BASM, ça ne vous dit rien (Suite…) !
Au début, il y eut Adam et Eve.
C’était le paradis !
Mais la suite de l’histoire...il y eut les premières guerres !
La guerre du feu aurait été la première. Je veux bien ; je n’y étais pas pour confirmer ou infirmer.
Ce que je sais, c’est que de nos jours, les guerres sont toujours là, plus insidieuses, perverses sournoises, avec des technologies de plus en plus sophistiquées, mises à disposition des belligérants.
Toute cause est critiquable ou défendable ; tout dépend du côté où l’on se trouve.
Voir commentaire dans billet précédent)
Le but de ce premier billet était à partir d’une invitation (pyramide de chaussures), d’attirer l’attention et, par là même, faire prendre conscience de ce problème, qu’est l’utilisation des BASM.
Bien sûr que la guerre, qui englobe toutes les utilisations de moyens, pour arriver à ses fins est à dénoncer. L’histoire est là pour nous rappeler qu’elle a malheureusement toujours existée et qu’elle ne s’est jamais faite à coup de tarte à la crème !
Sans vouloir me lancer dans une analyse balistique, ou d’efficacité (il y a des spécialistes) une balle fait moins de dégâts collatéraux que des BASM.
Je tiens à préciser que je ne cautionne pas l’emploi du fusil au détriment de tout autre moyen.
Au cours des derniers conflits, d’autres moyens tout autant ignobles ont été utilisés :
(Les gaz, les produits chimiques, bactériologiques) une prise de conscience mondiale en a fait pratiquement disparaître l’utilisation, suite à des manifestations ciblées !)
Ce qui n’a pas empêché et n’empêchera pas les conflits de continuer, et nous ne sommes pas certains qu’il n’y aura pas quelque diablotin prêt à les utiliser.
La devise « Si vis pacem, para bellum » sera toujours d’actualité. C’est être utopiste que de se ranger dans les rangs des pacifistes purs et durs, genre « objecteurs de conscience » que nous avons connu du temps de la conscription.
Pour moi, être pacifiste, c’est d’essayer d’éviter les conflits sans refuser de se défendre.
Une anecdote : Il m’est arrivé de discuter avec des objecteurs de conscience ; après plusieurs échanges, où un climat de confiance s’était établi, beaucoup m’ont avoué, que c’était un moyen pour ne pas aller se « faire chier 10 mois à l’armée et qu’ils préféraient en passer le double dans l’associatif ou l’humanitaire ». Noble cause, mais en cas de conflit chez eux ?
Enfin à la question : « Vous êtes contre toute forme de violence ; mais si votre amie ou fiancée se faisait maltraiter devant vous, resteriez-vous sans réaction ? » ; je n’en ai jamais entendu un seul qui m’ait répondu : « Je resterai les bras croisés ! ».
Ma réponse pourra paraître décousue, mais il y aurait matière à débats sur, quels moyens utiliser pour faire prendre conscience, que la guerre c’est la plus grosse connerie que l’homme ait inventé.
Ne pas réagir de peur de ne pas enfourcher le bon cheval, ne me semble pas la meilleure solution.
Doit-on critiquer ceux qui partent en guerre (décidemment elle est toujours là !) pour dénoncer les violences physiques, sexuelles, morales etc. que subissent des enfants ?
Ils ont eu raison de le faire et ils ne se sont pas posés la question, de savoir si leur cause était plus noble que de dénoncer celles que subissent les femmes !
Dénoncer la Violence dans sa globalité, ne me semble pas aussi efficace que de la cibler !
La globalité nous masque les détails.
Vouloir faire effondrer la forteresse d’un seul coup, c’est un peu comme le château de sable qui ne s’effondre jamais du premier coup, mais à force d’être miné à la base cède.
J’aurais pu faire plus simple et poster mon billet sous un des titres célèbres :
Peace and Love! Ou, pour les non polyglottes : Faites l’amour, pas la guerre ! Et y rajouter le fameux pictogramme.
Là, j’englobai tout, mais ils ne correspondaient pas à l’idée que je me fais de l’amour sur terre.
Je t’aime, tu m’aimes, je t’aime moi non plus, on s’aime, on s’est aimé, débouche souvent sur le désamour ! La suite vous connaissez !
A mon tour de vous poser une question : La guerre n’est-elle pas l’unique moyen de la faire cesser?…le jour où il n’y aura aucun survivant!