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Grains de sel

20 juillet 2011

Divines Inspirations… !

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Le Grand Théâtre de Bordeaux présente une exposition conçue par Giullio Achilli, où se dévoilent l’art du costume et la magie de la scène.

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Le hall d’entrée est consacré aux costumes d’opéra.

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Le Grand Escalier, de l’opéra aux ballets.

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Le salon Lalande, théâtralité de la mode.

(Broderies Dentelles)

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Le Foyer Gris, les Grands Peintres et la Scène.

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Le Salon Gérard Boireau, aux stylistes à la scène

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Et aux ballets

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Le Foyer Rouge, à l’opéra et l’opérette.

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Le Foyer Blanc, la bibliothèque de la costumière.

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Les ateliers création.

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Un vrai régal pour les yeux, sans oublier la visite de la Grande Salle.

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Avec sur la scène, la magnifique robe de Maria Callas dans Turandot.

 

Afin de mieux apprécier cette exposition, j’ai réalisé un montage vidéo, en attendant de vous mettre un billet sur une visite d’église, faute de mosquée intéressante à visiter… !

 

 

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17 juillet 2011

Dystopia au Centre d’Art Contemporain de Bordeaux… !

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« Dystopia est une fable philosophique composée d’œuvres d’art, à partir de spéculations futuristes. Cette exposition propose d’envisager la dystopie non comme une fin mais comme un commencement. »

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Dystopia est un mot anglais dont l’étymologie grecque peut signifier « lieu connoté négativement ».

Dystopia est une exposition conçue simultanément à l’écriture du roman catalogue New Dystopia de l’écrivain et critique d’art Mark Von Schlegell.

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"Dystopia, c'est aujourd’hui."

Comme il le rappelle : « Face au crépuscule des derniers beaux jours de l’ère industrielle et à la conscience de ses ravages généralisés, l’art peut, au mieux, affirmer l'absolue ironie de sa posture, et, au pire, au moins témoigner d'une attitude qui, de l'avis de tous, est véritablement apocalyptique. »

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L’ensemble de l’exposition est plongé dans un bain chromatique « rouge-fahrenheit » qui évoque un monde comme pris dans une sorte de coucher de soleil permanent.

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A Bordeaux pour quelques temps, je n’allais pas vous imposer une visite d’église, mais vous ne perdez rien pour attendre… !

Source : Plaquette d’information du CAPC.

2 juillet 2011

Non les morts ne louent point le Seigneur… !

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« Die Toten werden dich nich loben…»

Paroles que chante le choeur du psaume 115, composé par Félix Mendelssohn.

Dans mon billet précédent, je vous ai fait partager l’émotion ressentie en voyant un admirateur mélomane rendre à sa façon un hommage à Rossini.

 Avène

Lors d’un de mes premiers billets intitulé : « Le culte des morts n’est pas mort » je dénonçai tout l’argent dépensé pour l’édification d’une sépulture. Je ne trouve qu’un intérêt à cette pratique ostentatoire, c’est la statuaire

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(Statues tombe Ludmila Tcherina, Montmartre)

ou art funéraire qui restera, vu que les macchabées, il y a longtemps qu’ils font de vieux os et

que plus personne ne vient se recueillir sur leur tombe, même si un fauteuil y a été prévu.

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Remarquez qu’après tout, comme le dit si bien l’épitaphe de la tombe d’Arman, on a bien le droit d’aspirer à un peu de solitude… !

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Surtout pour ceux qui se sont emmerdés à militer à des partis politiques ou ânonner des prières ou des sourates débiles pour un paradis bidon.

Je vous laisse, si le cœur vous en dit regarder mon montage vidéo de mon escapade au pays du Silence.

 

29 juin 2011

Quand le silence des morts est agréablement troublé par un mélomane… !

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Moment d’intense émotion à la vue de ce mélomane, casque sur les oreilles devant le cénotaphe de Rossini au Père Lachaise, dirigeant en fredonnant, l’ouverture du Barbier  de Séville

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A la fin de son hommage, je l’ai abordé, (voir 1ère photo)  nous avons parlé musique classique, il me donna rendez-vous sur la tombe de Chopin. Quand j’y suis arrivé, il écoutait une sonate, j’ai attendu en retrait, ne voulant pas le déranger.

