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Grains de sel

10 mai 2017

Retour de Paris d’une overdose de Musées, Expositions et autres drogues… !

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J’ai pu me rendre à Paris, pour une escapade annuelle programmée de longue date. Il faudra que je vous cause de :

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(Balenciaga, l’œuvre au noir au Musée Bourdelle)

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(Rodin, l’exposition du centenaire au Grand Palais)

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(Or virtuose à la cour de France, Pierre Gouthière Musée Arts Décoratifs)

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(Exposition Dalida au Musée Galliera)

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(Exposition Kimonos au Musée Guimet)

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(Venise en fête au Musée Cognacq-Jay)

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(Expo Jardins au Grand Palais)

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(Le baroque des lumières au Petit Palais)

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(Karel  Appel au  Musée d’Art Moderne)

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(Musée de La Légion d’Honneur)

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(D’animations à La Foire Expo)

Et bien d’autres choses qui n’ont pas échappé à mon œil de suricate.

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En attendant la réalisation des montages, vous vous contenterez du talent de ce violoniste.

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30 avril 2017

Le Musée de la Marine de Paris...!

J'embarque pour une dizaine de jours,pour un grand bol d'air sur le bateau "FRANCE", j'espère qu'il me débarquera pour mon retour en France profonde, sur une France nouvelle pleine d'espoir...!

A Bientôt

25 avril 2017

En route pour Adgiladaya… !

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Dans le cadre du Festival des Arts Allumés, programmé par le Festival en Bièvre Isère courant avril, une drôle de caravane s’est arrêtée sur la place St Nicolas de Marcilloles.

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En route pour Adqiladaya, terre promise que nul ne sait vraiment situer.

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C’est pourtant cet ailleurs supposé meilleur qu’une famille pauvre et nomade prétend atteindre, à bord d’une caravane brinquebalante « Kabaravan », c’est le nom de cette caravane complètement déglinguée.

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C’est aussi un des rares mots que l’on retiendra de ce spectacle musical, sachant que le langage utilisé par les personnages est en partie un langage inventé, où l’improvisation est omni présente, un grand baragouinage de sons qui ferait penser à du Russe ou des langues orientales.

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 On ne comprend rien, mais « on s’en fout. Le jeu des comédiens est lui aussi guidé par une gestuelle outrancière, mais quand on veut faire une farce jusqu’au bout, pourquoi lésiner sur le grotesque.

AVEC :

Guillaume Paul : Comédien-musicien-chanteur
Philippe Codorniu : Comédien-musicien-chanteur
Violette Jullian : comédienne-chanteuse
Camille Pasquier : comédienne-chanteuse
Raphaël Macler : musicien

Je vous propose deux montages vidéos d'extraits de ce spectacle qui vous donnera un aperçu du talent des comédiens que je remercie, ainsi que les organisateurs du Festival, pour leur autorisation de réaliser un reportage.

1ère Partie 

2ème Partie

19 avril 2017

Sculptures aux 4 vents, où l’art en plein air… !

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« Sculpture aux 4 vents » est une exposition unique en Isère à découvrir au fil d'un chemin balisé :

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Une galerie d'art permanente, en plein air, ouverte aux quatre vents depuis sept ans sur les cimes de Vatilieu.

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Depuis 2009, la commune de Vatilieu est engagée dans un projet artistique peu ordinaire

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qui s'enrichit à chaque édition de sculptures géantes, plantées sur les chemins.

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Une balade champêtre de cinq kilomètres qui réunit vingt-cinq sculptures monumentales et très diverses.

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Un bel exemple de décentralisation de l’art en milieu rural.

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Au pied du Vercors, entre le Bec de l'Orient et les Terres Froides, ce circuit entre forêts de châtaigniers et crêtes, pour une partie jalonné de sculptures,

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offre une vue sur le Vercors, la chaîne de Belledonne, la Chartreuse et même le Mont Blanc.

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Si vous oubliez votre APN, avec un peu de chance, vous serez filmé… !

* Un conseil, n'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les agrandir.

 

14 avril 2017

Pourquoi faire Compliqué...!

