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Grains de sel

30 juillet 2006

Funérailles d'antan, corbillard, lanterne des morts, croque mort etc.

Les funérailles d'antan!

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Les trois âges et la Mort

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Avec Les trois âges et la Mort, Hans Baldung Grien peignit une allégorie de la vie truffée de symboles. Allégorie de vie, malgré le paysage aride et desséché, malgré les trois femmes moroses de la naissance à la vieillesse, qui ne manifestent aucune trace de joie. La Mort tient d'une main un sablier, symbole traditionnel du passage du temps. Son bras enlace le bras de la vieille femme; elle l'entraîne vers l'autre monde. Néanmoins l'existence continue: la jeune fille est en âge de procréer et la lance que la Mort tient est un symbole de défloration clair. Elle engendrera un enfant, qui lui aussi grandira et se retrouvera au bras de la Mort. Toute chose subit les affres du temps, mais la nature renaît, recréant ainsi la beauté et la jeunesse et perpétuant le cycle de la vie.

Danse des morts.

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MACABRE

Danse des morts: nom qu'au Moyen âge on donnait à une série d'images peintes ou sculptées représentant, entre gens de tout âge et de toute condition, des scènes où la Mort jouait le principal rôle, et dont les personnages affectaient tantôt les mouvements de la danse, tantôt une pose tranquille, mais toujours expressive. Les plus anciennes compositions de ce genre ne remontent pas au delà du XIVe siècle, et on en a exécuté jusqu’au  milieu du XVIIIe siècle. Elles semblent avoir eu pour but de rappeler aux hommes leur égalité naturelle et la fragilité de la vie, d'offrir aux victimes de l'oppression cette consolante certitude que les auteurs de leurs maux devaient trouver à leur tour dans la mort un tyran implacable. Comme on les rencontre principalement dans les églises, les cloîtres et les cimetières, il y a lieu de penser qu'elles servaient de thème et venaient en aide à l'éloquence des prédicateurs. Les images lugubres et fantastiques, le mélange du sérieux et du grotesque, avaient leur raison d'être dans ces temps où l'on croyait à l'apparition des esprits, à l'existence des sorciers, des génies et des fées, où le retour fréquent des famines et des épidémies entretenait dans les imaginations l'idée terrible de la mort. La plupart des monuments sur lesquels on voyait autrefois des Danses des Morts ont été détruits.

La litre

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Lorsque mourait le seigneur du village, du XVIe siècle à la Révolution, on décorait l'église avec une large bande peinte en noir sur laquelle on ajoutait les armoiries du personnage: la litre. On en trouve encore en place dans certaines églises. Cela se pratiquait aussi dans les cathédrales à la mort de l'évêque. Les blasons de plusieurs personnages peuvent se superposer. Parfois  le blason seul a été conservé en la bande noire effacée. Ailleurs c'est le contraire, à la Révolution le blason a été gratté, mais la bande noire subsiste qui a servi à des compagnons pour laisser des traces de leur passage.

Les Seigneurs jouissaient même après leur mort du droit de Litres.

Le mot "litre" étant employé pour listre, ancienne orthographe de liste. Ce droit subsista jusqu'en 1790.

Longtemps ils eurent le privilège d'être enterrés dans le coeur des églises, où leur tombeau était orné de statues et garni d'épitaphes, dont le nombre et la valeur des uns et des autres étaient en rapport avec ce qu'avait été leur générosité pendant leur vie à l'égard de l'Eglise.

Cette dernière portait longtemps les indices du deuil : un bande noire décorée de ses armoiries était peinte autour de l'église, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Les porteurs

Longtemps, le respect pour les morts fit porter les corps des décédés, comme les reliques des saints, sur les épaules des personnes considérables ou des clercs.

On voit les fils de saint Louis porter la bière, et une vieille tapisserie de Bayeux nous montre des clercs court vêtus, à cause des difficultés du chemin sans doute, portant un corps princier au temps de Guillaume le Conquérant. Les uns tiennent la bière, les autres psalmodient.

