Provocateur et optimiste, Martial Raysse épouse alors l’esprit de son temps, peint des sujets modernes,
des images de femmes anonymes et stéréotypées,
des formes neuves aussi actuelles que populaires, utilise le néon ainsi que les couleurs flamboyantes, artificielles.
Célébrant la société de consommation dans sa dimension « pop », il revisite aussi l’histoire de la peinture occidentale, toujours avec allégresse et ironie.
Rassemblant plus de 200 œuvres, peintures, sculptures, films, photographies et dessins, la rétrospective que le Centre Pompidou lui consacre présente toute la richesse et la variété de l’œuvre de cet artiste français depuis ses premières créations des années 1960 à celles d’aujourd’hui.
(Le carnaval à Périgueux)
Les années 1990 et 2000 sont marquées par la création de grandes compositions picturales, sur lesquelles il se concentre durant plusieurs années.
(Ici plage, comme ici-bas)
Dans ces compositions, il affirme le principe qui prévaut désormais pour son œuvre : réhabiliter une peinture savante, qui, par sa dimension figurative et ses détails illustratifs,
Sera accessible au plus grand nombre. L’ampleur de ce format lui permet aussi de se livrer à un exercice qu’il affectionne :
faire coïncider dans une même vision le macroscopique et le microscopique.
Ces fresques héroïques, ponctuées de notations curieuses ou comiques,
(L’enfance de Bacchus)
montrent la diversité et les paradoxes de l’humanité. (Source plaquette exposition)
Un premier aperçu de cette expo avec de courts extraits vidéos.
Et une première partie d’un montage photos.
Z’avais oublié de vous dire que je n’allais pas vous bassiner 107 ans avec l’Art Nouveau et je prends mon air martial pour vous énerver un peu, à petit feu,
(J'adore, c'est ce que je souhaite pour les cons de syndicalistes cocos...!)
beaucoup, passionnément etc… avec ce billet.
(Un conseil, visionnez les montages en grand écran)
À Suivre, si vous ne vous êtes pas auto-incinéré...!)