Je vous mets un montage d’une courte vidéo ; il m’a été difficile de trouver le bon raccord entre une bande son rajoutée et les gestes de cet admirateur.

24 juin 2011

Le musée Nissim de Camondo, 2ème partie… !

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La galerie conduit au petit bureau.

Le petit bureau

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Le petit bureau rassemble une exceptionnelle collection de meubles de marqueterie et de tableaux.

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A gauche de la cheminée :

Table mécanique dite « à la Bourgogne », vers 1760, estampille de Roger Vandercruse dit Lacroix. La partie antérieure du plateau se rabat pour former écritoire. Un mécanisme libère à l’arrière un gradin à trois tiroirs.

Devant le canapé :

Table chiffonnière en auge (table à ouvrage), livrée pour le cabinet intérieur de la reine Marie Antoinette au château de Saint Cloud en 1788. Estampille de Jean Henri Riesener.

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Au centre :

Table à écrire, vers 1780-1785, estampille de Léonard Boudin. Marqueterie à décor de trompe l’œil évoquant l’écriture.

Table en chiffonnière, vers 1775-1785, estampille de Charles Topino.  Décor de scènes pastorales.

Au dessus de la cheminée :

Portrait de Jacques Necker, vers 1770, par Joseph Siffred Duplessis.

De part et d’autre de la cheminée, deux vues de Venise :

La Piazzetta et le quai des Esclavons et Saint Georges Majeur et la Douane de mer, par Francesco Guardi.

Sur les autre murs :

Les chasses de Louis XV, 1733-1745 de Jean Baptiste Oudry. Huit esquisses préparatoires pour les cartons de tapisserie de la tenture des « Chasses royales de Louis XV en forêt de Compiègne ».

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On emprunte un escalier qui conduit

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aux appartements privés de Moïse de Camondo et de chacun de ses enfants.

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Dans la galerie qui dessert ces appartements, une importante série de gravures,

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d’après les tableaux de Jean Baptiste Chardin.

Les appartements privés

(Premier étage)

La galerie

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Le salon bleu

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Cette pièce a été aménagée, en 1924, par Moïse de Camondo à l’emplacement de la chambre et du boudoir de sa fille Béatrice.

Bureau plat, vers 1775-1780, attribué à Claude Charles Saunier.

Duchesse brisée, vers 1740-1750.

A gauche entre les fenêtres :

Huit paysages et marines, 1877-1884, de Johan Barthold Jongkind.

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Fauteuil de bureau en marqueterie à assise tournante, vers 1760.

Lit de repos à chevets en crosse dit « turquoise », vers 1755, estampille de Jean Avisse.

Au dessus :

Portrait d’une famille princière non identifiée, vers 1770, par Jean Baptiste André Gautier Dagoty.

La Bibliothèque

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Boiserie de chêne naturel sculpté, vers 1775.

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Sur la cheminée :

Pendule en forme d’obélisque en marbre et bronze ciselé et doré, vers 1765-1775.

La chambre à coucher

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Boiserie provenant d’une maison du Cours du Chapeau Rouge à Bordeaux vers 1780.

Commode, vers 1775, estampille de Mathieu Guillaume Cramer.

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Paire de fauteuil en bois sculpté, peinture polychrome, vers 1780, estampille de Georges Jacob.

Tapis, de la Manufacture de la Savonnerie exécuté pour Mesdames de France, filles de Louis XV, à la chapelle de Versailles.

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Lit d’alcôve en hêtre sculpté et peint, vers 1765.

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Le sommeil, attribué à Hugues Taraval. Auparavant attribué à Jean François Lagrenée.

Ancien bureau de Nissim de Camondo

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A l’ouverture du musée seule cette pièce fut ouverte à la visite avec la volonté de la consacrer au souvenir.

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Sur la commode

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Se trouvent les photos du lieutenant Nissim de Camondo et de son grand père le comte.

La statue équestre en bronze représente sa sœur Béatrice Reinach en 1923, par Georges Malissard(1877-1942).

Au dessus :

La calèche, 1836, par Horace Vernet.

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Lit de milieu, en acier et bronze doré vers 1790.

