Tout doucement,mais en musique...!
Pas encore le temps de faire vivre mon blog, qui pour l'instant est sous perfusion, j'essaie de le maintenir la tête hors de l'eau, mais réapprendre à nager demande du temps.
Ils ne tapent pas sur des bambous… !
Lors d’un séjour à Schwerin, j’ai assisté à un concert de rue « DruMachine » animé par :
(Oded Kafri)
(Christian von Rischthofen)
J’avoue que je n’avais jamais entendu parler de ces deux incroyables artistes, si vous êtes curieux, vous pouvez en savoir plus grâce à internet. Ils ont une sacrée énergie qui est vite captée par les passants, qui n’hésitent pas à s’arrêter pour profiter et adhérer à leur spectacle.
J’ai eu la chance de les revoir le lendemain où ils m’ont expliqué qu’ils se déplaçaient dans de nombreuses villes, y donnant des concerts avec parfois d’autres artistes, comme à Hambourg
Prenez le temps de regarder les vidéos, les deux premières filmées sur la MarienPlatz en centre ville de Schwerin.
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Le lendemain après les avoir revu, ils ont encore fait apprécier leur talent devant le château.
L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato… !
(Tableau de Giorgione)
L’homme « gai » l’homme « méditatif » et l’homme « modéré ». Ces trois ressentiments représentent à mes yeux l’état d’esprit des citoyens, appelés prochainement aux urnes et complètement déboussolés. Qui va sortir vainqueur de ce trio ?
(Le Bon, la Brute et le Truand)
Écoutant beaucoup de musique pour m’accompagner dans des moments difficiles d’une fin d’existence, (souvent Classique, le Rapp et ses messages de haine envers notre société me donnant une éruption de bouton) je me permets, faute d’avoir l’humeur primesautière pour me lancer dans l’écriture d’un billet humoristique de faire référence à l’œuvre qu’Haendel composa à Londres en 1740.
[…Dans cette ode pastorale d’Haendel, les valeurs sociales admises par l’Allegro (les récompenses et les plaisirs de la Cour, le théâtre, la poésie, la musique et la gaité quelque peu forcée) paraissent dans l’ensemble moins convaincantes et moins réelles que le monde perçu par Il Penseroso, un monde d’une sensibilité accrue où l’obscurité, la solitude et même le chagrin pénètrent les rêves. Une conclusion qui, en réalité, affirme que « toute joie dans ce monde est éphémère et transitoire, artificielle et imparfaite ».
On devrait sonder les passions humaines, découvrir quelles sont les forces en mouvement au sein de la société, éviter trop de spéculation et toute superstition…] Dans le duo de la vidéo que je vous propose : As steals the morn upon the night and melts the shads away, (Tout comme le jour naît discrètement de la nuit en effaçant les ombres), la dualité de l’esprit chante d’une seule voix. « Ce n’est pas la victoire de la raison mais celle des vapeurs qui ont embrouillé l’esprit qui sont évoqués ici une fois de plus et apparemment contrôlés par la volonté ».
(Tableau de Brueghel)
Toutefois j’ai bien peur que comme les aveugles de Brueghel, nous allons trébucher et nous précipiter dans la fosse aux emmerdes… !
Je vous laisse juge… !
Sources : Wikipédia, Erato.
Service minima, en préavis de grève… !
Pour publier le billet précédent, je me suis compliqué la tâche, afin de le rendre intéressant et le plus complet possible. En fait j’aurais mieux fait d’utiliser le service minima, à savoir une photo de la cathédrale suivie de la vidéo sans explications.
il suffit de le lire ou le visionner pour étayer mon propos. Je n’aurais pas mieux réussi avec un Requiem… ! Les morts sont restés silencieux… !
Comme cette cathédrale a fait l’unanimité et remporte la palme des satisfaits, je ne résiste pas au plaisir d’en remettre une couche.
Ludwig van Beethoven Zwei Stücke für eine Flötenuhr.
J.S Bach : Orgelbüchlein BWV 615 « In dir ist Freude »
Je change de bréviaire, après le Paradis de Mozart, les flammes de Rammstein… !