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Les chargeurs de sel de Paris (hannouars), (une profession que j'aurais pu exercer, pour ne pas manquer de sel!) qui formaient une corporation fort estimée, avaient le privilège de porter le corps des rois de Notre-Dame à mi chemin de Saint Denis, à la Croix-aux-Fiens, où les moines de l’abbaye le reprenaient  pour le conduire à la basilique.

Les chargeurs de sel avaient droit à un honoraire royal qui donna lieu à d’illustres et tristes débats, puisque Charles VII le Victorieux fut déposé par eux sur le chemin, jusqu’à ce qu’on leur remit dix livres parisis en plus du prix convenu. Tout augmente.

Le char moins chrétien fut introduit au XVII siècle, il devint une machine solennelle, une sorte d’apothéose ; Louis XIV eut un char. Précédemment, on l’avait employé parfois, mais pour des voyages trop longs, avec des chevaux caparaçonnés en noir.

Quoi qu’il en soit, le sacrifice de porter soi-même son père, son frère, son ami, le membre de sa confrérie, était considéré comme une prière, que remplacent mal les simples porteurs de cordons.

On a vu de véritables émeutes dans des villes du Midi, quand on voulut rendre les corbillards obligatoires et priver les morts de l’honneur d’être portés par des amis. On arrachait le corps de force de la voiture, et on le rendait aux siens ; le corbillard dépossédé suivait piteusement la pieuse émeute victorieuse.

Les sonneurs

Ils accompagnaient le convoi et annonçaient la prière aux fidèles. Dans la tapisserie de Bayeux, on remarque près du corps, des personnages inférieurs ; leur taille signale leur état social moindre. Ce sont les pulsatores, les sonneurs des morts et crieurs aux voix puissantes.

crieur

Cette profession, qui n’occupait pas tous les jours, s’exerçait la veille et l’avant-veille des convois, pour annoncer les trépas, réclamer des prières, dire au public l’heure des obsèques. C’était le billet de faire-part vivant. Ils formaient une corporation qui se chargeait de toutes choses relatives aux funérailles.

Ce ne fut qu’au milieu du XVII siècle que des billets de faire-part imprimés remplacèrent les sonneurs, conservant encore, au bas du texte, le cri de ceux-ci : Priez pour lui !

Ces billets ont été d’abord des affiches à la porte de l’église, puis furent portés à domicile par les crieurs ou sonneurs, vêtus pour l’emploi, et par la suite  par le facteur.

Autrefois, la prière pour les pauvres âmes se demandait, non seulement par les sonneurs chargés de crier le passage d’un chrétien à une autre vie, mais encore d’une manière générale par les crieurs ordinaires, chargés de veiller sur la cité et de rassurer les habitants en leur disant l’heure.

Parfois, ils criaient : « Gens qui dormez, réveillez-vous et priez pour les trépassés ! ».

La fosse

La fosse était ouverte par les clercs, comme le montre une miniature du XV siècle (bréviaire de Grimani). On y voit le manteau noir de deuil qui apparut au XIV siècle, époque où on porta le deuil en noir. Ce manteau à capuchon se raccourcit sous Louis XIII et devint une sorte de pèlerine.

Les grands avaient un tombeau creusé dans la pierre ; il n’était point facile d’agrandir ce sarcophage qui, était destiné à être enterré, n’avait pas l’ampleur des sarcophages antiques.

C’est la cause de la mésaventure de Guillaume le Conquérant : on le pressa, on l’écrasa pour le faire pénétrer, le corps se rompit et une putréfaction épouvantable se répandit, si bien que tous les assistants se sauvèrent.

Seul, les prêtres restèrent et continuèrent la pénible besogne.

Ce récit d’Ordéric Vtal se trouve corroboré par un témoignage postérieur de quatre siècles.