Au dessus :

Portrait du comte Nissim de Camondo peint par Carolus Duran

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Entre les fenêtres :

Bureau à gradin vers 1780, estampille de Joseph Feurstein.

En avant : table de toilette « en cœur » vers 1775, estampille de Charles Topino.

La salle de bain

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Les murs sont recouverts de carreaux de céramique, disposés suivant un dessin de vannerie. Les éléments de cette pièce ont été livrés par la maison Kula.

La cuisine (Rez de chaussée)

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Elle se trouve juste au dessous de la salle à manger et pour éviter toute odeur, chaleur ou bruit, elle est parfaitement isolée dans un caisson étanche en béton armé.

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Le fourneau, et la rôtisserie ont été livrés par la maison Cubain en 1912. Il comprend deux foyers alimentés au charbon, quatre fours et deux étuves.

La rôtisserie murale comprend un foyer central pour faire griller de grosses pièces de viande. Dans la partie gauche se trouve un four avec un grill et à droite un autre four appelé « salamandre ».

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La laverie était destinée au lavage des casseroles, des différents ustensiles et de la vaissselle de cuisine.

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A sa mort, en 1935, Moïse de Camondo légua l’hôtel à l’Union centrale des arts décoratifs, devenue « Les Arts Décoratifs en 2004 » et à l’Etat français.

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N.B : Dans le premier billet, j’ai repris l’appellation « buste de négresse » répertorié dans la plaquette d’info sous le numéro 259; ne pas y voir une forme de racisme.

Dans le marché de l’art, nombre de statues ou de pendules sont cataloguées avec les mots « nègre ou négresse ».

Je sais bien qu’on m’a souvent reproché un humour corrosif, mais je n’allais pas rebaptiser cette statue du nom de : « Buste de femme passé au brou de noix »… !

Référence : Plaquette gratuite « Aide à la visite » mise à disposition des visiteurs.

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21 juin 2011

Le musée Nissim de Camondo, 1ère partie… !

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 Grande famille de juifs séfarades les Camondo fondèrent à Constantinople au début du XIXe siècle ce qui devint l’une des plus importantes banques de l’Empire Ottoman. Sous le Second  Empire, les deux frères Abraham-Béhor et Nissim s’installèrent dans deux hôtels particuliers mitoyens construits en bordure du parc Monceau.

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Le Vestibule

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D’entrée on imagine ce qui attend le visiteur en pénétrant dans ce vaste vestibule.

On y trouve un bureau plat, plaqué d’acajou, vers 1780, estampille de Jean-Henri Riesener.

Une paire de consoles, vers 1730, en bois sculpté et doré, à décor de coquilles et rocailles.

La galerie du rez-de-chaussée, agrandit ce vestibule et donne accès à la cuisine, la laverie, la salle des gens et l’office du chef ; j’y reviendrai en fin de billet.

On y trouve :

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Une imposante fontaine en marbre rouge royal et plomb doré, vers 1750 ; en face (visible dans la glace) une grande grille ouvrant sur un passage couvert entre le bâtiment et la cour permettant de descendre de voiture à l’abri des intempéries.

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Un régulateur (horloge au sol, en gaine), acajou et bronze doré, vers 1780.

Deux grandes compositions décoratives par Hubert Robert, vers 1780 ; paysage au moulin et paysage montagneux (à gauche du régulateur).

Le grand escalier

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Une magnifique rampe en fer forgé nous emmène sur un palier intermédiaire, de part et d’autre,

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 une paire d’encoignures à panneaux de laque du Japon, vers 1750, attribuée à Bernard Van Risen Burgh (BVRB)

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Une chancellerie, tapisserie tissée à la manufacture des Gobelins vers 1680 pour le chancelier Le Tellier et modifiée vers 1720 pour le chancelier d’Argenson dont elle porte les armes.

Appartements de réception.

(Rez-de-chaussée haut)

Le grand bureau

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Six tapisseries, représentant des fables de La Fontaine, d’après Jean Baptiste Oudry, sont encadrées par une boiserie en chêne sculpté. Tissées à Aubusson vers 1775-1780 elles proviennent du collège de Sorèze (Tarn)

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Devant la cheminée :

Paire de sièges bas, dits « voyeuses » où l’on pouvait s’agenouiller auprès de tables de jeu. (Proviennent du salon turc de Madame Elisabeth à Montreuil, 1789, estampille de Claude Sené.