Avec les frimas de l’automne, Mozart, hélas n’ayant pas attiré de nombreux mélomanes sur mon billet précédent, je vous propose de découvrir un groupe, fort connu outre-rhin, très prisé de la gente féminine. J’avoue que la surprise du début passée, j’ai apprécié la mise en scène, la qualité des musiciens et la voix très gutturale de Till Lindemann.
(Photo...?)
Rammstein est un groupe d'heavy métal allemand, originaire de Berlin. Formé en 1994, il se compose depuis le début de six membres originaires d'Allemagne de l'Est. Décrit comme appartenant au genre Neue Deutsche Härte, il en est le représentant le plus connu. Les paroles du groupe sont la plupart du temps en allemand, c'est d'ailleurs le groupe germanophone le plus vendu dans le monde avec près de 20 millions d'albums vendus. Connu pour ses concerts multipliant les effets pyrotechniques et des mises en scènes créatives (Voir Vidéo Part2, ci-dessous avec utilisation de lance flammes).
Part 2
Ce succès se voit cependant accompagné dès le début de polémiques, notamment d'accusations associant le groupe au nazisme en raison de rapprochements supposés dans son imagerie. Entièrement écrites par le chanteur Till Lindemann, ces textes traitent principalement des rapports entre personnes humaines, souvent constitutifs d'infractions pénales. Les thèmes abordés sont variés : les chansons Weisses Fleisch, Sehnsucht et Liese évoquent le viol, d'autres chansons évoquent des assassinats, telles Stein um Stein et Mein Teil.
(Photo Amaranth 91)
(cette chanson faisant référence à l'affaire du cannibale de Rotenburg de 2001, un extrait à partir de 6’40’’ sur Part 2).
Pour ceux et celles qui n’avaient pas été « brulés »par les flammes de l’enfer de Ramstein, deux autres montages.
Part 1
Part 3
Après-midi musical à l’église du château de Schwerin… !
Tous les mercredi après-midi, il est possible d’assister à un concert d’orgue en l’église du château ; un des rares moments, avec l’office du dimanche matin d’y avoir accès.
C’est ainsi que j’ai pu apprécier des œuvres pour deux orgues avec notamment une variation dans le style de Mozart de : "Geh aus, meine Herz und suche Freud » de Gottfried Fischer, chantre, chef de chœur et organiste de l’église de Dresde (1924-2009). Il m’était difficile de filmer vu l’exigüité du lieu,
ce qui explique un plan fixe du magnifique plafond étoilé qui vient d’être restauré.
J’espère que l’ami Nouratin appréciera le passage à partir de 3’00 ‘’ faisant référence à l’opéra « Die Zauberflöte » de Mozart… !
Les couplets sont chantés par l’assistance, je tiens à signaler que je me suis abstenu, ayant opté de laisser mon organe (vocal) au repos… !
Je vous laisse juge.
Un timide retour en musique…!
Lors de mon dernier séjour à Schwerin, j’ai assisté à de nombreux concerts. Le groupe GoSpiRo s’est produit dans l’annexe de l’église St Anne.
Dommage que ce concert n’ait pas eu lieu dans l’église, la salle de l’annexe ne m’ayant pas (malgré l’accord du responsable) facilité la tâche pour filmer.
J’ai réalisé plusieurs montages, les plus courageux ou amateurs de ce genre musical auront-ils la patience de tous les visionner.
Je vous laisse juge… !
1 ère Partie
2ème Partie
3èmePartie
4ème Partie
5ème Partie
Levon Chatikyan en concert avec France Varpet au Prieuré de Manthes… !
Levon Chatikyan est un spécialiste du duduk (doudouk), instrument à vent diatonique d’origine arménienne, à perce cylindrique et à anche double. Le corps en bois d'abricotier possède généralement 10 trous : 8 sur la face supérieure et 2 sur la face inférieure, l'un pour le pouce gauche, l'autre étant un trou d'accord,
ce trou peut cependant être bouché en approchant l'instrument du corps du musicien, pour obtenir une note particulièrement grave. Le duduk possède une sonorité très douce et assez grave pouvant devenir nasillarde et métallique lorsque le musicien souffle plus fort ou emploie des anches plus souples. Aucun autre hautbois traditionnel de cette dimension n'a une tessiture aussi grave.
