Etre avant de ne plus être...!
S’engager sur le bon pont, contourner les obstacles, même ceux semblant venir d’une autre planète.
S’armer de patience et, tel un vieux guerrier ne jamais renoncer face à la maladie, aux aléas de la vie. Ne jamais s’avouer vaincu, douter c’est faire preuve de faiblesse et s’enfoncer un peu plus.
Nous vivons une époque où tout s’accélère, le temps passe trop vite, il est ce que nous en faisons, il nous file comme du sable entre les doigts. Se souvient-on de la période où le temps n’était pas rythmé par « toujours plus vite », on savait prendre le temps de se parler. En été de sortir une chaise devant son pas de porte et en hiver faire cercle devant un feu de cheminée, la grande messe de la télévision n’avait pas envahi les foyers, maintenant remplacée par les ordinateurs, tablettes et portables. Le cercle des amis se réduit au profit de virtuels, on régresse pour, comme un petit garçon, collectionner des billes avec pour seule motivation d’avoir le sac le plus gros. Où est la sincérité ?
Nous avons créé un monde nouveau qui nous enferme dans les limites voulues par ce monde virtuel, intemporel qui à mon humble avis nous précipite vers un futur désenchanteur où le centre de notre nombril sera orné (les tatouages sont à la mode) de la future devise : « Après moi le déluge ».
Une promenade au bord de l’eau, près de Bordeaux… !
Pour profiter de ce havre de paix, loin des bruits de la ville, il vous faudra au fil de l’eau de la Garonne
passer sous le pont Chaban Delmas. Si vous avez loupé le fameux navire école « Le Belem », lors de son arrivée,
Je vous montre ce que vous auriez admiré, lors de son escale à proximité de la place de la Bourse.
Pour continuer votre ballade fluviale, il vous faudra patienter toute la nuit.
Monter à bord du transporteur « Brion », qui achemine des éléments de l’A 380,
attendre l’étiage de la Garonne pour vous conduire en amont
et vous faire profiter de ma ballade sur les anciens chemins de halage.
Ma fille a du s’armer de patience en m’attendant sagement lors de mes prises de photos.
Faire une petite halte sur un de ces anciens pontons.
Ou à proximité de ces cabanes de pécheurs.
Le chemin devenant difficile d’accès je vous conseille de continuer votre ballade en découvrant de petits villages
qui renferment de jolis trésors architecturaux.
Je vous invite à continuer cette découverte en visionnant le montage vidéo-photos.
Le musée des Beaux Arts de Bordeaux…!
Si d’aventure, à Bordeaux, vous ne savez comment occuper vos loisirs, je ne vous conseillerai pas d’aller vous arsouiller en visitant les nombreux châteaux à pinard, mais de vous rendre au Musée des Beaux-Arts qui est le premier musée de la ville. Avec la Galerie des Beaux-Arts, son espace d’exposition temporaire, il propose un ensemble architectural original, réparti sur les deux côtés du jardin du palais Rohan (Hôtel de ville) et de l’autre côté du cours d’Albret.
Pierre LACOUR (Père), Vue d’une partie du port et des quais de Bordeaux.
Je vous invite à lire le billet concernant ce tableau, c’est ICI
Rinaldo CARNIELO, "Mozart expirant"
«* Un homme jeune, barbu et décharné, à demi-allongé dans un fauteuil, la tête appuyée sur un coussin, est sur le point de rendre l’âme. Il est vêtu d'une chemise à volants, une couverture de laine enveloppe ses jambes et son pied droit repose sur un autre coussin. La main gauche posée sur une partition de musique, il a la tête tournée sur le côté et rejetée en arrière. Ses yeux sont mi-clos et sa bouche, légèrement entrouverte, découvre ses dents.
Ce qui caractérise cette sculpture, c’est l’extrême précision du rendu des détails : aspect pelucheux de la couverture de laine, damassé du coussin sur lequel repose la tête de Mozart ou notes de sa partition du Requiem. Carnielo parvient à suggérer dans un matériau aussi rigide que le marbre le moelleux du coussin. Il compose sa sculpture avec rigueur en contenant les diagonales du corps du mourant dans un fauteuil aux lignes horizontales et verticales. Se situant dans la tradition de la sculpture funéraire italienne, il représente les derniers instants du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 1756 – Vienne, 1791) ».
Anonyme Flamand, "L’Annonciation"
Comme souvent, dans « Les annonciations », nous retrouvons la fleur de lys, symbole de pureté.
Jan BRUEGHEL dit l’Ancien ou de Velours, "La Danse de noces".