De part et d’autre de la cheminée :

Paire de bas d’armoire, vers 1775-1780, estampille de Jean-François Leleu.

A droite :

Table ovale en chiffonnière, vers 1775-1780, estampille de Charles Topino.

A côté du paravent, sur une table, un rare coffret à bijoux attribué à David Roentgen, vers 1775-1780.

Le grand salon

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Pièce en angle sur le jardin, la boiserie blanc et or provient du salon de compagnie du comte de Menou au 11, rue Royale à Paris, vers 1782-1785.

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En entrant, à gauche :

Commode à rideaux, vers 1770-1775, estampille de Jean-Henri Riesener.

Au dessus :

Portrait de Geneviève –Sophie Le Couteulx du Molay, 1788, par Elisabeth Louise Vigée-Lebrun.

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Au centre de la pièce :

 Tapis de la Manufacture de la Savonnerie, livré en 1678, pour la grande galerie du Louvre.

Guéridon en bronze ciselé et doré, plateau en marbre sarrancolin, socle en bois d’amboine, fin du XVIIIe siècle. Sur celui-ci, une bouteille « meiping » en bronze doré et laqué, Japon ? époque Edô, début XVIIIe ; a appartenu à Madame de Pompadour. Monture en bronze doré par François Rémond, vers 1783.

Ensemble de sièges en noyer sculpté et doré, couvert en tapisserie d’Aubusson, vers 1780-1785. Estampille de Georges Jacob.

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A droite :

Paravent de la Manufacture de la Savonnerie, d’après un modèle de François Desportes, vers 1735-1740.

De part et d’autre de la cheminée :

Paire de bas d’armoire plaqués d’ébène et de laque du Japon, vers 1780, estampille d’Adam Weisweiler.

Sur ces meubles :

Paire de vases couverts en bois pétrifié, à monture en bronze doré et ciselé, vers 1780 ; ces vases ornèrent les cabinets intérieurs de la reine Marie Antoinette à Versailles.

Au dessus :

Deux portraits par François Hubert: Petit timbalier du royal cavalerie et Petit page du Prince de Condé faisant faire l’exercice à un singe, 1789.

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Plus avant, deux meubles rares ornés de plaques de porcelaine tendre de Sèvres :

Table à gradin dite « bonheur du jour », vers 1766, estampille de Martin Carlin.

Table ronde en cabaret, vers 1775, attribuée à Martin Carlin.

Le salon des Huet

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Salon en rotonde, au centre de l’hôtel, appelé salon des Huet, en raison des panneaux peints de Jean Baptiste Huet,  insérés dans la boiserie et représentant des scènes pastorales.

Un tapis de la Manufacture de la Savonnerie, vers 1740. En son centre un écusson aux armes de France portait des fleurs de lys qui ont été supprimées sous la Révolution.

Paire de consoles, en bronze argenté et doré, plateau en marbre vert d’Egypte, modèle choisi en 1766 par l’architecte Victor louis pour le château de Varsovie.

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Bureau à cylindre, vers 1760, estampille de Jean François Oboen qui mit au point ce type de meuble dont le plus célèbre est le bureau de Louis XV à Versailles.

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Ensemble de sièges en noyer et hêtre sculpté et doré, vers 1780, estampille de Jean Baptiste Claude Sené. La garniture des fauteuils peut être changée selon les saisons.

Sur la console : les enfants de Murat, roi de Naples, vers 1810, huile sur marbre par Jean Baptiste Isabey.

La salle à manger

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A droite en entrant :

Meuble de service à roulettes appelé rafraîchissoir, vers 1770, estampille de Joseph Canabas.

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Paire de tables servantes, vers 1785-1790, estampille d’Adam Weisweiler. L’entretoise supporte un vase de forme antique en bronze patiné.

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Grande table à allonges « à l’italienne », en chêne plaqué d’acajou, vers 1775-1785.

Sur la grande table et les dessertes :

Une terrine, deux pots à oille (« oille » sorte de pot au feu) et quatre seaux à rafraîchir, 1770-1771. Exécutés par Jacques Nicolas Roettiers.