L'origine de la musique pour duduk remonte à l'époque du roi arménien Tigrane le Grand (95-55 av.J.C). Le duduk accompagne les chants et danses traditionnels des différentes régions de l'Arménie. Il est aussi l'instrument privilégié de diverses réunions telles que les mariages et les funérailles. Bien que certains instrumentistes soient célèbres comme solistes, le duduk est généralement joué par deux musiciens. L'un d'eux crée le fond musical en tenant un bourdon continu grâce à une technique de respiration circulaire, tandis que l'autre développe des mélodies et improvisations complexes.
Levon Chatikyan est diplômé de musique populaire arménienne du Conservatoire Supérieur de Musique d’Arménie(Erevan). Lors de ce concert il est accompagné par l'ensemble "France Varpet".
Autres instruments de cet ensemble le dohol, dhôl ou doli, un tambour à deux peaux, joué avec les mains et avec une baguette dans le Caucase et notamment en Arménie. Le kemenche (Kemaentche, Kamancha) est un violon à base en forme de pointe.
On le joue dressé sur le genou avec un archet de crin de cheval, tenu serré avec la main tout en jouant. Merci à Mr Levon Chatikyan pour son accueil ainsi qu'aux autres musiciens pour ce superbe concert, l’autorisation de les filmer et la mise en ligne. Mes remerciements s'adressent aussi à la Présidente-fondatrice des "Amis du Prieuré de Manthes",
Madame BOIGE-FAURE, qui m’a gentiment autorisé à filmer ce concert donné en l'église du Prieuré, à l'occasion de l'Exposition "Paysages d'intérieurs et d'ailleurs". https://youtu.be/gnV1d_8xQiw
Je vous mets les deux premières vidéos de ce concert.
Nota Bene : Malheureusement sur deux des six vidéos du concert, des photographes sont passés devant mon objectif alors qu’ils avaient vu que je filmais… !
Part 1
Je vous conseille, même si cette musique ne vous inspire pas de patienter et d’écouter les 6 premières minutes. Vers 2’20’’ vous aurez un aperçu de la sonorité du kemenche, vers 3’30’’ le duduk et sa sonorité bien particulière. A partir de 4’15’’ complicité entre ces deux instruments dans un splendide « dialogue », j’ai adoré. La magie a opéré… !
Part 2
Pour cette vidéo, ne pas manquer la deuxième partie à 4’40’’, avec une superbe interprétation au duduk, suivie à partir de 6’30’’ d’une très belle mélodie par l’ensemble.
A suivre
Un peu d'orgue ou d'encens, je vous laisse choisir...!
J’entends déjà les critiques: “Suri n’arrive pas à sortir des églises... ! ». Je vous l’accorde, mais que voulez-vous je n’allais pas laisser l’occasion de retourner dans la chapelle du château de Schwerin qui venait d’être rénovée.
Notamment son plafond étoilé, chaque étoile ayant été payée par des donateurs.
(L’orgue)
(La chaire)
(Détail)
(Les deux tribunes centrales)
(Les armoiries)
(Le chœur et les fonds baptismaux)
(Vue d’ensemble)
Il m’a été impossible de faire une photo plus élargie, étant donné tous les auditeurs du concert présents. De même les deux vidéos du concert ne vous montrent que l’orgue centrale et le plafond, mon APN étant posé sur les genoux.
Une vue de la cour centrale, actuellement en plein travaux, et non accessible
en raison de fouilles dans les fondations.
Je laisse la visite de la chapelle, pour vous inviter à regarder et écouter dans un 1er temps : “La Sonate la Leone” pour deux orgues » de Cesario Gussago.
Si vous n’avez pas fui, une autre vidéo, avec J.S Bach: « Wer nur den lieben Gott läβt walten” et Gaetano Felice Piazza dans une Sonate à deux orgues.