Journée des dupes… !
(Photo perso)
Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de celle du 10 novembre 1630, où la reine mère Marie de Médicis sermonne son fils et l'adjure de se séparer de Richelieu.
Prière rejetée par Louis XIII, qui renouvelle sa confiance au cardinal.
D’où la célèbre phrase de Bautru, comte de Serrant:
«C'est la journée des dupes !».
Le but de ce court billet et simplement de vous rafraîchir la mémoire.
Certains de nos impétrants à la députation se sont déguisés en bateleurs haranguant les futurs votants, tel des camelots de foire, nous promettant qu’ils s’étaient amendés, qu’ils ne retomberaient pas dans leurs anciens travers qui les avaient conduits en prison ou condamnés à une inéligibilité de quelques années.
Ils oublient de nous dire que c’est pour mieux nous manger qu’ils refont leurs simagrées de vierge n’ayant jamais péché… !
Prendre les mêmes qui s’en sont mis plein les poches et recommencer… ?
Non, merci, je n’ai plus confiance, ce ne sont pas vos discours de langue de bois et vos sourires en « cul de poule » qui m’ont convaincu de votre honnêteté, vous puez l’arrivisme.
J’ai horreur de ce parfum si particulier des « Faux culs » fait d’un tiers de malhonnêteté, d’un tiers de narcissisme, d’un autre tiers d’arrivisme et d’un dernier tiers de Raspoutinisme… !
Je sais ça fait quatre tiers, César (de Pagnol,) les utilisait bien pour la recette du picon-citron-curaçao et répondait à Marius qui lui faisait remarquer que ça faisait quatre tiers par :
« Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers ! »
Je laisse à mes lecteurs le choix de rétablir l’importance des tiers… !
Vous avez eu beau serrer des mains, signer des autographes, vous pavaner sur les marchés, visiter des usines, caresser l’un dans le sens du poil, tout en ébouriffant l’autre, couvrir les murs d’affiches, distribuer des tracts (quel gâchis en papier… !)
Vous n’aurez pas ma voix… !
Qu'on se le dise...!
(Tableau Angerer)