Ces pièces d’orfèvrerie font partie d’un service de table commandé par Catherine II de Russie pour son favori le prince Grégoire Orloff.

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Buste de Négresse en bronze fondu et ciselé d’après Jean Antoine Houdon. L’inscription sur le piédouche célèbre l’abolition de l’esclavage décrété par la Convention le 4 février 1794.

Cabinet des porcelaines

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Pièces provenant de deux services de porcelaine de la Manufacture de Sèvres dits « service Buffon ». Les illustrations de l’ouvrage du comte de Buffon, « l’histoire naturelle des oiseaux » publié vers 1770  ont servi de modèles pour orner ces services.

Référence : Plaquette info du Musée.

A suivre

19 juin 2011

Madame Grès au musée Bourdelle, diapo photos…!

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Dans mon billet précédent, j’ai inséré un montage vidéo de l’exposition consacrée à Madame Grès.

Comme promis, deux diaporamas de la plupart des modèles exposés, pour certains, après un plan large, j’ai repris une photo montrant les détails.

Madame Grès au Musée Bourdelle 1ère partie

Madame Grès au musée Bourdelle 2ème partie

 

17 juin 2011

Madame Grès ou la sculpture dans le vêtement… !

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Il n’ait qu’à admirer le travail des drapés, des plissés pour faire le rapprochement avec des sculptures antiques.

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Je n’irai pas à dire que je suis un inconditionnel de la mode mais je dois avouer que la découverte de cette exposition dans le cadre du musée Bourdelle,

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m’a donné autant de plaisir qu’à admirer le drapé de sculptures grecques ou romaines.

Le jersey de soie devient son matériau de prédilection et les robes de Madame Grès fascinent par leurs drapés et leurs lignes pures.

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 Le plus souvent classique, son style est aussi parfois d'inspiration orientale, comme lorsqu'elle a recours par exemple, aux techniques de l'Origami et des pliages japonais.

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Cédant sa maison de couture à Bernard Tapie, elle aurait déclaré :

« Moi, monsieur, je serai dans les musées, vous n'y serez jamais »

Parole prémonitoire : après avoir été exposée au prestigieux Métropolitan de New York, celui de Bourgoin-Jallieu (région où de nombreuses usines de textiles étaient implantées, fournissant ses ateliers),

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Le musée Galliera (temporairement fermé pour rénovation) inaugure sa programmation hors les murs au musée Bourdelle avec la 1ère rétrospective parisienne jamais consacrée à Madame Grès (1903-1993). Maître de la couture vu par ses pairs comme le génie tutélaire de la profession, Madame Grès ne cessa de répéter tout au long de sa vie : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ».

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Je vous laisse juge si elle y a réussi, en vous invitant dans un premier temps à visionner ce montage vidéo, je consacrerai deux autres billets pour vous montrer deux montages photos des robes exposées.

14 juin 2011

Pause musicale en l’église St Louis en l’Île… !

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(Photo prise après l’office)

Lors de mon séjour à Paris, visitant le musée Nissim de Camondo,  devant la profusion du riche mobilier exposé,

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j’ai mis trop de temps à me décider dans le choix d’un tapis digne d’accueillir mon noble postérieur pour la prière de rue à laquelle j’avais prévu d’aller. Résultat je suis arrivé trop tard.

Ne voulant pas me conduire comme un athée campagnard, j’ai choisi l’église de St Louis en l’Île pour me faire pardonner.

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Et là, miracle, le son d’un violon, soutenu en sourdine par l’orgue m’a convaincu que cette musique là était bien plus mélodieuse que l’appel du muezzin… !

Je vous laisse juge dans ce court extrait filmé lors d’un office qui s’y déroulait, ce qui m’a empêché de choisir les plans et de mieux cadrer l’orgue ou les vitraux.

7 juin 2011

Paris-Delhi-Bombay au Centre Pompidou...!

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(Œuvre de Ravinder Reddy)

Je me suis rendu à l’exposition « Paris-Delhi-Bombay » du Centre Pompidou.

Une cinquantaine d’artistes indiens et français ont exposé leurs œuvres pour nous présenter l’Inde contemporaine à travers six grandes thématiques.