Minimum syndical...!

 

 

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7 avril 2017

Spectacle par Araga Mysteria lors du SommerMärchen à Schwerin

26 mars 2017

Le combat de carnaval et de carême… !

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« Ce tableau de Pierre Bruegel visible à Vienne, représente une scène populaire : une place bordée par une église, à droite ; des maisons au fond ; sur la gauche, deux auberges ou tavernes. Autour de ces maisons publiques ou privées toutes sortes de gens qui s’adonnent aux occupations de la vie quotidienne.

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Au centre de la place, le puits où un homme scrute attentivement l’intérieur de son seau, cherchant sans doute à y trouver quelque pièce d’or qu’il aurait ramené du fond du puits. Autour du point d’eau, l’étal de la marchande de poisson, une femme à gauche, qui fait des crêpes et des gaufres,

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des musiciens ou comédiens, qui paradent devant l’auberge, suivis par des mendiants et des éclopés, qui tournent autour d’une urne pour voir si on leur a versé une obole. La maison bourgeoise, à l’arrière-plan au centre, est le lieu d’une activité intense de nettoyage :

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une femme en lave les vitres, une autre sur le seuil devant la porte grande ouverte, tandis qu’un homme, ramoneur ou maçon, est à califourchon sur la fenêtre. Tout l’espace compris entre cette maison et le puits est occupé par des enfants qui jouent aux billes, à des lancers de balle, à la ronde, à la toupie. À partir de cette aire de jeux qui attire le regard par sa luminosité, le tableau s’organise autour de deux pôles.

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À l’arrière-plan à droite, contrastant avec la luminosité diffuse de la place, s’impose la masse sombre de l’église à l’architecture romane austère, d’où sort un cortège de femmes et de religieuses, certaines portant des rameaux, d’autres des chapelets, l’une donnant l’aumône. Elles sortent d’un office et sont pleines de bonnes résolutions, prêtes à faire charité.

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Au-delà du portail, son surplis blanc le détachant de l’intérieur obscur, un prêtre donne la bénédiction près d’un pilier dont les sculptures sont recouvertes d’un voile blanc.

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Par la porte latérale de l’église, une foule d’hommes, de femmes et d’enfants se précipite en désordre, certains portant des chaises

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qu’ils ont prises chez eux (les églises de l’époque étaient vides de bancs et de chaises). Ce groupe indiscipliné contraste avec la procession dévote qui quitte l’église par le portail principal.

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Dans la rue adjacente, entre la maison et la taverne, passe également une procession, moins religieuse, celle-là, dont le chef de file élève un trophée de rameaux enguirlandés. À l’opposé de ce triple mouvement de foule qui se disperse à partir de l’église, le regard du spectateur est attiré vers le premier plan du tableau où se joue une scène de combat burlesque :

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deux personnages dirigent des lances l’un sur l’autre et s’affrontent en combat singulier.

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Celui de gauche brandit une pique garnie d’une tête de porc, de saucisses et d’autres morceaux de viande,

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tandis que celui de droite s’avance avec une rame de bateau de pêche sur laquelle il présente deux tout petits poissons. Nous avons donc là une scène populaire, qui correspond à un certain moment du calendrier liturgique. Dans une religion chrétienne, le carême est une période de jeûne de quarante jours, précédant la semaine sainte et Pâques, qui commémorent la passion du Christ et sa résurrection. Le carême commence par un jour de jeûne total, le mercredi des cendres, précédé lui-même d’un jour de fête, le mardi gras. C’est à l’occasion du mardi gras qu’ont lieu les festivités du carnaval, ainsi qu’au milieu de la période de jeûne, à la mi-carême.

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Le carnaval, c’est le jour où la chair (du latin caro, carnis) est autorisée : la viande bien sûr mais aussi le jeu, la boisson, le divertissement, les joies de l’amour, les plaisirs charnels, ceux du corps en général. Le carême, en revanche, est une période de privations et d’austérité, où la viande et les amusements sont prohibés, au profit de la pénitence et de la prière.