« *Dans cette scène de genre, des mariés attablés reçoivent de l’argent déposé dans un plat sous le regard intéressé de nombreux invités. Des danseurs occupent le premier plan, dans le fond des personnages se livrent à différentes occupations auprès d’une maison ».
Pierre Paul RUBENS "Le Miracle de saint Just" « *Durant les persécutions de Dioclétien en IIIe siècle, Just, âgé de neuf ans, accompagna son père d’Auxerre à Amiens pour payer la rançon de son oncle emprisonné. Sur le chemin, l’enfant donna sa tunique à un pauvre et ne garda qu’une simple chemise. Après la libération de l’oncle, les trois hommes repartaient vers Auxerre lorsque, près de Beauvais, le proconsul Rictiovarus les fit poursuivre par quatre cavaliers. Just demanda alors à ses aînés de se cacher dans une grotte afin de rencontrer les soldats. Ne pouvant savoir où se trouvaient les deux chrétiens, l’un des poursuivants descendit de cheval et décapita le jeune garçon.
Le corps de ce dernier se releva et s’immobilisa après avoir pris la tête entre ses mains (céphalophorie statique). Devant ses deux parents sortis de leur cachette, Just leur demanda de brûler son corps dans la grotte et d’apporter sa tête à sa mère ».
Bien d’autres tableaux ou sculptures vous attendent dans le montage vidéos-photos, ci-dessous.
*Sources : Musée des Beaux Arts
Les bacchantes se sont mises à nu à Bordeaux… !
Le nu, l'ivresse et la danse dans l'art français du XIXe siècle.
Titre très évocateur d'une exposition qui a eu lieu à laGalerie des Beaux-arts de Bordeaux.
C'est la première fois qu'une exposition a été consacrée aux Bacchanales, ces fêtes antiques données en l'honneur du Dieu Bacchus, le Dieu du vin et de l'inspiration créatrice. Des fêtes pendant lesquelles, on s'adonnait de manière effrénée aux débordements du corps.
Pour les artistes, les Bacchantes permettaient de représenter les femmes nues, sans provoquer trop de scandales. Les collectionneurs trouvant dans ces représentations mythologiques les mises en scène acceptables de leurs fantasmes.
Cette exposition m’a conforté dans mon jugement :
« S’il y a un Dieu, la seule chose que je lui accorde c’est d’avoir créé la Femme».
Je vous invite à participer à ces bacchanales, en visionnant le montage vidéos-photos de cette exposition. Chanson de la vidéo : « Titip Rindu Buat Ayah" interprétée par Jamilah et le Malaysian Philharmonic Orchestra.
Quand un artiste, Christophe Conan, m'ouvre la porte de son atelier… !
Christophe Conan utilise différentes techniques : sculptures, bas-reliefs, peintures sur bois et sur toile.
(Oursins et méduses)
Variant les supports : triptyques (art sacré).
(Les premiers temps)
Vitrines et objets (art animalier).
(Méduses)
son travail se décline en quatre séries autour d'un thème humaniste : Les neuf Portes, l'Art Sacré, les Portraits, et Nature Vivante. Ces quatre séries se succèdent et se répètent telles des saisons formant une sorte de spirale créant ainsi une œuvre cohérente. Actuellement Il réalise pour la maison Saint Louis de Beaulieu à Bordeaux une sculpture:«Le Chêne de Mambré»
(parfois appelé « Chêne de Moré , Chêne d'Abraham ou Chêne de Sibta »)
(Détail feuilles)
selon la Bible, où il est mentionné une première fois au début du chapitre 12 de la Genèse, se situe à l'endroit où le patriarche Abraham a planté sa tente et s'est entretenu, pendant la chaleur du jour, événement relaté dans Genèse 18.
Un aperçu d’une petite partie de ses réalisations.
(Le jugement dernier)
(Le jugement dernier)
(Job)
(Métamorphose)
(Jonas)
(Rhinocéros)
(Tatou se brossant les ongles)
(Les argonautes)
(Poissons de roche)
(Méduse)
(Méduse)
Christophe, grand merci pour m’avoir ouvert les portes de ton atelier où j’ai été accueilli avec simplicité et ton autorisation de mise en ligne de ce montage.
Je vous invite à me suivre pour cette visite.
Asteggiano et Picasso son chat, pas l’autre… !
Mes yeux de suricate ne pouvaient ignorer l’exposition de Dominique Asteggiano dans le cadre magnifique de la cour Mably.
Cette artiste aux multiples talents y présentait une petite partie de ses œuvres, notamment des tableaux détournés de maitres forts connus où Picasso, son chat y trônait… !