La politique

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N.S Harsha, y critique les effets pervers de la politique sur les citoyens à partir de son œuvre : « Why we don’t know why we are stitchings plants (Nous ne savons pas pourquoi nous cousons des plantes) ».

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Quand à Sunil Gwade, ses guirlandes de fleurs rouges sont en fait des lames de rasoir, le but étant de faire référence aux assassinats successifs de personnalités.

L’urbanisme et l’environnement

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Hema Upadhyay, à travers ses murs reproduisant le bidonville de Dharavi à Bombay ( l’un des plus vastes au monde) nous oblige à prendre conscience que si l’Inde fait partie des pays soit disant émergeants, la misère y est très présente.

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Jitish Kallat, a choisi la carcasse d’un animal pour en faire un véhicule hybride, ( à noter le clin d’œil à la vache, animal sacré) une manière pour dénoncer l’enfer de la circulation dans les grandes villes de l’Inde.

La religion

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Riyas Komu, à travers son installation nous propose de regarder le sport à l’aune de la religion ; une critique du football, une pratique sportive qui commence à gagner du terrain en Inde, symptomatique de l’émergence de nouveaux canons du corps favorisée par la mondialisation.

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Gilles Barbier, dans son œuvre, déconcertante pour ma part, (difficile de suivre son cheminement sans avoir visionné ses explications dans la vidéo suivante) :

 http://www.dailymotion.com/video/xj1mxa_paris-delhi-bombay-gilles-barbier_creation

part du principe que toutes les croyances semblent pouvoir trouver une matérialisation.

Est-ce ce trait que l’œuvre de l’artiste met en lumière à travers des modalités de jeu qui permettent « la suspension du choix », moment de prédilection où toutes les solutions apparaissent simultanément possibles.

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Philippe Ramette, revisite la statuaire publique indienne à travers une sculpture en bronze représentant une petite fille qui gravit un socle sur une place publique.

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(Photo indépendante de l’expo)

Un clin d’œil à ceux qui sont un peu perdu dans mes explications, le tout étant de trouver chaussure à son pied… ! N’hésitez pas à faire une pause avant de redémarrer.

Le foyer

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Subodh Gupta, reconstitue en une gigantesque installation rutilante (véritable caverne d’Ali Baba) un magasin de vaisselle inox comme il s’en trouve partout de nombreux en Inde.

L’identité

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Tejal Shah, s’empare du thème des hijras, créatures du troisième sexe censées jouer un rôle de bon augure dans les fêtes et cérémonies en Inde.

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Bharti Kher, fait du bindi, petite marque ronde sur le front des Hindous, en particulier sur celui des femmes mariées, l’élément structurant d’une série de miroirs brisés ; collées à leur surface, ces bindis paraissent panser une plaie.

L’artisanat

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Sakshi Gupta, a réalisé un tapis richement orné (j’ai beaucoup aimé) mais entièrement constitué de pièces métalliques d’automobiles.

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Jean-Michel Othoniel, a imaginé sa première sculpture instrument, faite de verre coloré.

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Avant de vous inviter a visionner la vidéo, une œuvre qui m’a beaucoup interpellé et reflète parfaitement l’image de notre société de consommation,

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le mur de déchets informatiques de Krishnaraj Chonat, placé avant d’accéder à l’espace documentaire introductif sur la société contemporaine indienne, qui provoque une prise de conscience des questions soulevées par l’essor économique de l’Inde à l’heure de la mondialisation.

Il est à noter le Draps-peaux hybridés, d’Orlan,

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qui mêle en un motif coloré et mouvant les drapeaux français et indien ; œuvre située avant d’entrer dans l’expo.

N’hésitez pas à cliquer sur les photos (toutes personnelles) pour les agrandir.

Références :

Plaquette de l’expo du Centre Pompidou

Google

Dailymotion

Pour la video, j’ai volontairement laissé le son sur les différentes oeuvres, même s’il est parfois agressif, ce qui permet de se rendre compte de l’ambiance.

Pour la partie diapo des photos, j’ai mis en fond musical Paban Das Baul,

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artiste originaire du Bengale, que j’ai découvert lors d’une manifestation en 2007 « + si affinité », réunissant des artistes contemporains à Fiac, village du Tarn.

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