Quand les protestants violèrent, en 1562, le tombeau du roi, on s’aperçut, à la position du corps, qu’on l’avait écrasé pour le faire tenir et pour pouvoir poser au-dessus l’image en pierre.

Images en pierre

L’imagerie de pierre naquit des tombeaux au XIe siècle.

Les imagiers formaient un nouveau métier ; ils gravaient la figure du mort sur la pierre tombale.

DSCN5295

Ces images sur lesquelles on marchait, qui obligeaient les parents à se souvenir de ce visage qui quêtait l’aumône de leurs prières, eurent, en outre, sur l’art français, une véritable influence, et de merveilleuses pierres tumulaires (photographies avant le lettre) témoignent de l’habileté des artistes.

Cela dans les funérailles était durable, et ces imagiers ont vraiment travaillé pour la postérité. Les monuments des cimetières, qu’on ne voit que très rarement n’appellent pas autant à la prière que ces fgures couchées sur le seuil des églises.

Lanterne des morts

lanterne_1

Construites pour la plupart aux environs du XIIe siècle, on pense que ces petites tours creuses, surmontées d'un pavillon ajouré et dans lequel on hissait au crépuscule une lampe allumée, jouaient le rôle d'une sorte de phare destiné à guider les âmes des disparus vers le repos éternel. D'autant plus qu'on ne les retrouve pratiquement qu'aux abords des cimetières, bien que certains aient pu disparaître au fil du temps. La présence d'une lanterne, si elle n'a pas été déplacée, peut matérialiser alors l'emplacement d'un ancien lieu de sépulture aujourd'hui oublié.

Survivance d'un rite religieux d'origine celte, on pensait aussi que la lumière protectrice dégagée de ces lieux durant la nuit, pouvait retenir la mort et l'empêcher d'aller rôder faire de nouvelles victimes. Ceci notamment en période d'épidémie où la flamme du lampier pouvait également servir à alimenter en feu les foyers, évitant ainsi un contact inutile entre les villageois qui aurait pu leur être fatal.

Le corbillard

corbillard

L’origine de ce nom est peu connue. Le corbeillac était un bateau coche faisant lentement  le service de Paris à Corbeil, d’où son nom. Il descendait le courant, aidé du vent, et remontait tiré par des  chevaux.

Ce bateau était rempli de gens et de bagages, et une gravure du temps d’Henri IV par Sweling, nous en donne son portrait véridique.

corbillac

L’existence des chevaux pour remonter n’est pas douteuse d’après ces vers du ballet  le corbillas (1632) qui avait des parties récitées.

C’est le charretier qui dit :

Il n’est plus temps de différer

Mes chevaux et tout l’attelage

Sont de l’autre part du rivage

Le corbillas va démarrer.

Le nom était devenu corbillas et sur la gravure il est corbillac.

Déjà, en 1632, les carrosses plus rapides, malgré les cahots, faisaient concurrence au pauvre corbillac, car, en la même pièce, la maîtresse dit :

Ma pratique se perd et désormay je voy

Ne va que pour les femmes grosses.

Cette disgrâce vient du nombre des carrosses

N’en est-il point de vous qui s’en plaigne avec moy ?

Ce bateau, le corbillac, rempli de gens, donna son nom à d’énormes voitures, les joyeux corbillards, qui empilaient également des familles entières et servaient plus souvent, chose étrange, à conduire des noces aux champs, bien qu’un dictionnaire ait voulu que ces grands corbillards puisent leur nom dans le mot corbeille.

Hamilton dit dans ses mémoires : « Trois grands corbillards comblés de laquais, grands comme des suisses et chamarrés de livrées tranchantes parurent dans la cour et débarquèrent toute la noce. »

Le corbillard d’eau de Corbeil fonctionnait encore à la fin du règne de Louis XIV, alors que Furetière appelle corbillard « un carrosse bourgeois où l’on voit plusieurs personnes pressées. »

Quand on fit un char d’honneur, vaste et large, aux morts, il fut proclamé corbillard.

