultant d’une politique cynégétique aberrante, ils sont responsables des dégâts que subissent par exemple, des éleveurs, des trufficulteurs, des producteurs de noix, et de simples particuliers.
Un conseil, si comme moi vous refusez de vous barricader chez-vous, sous prétexte qu’une minorité veut imposer ses coutumes moyenâgeuses, munissez vous d’éCHASSEs lors de vos promenades en forêt !
Elle n’est pas belle la Nature ?
Source : Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non chasseurs.
P.S : Toute ressemblance avec un ou des chasseurs serait volontaire !