Je ne pense pas qu’elle ait eu besoin de s’enivrer d’un bon vin local où d’avoir cherché l’inspiration avec de « la moquette », le talent, rien que le talent s’y exprime.
(Photo fournie par l'artiste)
Autre thème : Têtes de lard l’art: Portraits peints à l'acrylique sur des affiches de récupération, plus vrais que nature.
Qu'elle décrit comme : […Collection de personnages du monde du show-business, de la littérature, de la politique...: Comme des lapins pris dans un phare, le pinceau du peintre, tous traités de la même façon, tous " tête d'affiche ".
(Une vue d’ensemble)
Quelque part entre le croquis et le portrait peint, ces visages occupent toute la surface d'affiches de 120 / 80 centimètres volées aux murs de la ville. Déjà travaillées par les intempéries, par des passants, elles représentent autant de ""challenges ", ne serait-ce que par leur taille, leur format pas forcément adapté aux " figures", les "accidents " de surface, les couleurs et graphismes imposés ; autant de " traits " qui annulent tout caractère académique…]
J’ai même reconnu des cousins bordelais qui n’ont pas à regretter d’avoir pris la pose.
Dominique Asteggiano est très impliquée dans la protection de l’enfance, « Le Droit de dire : "NON" à un adulte parce qu’il y a parfois des Devoirs de Désobéissance ».
C’est aussi des ateliers peinture adaptés aux tout petits et aux jeunes enfants (Voir son interview au début de la vidéo): la découverte et l’approche des arts plastiques à des fins pédagogiques. « Garde toujours dans la main la main de l’enfant que tu as été. » Miguel de Cervantes Saavedra.
(Photo fournie par Madame Asteggiano)
Ses tableaux étaient accompagnés de petits textes humoristiques...!
Il faut dire qu'avant de pénétrer dans la salle la couleur était annoncée, une poubelle vous invitait à y déposer...
Je vous invite à visionner le montage vidéo-photos (nouvelle version, changement de la musique de fond, le précédent n'autorisait pas la diffusion en Allemagne et sur les Smartphones) qui vous donnera une vision plus complète de cette exposition.
Grainsdesel sans gabelle au Musée des Douanes de Bordeaux… !
(Le grenier à sel-Anonyme)
J’ai pris mon courage à deux mains et mettant de côté la « peur du douanier » j’ai franchi la porte d’accès du musée des douanes de Bordeaux. Première surprise, dès le début de ma visite, je n’ai pas eu droit à :
« Rien à déclarer ? »
J’ai eu confirmation de l’abolition de la gabelle, ce qui m’a permis d’y mettre mon grain de sel… !
(Place de la Bourse)
Le musée est situé dans l'ancien Hôtel des Fermes du Roi qui borde la place de la Bourse, un bâtiment construit entre 1735 et 1738 spécifiquement pour accueillir la Ferme Générale, compagnie privée, ancêtre de la douane sous l’Ancien Régime, qui prélevait pour le compte du roi les droits et taxes sur les marchandises.
(Linteau avec mascaron)
Le bâtiment abrite aujourd'hui la Direction interrégionale des Douanes de Bordeaux, Il est décoré de magnifiques mascarons.
(Un des nombreux mascarons décoratifs)
il est classé monument historique pour ses façades, sa cour et les boiseries d'un ancien salon.
(L’intérieur avec sa grande salle)
« Les collections d’objets et d’œuvres d’art illustrent l'évolution de l'organisation des douanes, l'influence des théories économiques sur le pays, les liens des douanes avec l'armée, le développement des moyens de transport et la contrebande, etc.
((Maquette de "L'Aurore", navire négrier de la fin du XVIIIe s)
La visite se déroule en deux temps : un parcours historique, couvrant la période de l'Antiquité au 19e siècle,
puis un parcours thématique illustrant d'une part le quotidien des agents des douanes, à travers leurs uniformes,
leurs outils et leur matériel de travail,
et d'autre part les grands courants de fraude grâce aux saisies spectaculaires réalisées. Le musée conserve plus de 13 000 objets ».
Une exposition temporaire sur « Histoire d’ivoire »
de l’ivoire bien connu de l’éléphant, à celui du cachalot ou de l’hippopotame, en passant par le mythique narval ;
l’exposition invite à découvrir l’ivoire sous des formes variées, du matériau brut aux sculptures les plus raffinées.
Brûle parfum, une imitation moderne de l'artisanat chinois, dans un assemblage hétérogène de divers éléments d'influence chinoise et indienne.