Voilà la transformation définitive. Les morts ont mis les vivants dehors, car les noces ne fréquentent plus les corbillards.

Le croque-mort

La recherche dans les textes en vieux français, permet de trouver l'origine du mot croque-mort.

Ancien temps, pour s'assurer qu'une personne était bien décédée, l'usage voulait que la personne en charge de cette vérification, le croque-mort donc, mordait violemment un des doigts de pied de la victime (en général le gros orteil ou parfois le talon)… si rien ne se passait, l'issue était fatale et la mise en terre inéluctable.

C'est donc de là que vient cette expression : croquer le mort.

Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie charge, se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps.

Or il arriva une première catastrophe : le dernier croque-mort, bien qu'ayant eu de nombreux enfants, n'eut aucun garçon. Sa fille aînée reprit donc sa charge, après réunion et aval favorable du conseil des sages compétent dans ce type de question.

Et seconde catastrophe, la première victime qu'elle eut à traiter avait une grave maladie, qui l'avait conduite à être amputée des deux pieds. Pire encore, la gangrène l'avait en partie gagnée et on lui avait coupée les deux jambes jusqu'à hauteur des cuisses.

La jeune fille examina la situation et mordit donc avec précaution le premier membre inférieur qu'elle put trouver.

Ce fut à cette époque et dans ces circonstances, très précisément, qu'on passa de l'expression " croque-mort " à " pompe funèbre ". Quelle évolution de la langue !

" Le métier de croque-mort n'a aucun avenir. Les clients ne sont pas fidèles. " (Léon Paul Fargue)

On ne parle plus de croque-mort à propos de celui qui mordait le pouce du pied du mort pour s'assurer que le pauvre malheureux avait bien avalé son acte de naissance ! mais de « thanatothérapeute » : celui qui soigne les morts.

Pour terminer sur une note plus gaie, deux réflexions humoristiques !

« Le ciel ! Quel dommage qu'on ne puisse y aller qu'en corbillard » (Stanislav Jerzy Lec)

Sur le mur d'un cimetière j'ai lu :

« Défense de déposer des ordures ». Pourtant, aucun corbillard ne fait jamais demi-tour ! (Pierre Doris)

Et les paroles de la chanson : «  Les funérailles d'antan », de Georges Brassens, que je n’ai pu m’empêcher de fredonner, en faisant des recherches pour écrire ce post. 

Sans_titre

 

"Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain

De bonne grâce ils en f'saient profiter les copains

Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit

Venez l'pleurer avec nous sur le coup de midi...

Mais les vivants aujourd'hui n'sont plus si généreux

Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux

C'est la raison pour laquell', depuis quelques années

Des tas d'enterrements vous passent sous le nez

Mais où sont les funéraill's d'antan ?

Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards

De nos grands-pères

Qui suivaient la route en cahotant

Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées

Ronds et prospères

Quand les héritiers étaient contents

Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même

Ils payaient un verre

Elles sont révolues

Elles ont fait leur temps

Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres

On ne les r'verra plus

Et c'est bien attristant

Les belles pompes funèbres de nos vingt ans

Maintenant, les corbillards à tombeau grand ouvert

Emportent les trépassés jusqu'au diable vauvert

Les malheureux n'ont mêm' plus le plaisir enfantin

D'voir leurs héritiers marron marcher dans le crottin

L'autre semain' des salauds, à cent quarante à l'heur'

Vers un cimetièr' minable emportaient un des leurs

Quand, sur un arbre en bois dur, ils se sont aplatis

On s'aperçut qu'le mort avait fait des petits

Mais où sont les funéraill's d'antan ?

Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards

De nos grands-pères

Qui suivaient la route en cahotant

Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées

Ronds et prospères

Quand les héritiers étaient contents

Au fossoyeur, au croqu'-mort, au curé, aux chevaux même

Ils payaient un verre

Elles sont révolues

Elles ont fait leur temps

Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres

On ne les r'verra plus

Et c'est bien attristant

Les belles pompes funèbres de nos vingt ans

Plutôt qu'd'avoir des obsèqu's manquant de fioritur's

J'aim'rais mieux, tout compte fait, m'passer de sépultur'

J'aim'rais mieux mourir dans l'eau, dans le feu, n'importe où

Et même, à la grand' rigueur, ne pas mourir du tout

O, que renaisse le temps des morts bouffis d'orgueil

L'époque des m'as-tu-vu-dans-mon-joli-cercueil

Où, quitte à tout dépenser jusqu'au dernier écu

Les gens avaient à cœur d'mourir plus haut qu'leur cul

Les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul"

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29 juillet 2006

Le Monde est fou !

Quel triste spectacle que l’embrasement au Moyen Orient !

Où est Dieu dans tout çà ?

Qui de Mahomet ou de Yahvé triomphera ?

A trop vouloir s’élever pour atteindre Dieu, on prend le risque comme Icare de se brûler les ailes !

re_chute_icare_bruegel_vieux

En conclusion de ce mot d’humeur, cette remarque de Riccardo Petrella :

« Une société incapable de rêver d'amitié, d'amour, de justice à partir du désir d'humanité est aussi et surtout une société incapable de penser son devenir. »

29 juillet 2006

Jeu cabalistique: Louis XVI et 21

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Pour Louis XVI, le chiffre fatidique a été :   3 fois 7 au lieu de : 2 fois 7 pour Henri IV (voir post du 05 juillet).

21 se rencontre obstinément dans sa vie.

21 avril 1770, son  mariage à Vienne.

21 juin 1770, les accidents de la fête du mariage à Paris.

21 janvier 1781, grande fête donnée par Paris pour la naissance du Dauphin Louis XVII *

21 juin 1791, fuite de Varennes.

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21novembre 1792, abolition de la royauté.

Les rapports de la commission dite des Vingt et un l’envoient à l’échafaud, le          21 janvier 1793.

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(Et c’est le 21 janvier qu’il avait adopté la guillotine **, comme moyen plus humain d’exécuter, moyen dont il a tristement bénéficié à l’anniversaire).

* LOUIS XVII

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(Né le 27 mars 1785, mort le 8 juin 1795 date controversée)

Roi de France (considéré alors comme tel aux yeux des royalistes, de l'Europe et des Etats-Unis d'Amérique).

** LES SURNOMS DE LA GUILLOTINE

LOUISETTE : surnom donné sous la Révolution (dérivé d'Antoine Louis).

LOUISON : surnom donné sous la Révolution (dérivé d'Antoine Louis).

MIRABELLE : surnom donné sous la Révolution (dérivé de Mirabeau).

MONTE À REGRET (LA) : surnom donné sous la Révolution.

RASOIR NATIONAL (LE) : surnom donné sous la Révolution.

VASISTAS (LE) : surnom donné sous la Révolution.

VEUVE (LA) : surnom donné sous la Révolution.

LUCARNE (LA) : surnom donné au XIXème siècle.

MASSICOT (LE) : surnom donné au XXème siècle.

BÉCANE (LA) : surnom donné au XXème siècle.

28 juillet 2006

Epitaphe d’un maréchal

Pour rester chez les militaires (EVE devrait trouver facilement, l’Armée n’ayant plus de secrets pour elle !) ce maréchal s’était mis au service de la France et participa aux grandes batailles des campagnes d’Italie.

epita4

« Hic quiescit qui numquam quievit »

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« Ici repose qui ne se reposa jamais »

28 juillet 2006

Epitaphe d'un général

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« Ingrate patrie, tu n’auras pas mes os »

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Pour vous aider : fut accusé à son retour à Rome d’avoir accaparé l’indemnité de guerre versée par son adversaire.

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27 juillet 2006

La Pasquinade

La Pasquinade, directement empruntée à la vie populaire de Rome, désigne une plaisanterie satirique et relève de l’épitaphe et de l’affichage mural.