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On voit ici les paroissiens quitter l’église en faisant l’aumône, tenant à la main du pain ou du poisson qu’ils ne mangent pas, alors que ce sont les nourritures autorisées en période de jeûne, dite « maigre ». La fête du carnaval, qui a lieu un jour « gras », est personnifiée, représentée par un gros personnage qui parade, le teint rougeaud, vêtu de bleu et de rouge, une hache de boucher à la ceinture, et qui est suivi d’un cortège de bons vivants. Assis sur un tonneau de vin, il s’oppose en combat singulier à la silhouette décharnée de Carême, maigre et livide, dans sa robe de bure et ses sandales.

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Ce personnage à l’austérité emblématique (on parle d’une « figure de carême ») a un accoutrement monastique qui parodie le religieux.  Il tient à la main un faisceau de brindilles destiné à sa propre flagellation, tandis qu’il abandonne à ses pieds des galettes et bretzels, à peine entamés, que personne n’ose toucher.

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Si sa maigreur représente le renoncement aux tentations de la chair et le sacrifice, l’essaim d’abeilles renversé sur la tête, comme la trique de brindilles, symbolise son désir de mortification. Le tableau est ainsi animé par la lutte grotesque des deux figures antinomiques et allégoriques. Carnaval et Carême, le plaisir de la chair et l’austérité de la religion, la sensualité et la morbidité, le divertissement et la piété, etc. Tout l’avant-plan est organisé autour de ces deux personnages qui ont chacun des adeptes, dont on voit la procession désordonnée.

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Le chariot de bois qui soutient Carême est  tiré par deux femmes épuisées, et suivi de petits personnages qui se détournent de leur pain ou baissent les yeux vers le sol. En face, la barque de l’ivresse qui porte Carnaval en triomphe est accompagnée d’un cortège de fêtards,

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déguisés et masqués qui s’amusent, buvant, faisant de la musique, jouant de l’argent. Une troupe de comédiens les suit, avec un chariot ambulant. Ils paradent devant l’auberge et sont prêts à installer leurs tréteaux sur la place. La population se répartit, dans cette distribution symbolique de l’espace, entre les tavernes et l’église.

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Cette division de la société est elle-même soulignée par la mise en regard, autour du puits, de la marchande de crêpes et de la marchande de poissons.

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Seuls les enfants et les infirmes échappent à la répartition entre religieux et impies : comme les mendiants et les éclopés, ils sont partout, s’introduisent dans tous les groupes sociaux, peut-être parce qu’ils ne font pas vraiment partie de la société ».

Source : Analyse par Céline.

Si vous avez eu le courage de tout lire, pour vous détendre un dessin animé sur le même thème

17 mars 2017

Ils ne tapent pas sur des bambous… !

 

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Lors d’un séjour à Schwerin, j’ai assisté à un concert de rue « DruMachine » animé par :

 

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(Oded Kafri)

 

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(Christian von Rischthofen)

J’avoue que je n’avais jamais entendu parler de ces deux incroyables artistes, si vous êtes curieux, vous pouvez en savoir plus grâce à internet. Ils ont une sacrée énergie qui est vite captée par les passants, qui n’hésitent pas à s’arrêter pour profiter et adhérer à leur spectacle.

 

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J’ai eu la chance de les revoir le lendemain où ils m’ont expliqué qu’ils se déplaçaient dans de nombreuses villes, y donnant des concerts avec parfois d’autres artistes, comme à Hambourg

Prenez le temps de regarder les vidéos, les deux premières filmées sur la MarienPlatz en centre ville de Schwerin.

 

*****

 

Le lendemain après les avoir revu, ils ont encore fait apprécier leur talent devant le château.

9 mars 2017

Homines sumus, non dei… !

