Comme chaque année un couple de tourterelles est venu nicher dans un platane de notre jardin ;  

si le nid, construit en hauteur a échappé dans un premier temps aux envies des chats, il n’en a pas été (vraisemblablement) de l’attaque par un rapace de jour ou de nuit. Repérage facilité cette année par le feuillage particulièrement tardif Résultat, des deux oisillons, il n’en est resté qu’un seul, quand aux parents… ? Au bout de quelques heures, il a fallu nous rendre à l’évidence que si on ne récupérait pas le survivant il était condamné.

Ce ne fut pas facile, vu la hauteur du nid… !

Nous avons pris plusieurs fois par jour le relais des parents,

en espérant pouvoir la relâcher dés qu’elle volera et sera capable de se nourrir… !

Après une longue maladie, Fripouille la doyenne de nos chats qui n’avait plus la force de s’alimenter, et de marcher,  a rejoint sa mère (chatte persane) son frère sylvestre (Sylvestre) et philippine sa sœur.

Si je n’éprouve aucun sentiment lorsqu’un chasseur se fait flinguer par ses copains de tuerie, ou un toréador éventrer lors de ces putains de corrida, il n’en est pas de même lorsqu’un de mes animaux s’éteint.

Depuis hier après-midi, j’ai essayé de nombreuses fois d’insérer des photos, hélas sans succès.

Ce sera donc cette nocturne de Chopin, qui l’accompagnera dans son sommeil, au pied de mes rosiers… !

Je rajoute la photo de Fripouille (aujourd'ui le 16, ça fonctionne...!)

(Caricature Hub)

Je suis au bord de l’apoplexie en apprenant la mauvaise nouvelle à l’encontre de nos braves chasseurs, les seuls vrais amoureux et défenseurs de la nature.

Comment, vous n’êtes pas au parfum (des bois) que trois des plus influentes agences de notation des fédérations de chasse, à savoir : Saint Plomb, Ricochet et Baravin envisagent d’abaisser leur note de triple douille en triple couille.

(Dessin de Large)

Pas de quoi être surpris quand on connaît le manque de sérieux  des chasseurs (la plupart souffrants de névroses obsessionnelles)

qui ne respectent pas les consignes de leur F.M.I (Fédération Mondiale des Indécrottables) quand à l’observation des règles élémentaires de leur loisir morbide.

Ces agences de notation ont en effet relevé une augmentation des tués ou blessés par des plombs capricieux ou des ricochets malencontreux, ce qui affaiblit les rangs de nos braves « Rambos ». La relève n’étant point assurée, malgré une publicité tapageuse jusque dans nos écoles, invitant les jeunes à venir tirer un coup ; ces derniers moins cons que leurs ainés préfèrent le faire avec leur copine sans risquer de se faire allumer à la place d’un sanglier.

Quand on sait que bien souvent ils confondent un animal domestique avec un lapin, allant même à prendre un cheval pour un sanglier, je me pose la question à savoir si ces tueurs avaient déjà eu l’occasion de voir un cheval ou si, lors de leurs ballades dans les bois ils n’avaient pas consommé des champignons hallucinogènes, arrosés de bouteilles de picrates, que tout bon chasseur est tenu d’avoir en réserve dans sa gibecière afin de se remonter le moral lors des longues solitudes au plus profond des bois à écouter le son du cor… !

(Dessins BirdsDessines)

Seule la probité de l’agence Baravin, soupçonnée de toucher des pots de vin de certaines fédérations, peut-être mise en doute au seul motif que si les effets des plombs ou des ricochets peuvent être comptabilisés avec précision et sans contestation, il n’en est pas de même pour quantifier les litres de « monte en ligne » déglutis par les valeureux guerriers afin d’estomper le goût de la poudre.

A se demander si tous ces tireurs, ne souffrent pas d’un complexe lilliputien, et compensent l’absence de virilité de leur appendice en le reportant sur leur fusil ; d’autres bandant mou, s’entrainent à bander leur arc en espérant retrouver une virilité capricieuse… !

(Caricature ?)

Pour ces derniers, vouloir jouer à Robin des Bois, en imitant le caméléon, n’est pas sans danger… ?

Je me demande si après de tels maux, notre archer ne reste pas tranquillement assis devant ses trophées à faire des mots fléchés… !

Quelle que soit la méthode employée par ces sanguinaires qui pourrissent la vie de la grande majorité des français, personnellement j’en ai aussi plein les burettes à limiter les sorties dans la nature en période de grande tuerie, seule satisfaction c’est quand ils se plombent entre-eux. Malheureusement il y a des blessés et des tués chez les non adeptes de ce passe temps moyenâgeux.

(Caricature Nono)

Je terminerai ce billet par cette vidéo qui nous montre l’agilité d’un chasseur qui loupe sa cible à moins de 10 mètres et à failli se faire offrir une belle plaque funéraire.

Drôle d’épitaphe quand on sait le peu de respect de l’amour de la vie, par les chasseurs qui ne pensent qu’à distribuer la mort… !

(Toutes les photos sont perso)

Les deux premières semaines de mon séjour à Lamalou les Bains, agrémentées par des pluies incessantes qui ont eu pour avantage de remplir les nappes phréatiques et alimenter les torrents,

(Gorges d’Héric)

ne m’ont pas facilité la tâche pour partir photographier les mouflons du Caroux.

(Col du Tirandel, Mont Candès 1033m)

Par beau temps, la nature sauvage, loin des pollutions de la ville se dévoile sans retenue, en m’invitant à musarder sur les lignes de crêtes des Gorges d’Héric.

Cela n’a pas été le cas lors de ma première escapade, avec une visibilité fort réduite et changeante de minute en minute.

Lors de mon arrivée au hameau de Douch, le plafond nuageux semblait vouloir s’élever.

(Chasseurs, 200m à l’est du col de l’Airole)

Les chasseurs, qui tirent sur tout ce qui bouge, malgré des conditions de visibilité fort réduites et aléatoires étaient déjà postés, près à assouvir leur passion morbide, faisant fi des risques encourus pour les autres tueurs des bois, mais surtout pour les éventuels randonneurs… !

(Ravin du Mayne)

Après être retourné au parking chercher un gilet fluo, je suis reparti en direction du Coulet d’Estrets  et du ravin du Mayne, où les nuages bas ne m’ont permis de distinguer qu’un mouflon, surpris par ma présence.

La dernière semaine, le soleil étant de retour, je suis retourné sur le plateau, la visibilité étant excellente, le ravin du Mayne offrait un autre panorama,

(Ravin du Mayne, 150m ouest Coulet d’Estrets)

J’ai pu, avec des amis y observer plusieurs mouflons,

et y voir un troupeau galoper. Je vous mets un montage de mes petits moments de pur bonheur. Les mouflons du début de la vidéo, je les ai photographiés et filmés à une vingtaine de mètres de longues minutes, sans qu’ils manifestent la moindre inquiétude.

(Photo perso)

La chatte sauvage qui squatte notre jardin nous a fait un cadeau, n’ayant pas le temps de faire un long billet (J’ai eu des soucis de connexion, je me suis retrouvé sans ordi pendant 3 jours) je vous mets cette vidéo qui vous expliquera le pourquoi du comment… !

La vidéo des chats avec le duo des chats de Rossini