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Elle tire son nom d’une statue antique « Pasquino » en très mauvais état, érigée à l’angle du palais des Orsini, et sur le socle de laquelle, depuis le XVI siècle et jusqu’en 1870, on apposa des critiques plus ou moins courtes, relatives aux personnages en vue et aux événements de l’actualité.

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Calomnies ou vérités, également interdites, s’y mélangeaient. Ces satires ou pamphlets anonymes, ridiculisaient publiquement leur sujet (qui était souvent le pape), un des plus célèbre a été destiné au pape Urbain VIII (1623-1644) de la famille de Barberini : De Quod le barbari de fecerunt non, le fecerunt Barberini, « ce que les barbares n'ont pas fait, le Barberini a fait ».

Pasquin aurait été le nom d’un tailleur de la cour pontificale du XV siècle, à la fois bien informé et médisant.

Une énorme statue de divinité fluviale «  le Marforio »,

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considéré comme l'associé du « Pasquino » était chargée de le faire parler.

Par exemple sous l’occupation française de 1809/1813 :

Marforio : Est-il vrai, Pasquin, que tous les Français soient des voleurs ?

Pasquin : Tous, non, mais une bonne partie (una buona parte).

                                             

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27 juillet 2006

Epitaphe d'un poète

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« Mantua me genuit, Calabri rapuere, tenet nunc, Parthenope cecini pascua, rura, duces » que l’on peut traduire : « Mantoue me donna la vie, la Calabre [Brindes] la mort, Naples la sépulture. J’ai chanté les bergers, la campagne et les héros [les chefs].

Le deuxième tableau pour vous aider à situer l'époque!

epi

27 juillet 2006

Clin d'oeil à Laetitia!

Hier au soir, lors de mes ballades nocturnes, j'ai découvert un nouveau site sympa, dénonçant la cruauté envers les animaux. Allez l'encourager pour ses prises de positions!

http://stopcruautes.canalblog.com/

Sans son accord, je me permets d'insérer la photo de Bianca, une de ses protégées!

5794144_p

26 juillet 2006

Vous aimez les animaux?

Vous allez partir en vacances? Vous aimez les animaux? Vous n'aimez pas les corridas?

Alors fuyez ces villes qui organisent ces massacres!

villessang

Et,faites passer le message suivant:

CORRIDA

Il suffit d'un peu de courage pour dénoncer ces pratiques qui dévalorisent l'homme!

hugo2002

26 juillet 2006

Enfin une bonne nouvelle!

Je n’ai pu résister à vous faire partager la joie que j’ai ressenti à la lecture de ce commentaire Posté par Plectrude2Paris

Le mercredi 12 juillet 2006,

Le torero français Sébastien Castella blessé à Pampelune

Agence France-Presse

MADRID

«   Le jeune torero français Sébastien Castella a été blessé à la jambe droite par un taureau lors d'une corrida des fêtes de la San Firmin à Pampelune (nord de l'Espagne) et était soigné mercredi dans un hôpital de la ville, a-t-on appris auprès de son agent.

Pampelune01_06

    C'est une blessure assez "grave", il a reçu deux coups de corne, dont un "profond", dans un muscle de la partie haute de sa jambe droite, a indiqué à l'AFP son agent, Luis Alvarez Sanchez.

    Castella, qui a dû annuler plusieurs engagements, devrait rester encore quelques jours à l'hôpital avant d'aller se reposer chez lui à Séville (sud de l'Espagne), a-t-il précisé.

   Je n'ai qu'une chose à dire : BIEN FAIT, BIEN FAIT, ET BIEN FAIT !

   Et encore, c'est bien peu compte tenu de toutes les atrocités que ce soi-disant héros a fait subir à toutes ses victimes précédentes ! ».

La prochaine fois espérons que nous pourrons envoyer un télégramme de félicitations lors des obséques!

Merci Plectrude pour cette bonne nouvelle !

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