Bien au-delà de cette dimension esthétique, les saisies douanières, toujours nombreuses, témoignent des proportions considérables de ce trafic mondial responsable de la disparition progressive d’espèces animales.
Pour vous inviter à découvrir ce musée, je vous propose de visionner le montage vidéos-photos.
C’est au bord de l’eau à Bordeaux… !
(Mon terrier bordelais, rue St Rémi, celle à droite de la fontaine)
Ce lundi, je pars me rendre compte si mes amis les ragondins,
n’ont pas été incommodés par la montée des eaux de la Garonne.
Autre lieu pour me rencontrer le musée des Beaux Arts,
devant le tableau de Rosa Bonheur.
ou au Musée des Arts décoratifs, devant le cénotaphe de Michel de Montaigne
Pour vous aider à vous repérer, un aperçu (de jour et de nuit) de la magnifique perspective de la Place de la Bourse et de sa fontaine des trois grâces.
Salon international peinture sculptures « Arts et Lettres de France » de Bordeaux… !
Je ne vais pas vous imposer un billet sur des compositions de scrapbooking , ou vous étaler tout mon harem avec les « Tofs » de la Smala d’un suricate râleur, quoique d’afficher sa vie privée c’est très tendance, surtout quand le bouche à oreille des concierges peut vous amener à être invité à une émission de téléréalité très prisée des ramollis du bulbe… !
Au risque de ne point attirer de visiteurs et de les voir (du moins pour les commentateurs) se réduire en peau de chagrin, ce sera encore un billet consacré à une exposition. Celle, très belle de peintures et sculptures qui a été organisée par « Arts et Lettres de France », dans l'ancienne église St Rémi de Bordeaux.
Merci à Philippe Lambert et d’autres artistes pour leur autorisation de mise en ligne des montages photos. Lors de mes deux visites, j’ai pu dialoguer avec de nombreux artistes, notamment :
Anne Karine Derenne dite « Aka », qui à travers ses réalisations nous invite à explorer nos propres souffrances.
(L’amour en cage- Equilibre de la vie)
(Equilibre de la vie-Crucifixion mentale des temps modernes)
Christelle Ottaviano
(Abstract)
Christelle m’a invité au vernissage d’une autre exposition au « Poisson Rouge »
Pierre-Charles Harpillard
(Encre sur papier- Sans titre)
Philippe Lambert dit « Plamlac, qui a été enthousiasmé par mes montages et avec qui j’ai pu échanger longuement sur son implication dans l’organisation de cette exposition. Ses cordages font plus vrai que nature à tel point que j'ai d'abord pensé à des photos.
(Bacalan-Le crabe-Ombre et lumière)
Flore Bruic-Depes, la Présidente de la section « Beaux Arts ».
(Naissance d’une cigale)
Arlette Entz
(Le regard et les hirondelles de Saigon)
Hugues Joseph, ancien pharmacien qui utilise de nombreux pigments minéraux dans ses toiles.
(La grotte-L'arbre au pantin)
(L'arbre au pantin, détail)
Anne Maillet, qui arpente les rivages après de fortes pluies, à la recherche de ses trésors.
(Bois flottés)
Pour ceux qui sont intéressés par ce genre de manifestation, je vous invite à visionner la première partie d’un montage de mes visions suricatesques… !
À suivre
Symphonie 38, « Prague » K.504 de Mozart à l’orgue Dom Bedos par Paul Goussot… !
Achevée à Vienne en décembre 1786, elle fut exécutée pour la première fois à Prague, d'où son surnom. La symphonie n° 38 doit être considérée comme l'œuvre - sœur du concerto pour piano n° 25, composée exactement en même temps.
L’été dernier, à Bordeaux, j’ai eu le privilège de rencontrer Paul Goussot, titulaire de l’orgue Dom Bedos de l’ancienne abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux depuis 2007 (nomination par concours).
Paul Goussot est premier grand prix d’improvisation du 26ème concours international d’orgue de Saint-Albans (Royaume-Uni).
Lors d’un concert en l’Abbatiale de Sainte Croix, Paul Goussot en interpréta le 1er mouvement
Cette magnifique interprétation a été perturbée par un ivrogne qui a confondu cette église avec une mosquée pour venir cuver à mes côtés et y proférer des «Allahou Akbar», perturbant le silence « religieux » de l’assistance et gâchant l’enregistrement en H.D que j’effectuais.
Je vous invite à regarder cet extrait (volontairement arrêté avant la fin), ne supportant plus l’appel à la prière de ce muezzin … !
Pour comparer voici la version orchestrale, sans perturbation.