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Nous sommes des hommes et non des dieux. Cette expression empruntée à Pétrone rappelle les limites de la vie humaine, encline au péché et à l’erreur. « Errare humanum est, perseverare autem diabolicum », Se tromper est humain, mais persévérer dans son erreur est diabolique. « Hominem te esse memento, memento mori ». Souviens-toi que tu es un homme, rappelle-toi que tu es mortel… ! « Mihi heri, et tibi hodie », Moi hier, toi aujourd’hui, avec une variante

 

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« Hodie mihi, cras tibi »,

Aujourd’hui à moi, demain à toi, inscription que l’on trouve en épitaphe dans des cimetières, qui fait actuellement partie du langage courant, mais qui a pris une signification plus générique désignant simplement les drames ou les malheurs qui ne sont pas forcément le décès de quelqu’un, susceptible de frapper n’importe qui à tout moment. Jusqu’à preuve du contraire, les dieux n’étant pas des hommes, il m’est difficile de prendre leurs paroles pour de l’évangile, d’autant que je suis totalement allergique à ces écrits apocryphes surtout quand ils sont énoncés avec la langue de bois. A écouter les prétendants à la fonction suprême, tous les coups sont permis pour rejoindre l’ancienne demeure de La Pompadour, en diabolisant les adversaires. Nous sommes en plein combat de Carnaval contre Carême.

 

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(Pieter Bruegel l'Ancien "Combat de Carnaval et de Careme")

Un bordel indescriptible où toutes les hypothèses abracadantesques sont jetées en pâture aux brebis égarées qui ne feront pas le bon choix. Pour les uns on nous promet des jours à se faire péter la ceinture alors que pour d’autres on va sucer des queues de hareng… !

 

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(Détail)

Je ne sais où ces "Pestilentielles" vont nous mener? J’ose espérer que celui ou celle qui nous mettra sur les prochains rails

 

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(Photo montage Bert...?)

aura fait le bon choix du cap et ne nous précipitera pas dans un cul de basse fosse…

 

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Pour terminer sur une note plus optimiste, je vous mets en ligne un montage vidéos-photos de ma visite au Musée de l’Homme avant que dans un futur il soit rebaptisé :

Musée des Illusions Perdues… !

27 février 2017

L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato… !

 

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(Tableau de Giorgione)

 L’homme « gai » l’homme « méditatif » et l’homme « modéré ». Ces trois ressentiments représentent à mes yeux l’état d’esprit des citoyens, appelés prochainement aux urnes et complètement déboussolés. Qui va sortir vainqueur de ce trio ?

 

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(Le Bon, la Brute et le Truand)

Écoutant beaucoup de musique pour m’accompagner dans des moments difficiles d’une fin d’existence, (souvent Classique, le Rapp et ses messages de haine envers notre société me donnant une éruption de bouton) je me permets, faute d’avoir l’humeur primesautière pour me lancer dans l’écriture d’un billet humoristique de faire référence à l’œuvre qu’Haendel composa à Londres en 1740.

 

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 […Dans cette ode pastorale d’Haendel, les valeurs sociales admises par l’Allegro (les récompenses et les plaisirs de la Cour, le théâtre, la poésie, la musique et la gaité quelque peu forcée) paraissent dans l’ensemble moins convaincantes et moins réelles que le monde perçu par Il Penseroso, un monde d’une sensibilité accrue où l’obscurité, la solitude et même le chagrin pénètrent les rêves. Une conclusion qui, en réalité, affirme que « toute joie dans ce monde est éphémère et transitoire, artificielle et imparfaite ».

 

le bon

 On devrait sonder les passions humaines, découvrir quelles sont les forces en mouvement au sein de la société, éviter trop de spéculation et toute superstition…] Dans le duo de la vidéo que je vous propose :  As steals the morn upon the night and melts the shads away, (Tout comme le jour naît discrètement de la nuit en effaçant les ombres), la dualité de l’esprit chante d’une seule voix. « Ce n’est pas la victoire de la raison mais celle des vapeurs qui ont embrouillé l’esprit qui sont évoqués ici une fois de plus et apparemment contrôlés par la volonté ».

 

Brueghel

(Tableau de Brueghel)

 Toutefois j’ai bien peur que comme les aveugles de Brueghel, nous allons trébucher et nous précipiter dans la fosse aux emmerdes… !

Je vous laisse juge… !

Sources : Wikipédia, Erato.

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