(Photo perso)
Voilà plus d’un mois que je n’ai pas mis mes grains de sel sur mon blog. N’étant point un inconditionnel de « Fesse de Bouc », je vous ferai grâce de ne point étaler ma vie privée en vous donnant des nouvelles de la dernière poussée d’hémorroïdes de ma belle mère, ou de la couleur des couches du bébé de ma voisine. Toutefois, des événements récents m’ont donné des envies de meurtre, genre silence des agneaux… ! Il y avait longtemps que nos curatons intégristes ne s’étaient pas distingués ; ils ont été à la hauteur de leur connerie en manifestant contre la représentation de la pièce de l’italien Romeo Castellucci, "Sur le concept du visage du fils de Dieu".
En son temps, le curé Meslier, dans son testament dénonçait le manque des généreux défenseurs de la liberté publique. « Où sont ces généreux meurtriers des tyrans que l'on a vu aux siècles passés? Où sont les Brutus et les Cassius? Où sont ces généreux défenseurs de la liberté publique, qui chassèrent les rois et les tyrans de leur pays, en donnant licence à quiconque de les tuer? Où sont Jacques Clément et les Ravaillac de notre France? Que ne vivent-ils encore de nos jours pour assommer et pour poignarder tous ces détestables monstres et ennemis du genre humain et pour délivrer, par ce moyen, les peuples de la tyrannie? Non, ils ne vivent plus, ces grands hommes, et on ne voit plus maintenant dans le monde que de lâches et misérables esclaves! »
(Caricature Une Charlie Hebdo)
Quand aux barbus, fous de dieu, ils n’ont pas fait dans la dentelle en incendiant les locaux de Charlie Hebdo. Comment ces illuminés, pour ne pas dire « allumés » ne repartent-ils pas chez-eux (pour les immigrés non naturalisés) quant aux français adeptes de cette charia, qu’ils aillent vite demander l’asile religieux dans ces pays où ils pourront prendre leur pied en voilant leurs nombreuses fatmas, et en se soumettant à leur charia… ! Ce type d’action de représailles, pour la défense de l’islam, ne peut qu’attiser le rejet de cette religion et inciter à porter un regard de suspicion sur tous ses adeptes ; alors qu’une grosse majorité des musulmans (du moins dans les pays Européens n’est pas intégriste). Comment peut-on soutenir les adeptes intégristes des religions fondées sur des écrits apocryphes, il n’y a aucun respect à avoir pour ceux-ci. Une vie basée sur la crainte d’un dieu, est une vie de semi-paralysie, d’asservissement, où la liberté de pensée, de paroles est bâillonnée, ou chacun des actes est conditionné par la peur d’être hors des stricts préceptes religieux, ce qui ne peut qu’occasionner un trouble. Trouble qui pourrait être évité. En son temps, Epicure en donnait la solution.
(Caricature Cabu)
Dans sa Lettre à Ménécée, il énonce quatre remèdes destinés à favoriser l’absence de trouble chez chacun d’entre nous, et dont le premier est le suivant :
« Les dieux ne sont pas à craindre […] ».
Epicure n’est pas athée. Il nous dit simplement que les dieux ne s’occupent pas des affaires humaines. Ainsi, il s’évite toute impasse métaphysique en écartant toute hypothèse quant à l’existence ou non de Dieu. En outre, sa proposition est un contrepoids face à l’instrumentalisation politique que peut être l’usage de la religion, et plus particulièrement de la superstition. Dire que les dieux nous surveillent, que la foudre est de leur fait pour punir tous ceux contrevenant à l’ordre établi, est une façon d’asservir les hommes. Les gourous religieux en ont abusé de tout temps, face à des fidèles ignares. On commence à voir dans les pays « civilisés » le déclin des religions, ce qui malheureusement n’est pas le cas dans ceux où le taux d’alphabétisation est encore faible. Depuis la Révolution de 1789, on peut penser, dire et écrire (Béranger, que Goethe qualifiait de génie bienfaisant du siècle, Hébert dans son dictionnaire des sans culottes ne s’en sont pas privés) que la religion, quelle qu’elle soit, a été inventée pour emmerder le peuple, le frustrer et l’asservir, en un mot, le soumettre aux intérêts particuliers des hommes de pouvoir. Tant que le peuple croit au Paradis, il ne se rend pas compte qu’il vit en Enfer.
La loi de1905 en France, a mis au pas la religion catholique(qui ne le lui a d’ailleurs jamais pardonné) pour nous protéger tant bien que mal de la main mise des curatons sur le contrôle de nos faits et gestes, ce n´est certainement pas pour être surveillé du haut d´un minaret (j´ai failli écrire mirador, quoique la différence est si minime), par le chef religieux de chaque village pour s´assurer si l´on se prosterne dans la bonne direction, si l´on mange hallal et si l´on ne s´adonne pas à des positions du Kama Sutra haram...! En France, le signe de la croix se caricature en « Au nom du Pèze, du Fric et du Saint-Bénéfice », le « jésus » est un saucisson de Lyon, une barque qui cure le bassin d’un port est une « marie-salope », Joseph est amicalement désigné comme « le cocu », le Pape n’est pas épargné etc.
(Pub Beneton)
Ce n’est ni plus ni moins que le droit au blasphème, (tous ceux qui en France ont porté plainte en invoquant « un blasphème » ont été déboutés), et le catholicisme romain a dû s’en accommoder. Imagine-t-on la même chose concernant la religion musulmane ?
(Caricature Zapiro)
A moins de rendre obligatoire des séances chez le psy, ce n’est pas demain qu’on verra un changement… ! Je ne comprends pas pourquoi on peut ironiser, se moquer, caricaturer Jésus, le pape, le rabbin, David, Moïse, Saint Paul et toute la clique des saints (connus et inconnus), et pas sur Mahomet, Omar, Ali et consort. Encore faudrait-il qu’on claironne haut et fort, plusieurs fois (pour ceux qui ont les portugaises ensablées) que l’islam, tel qu’il est perçu aujourd’hui, est une religion de soumission que nos gentils barbus exploitent en faisant régner la terreur ; là ça deviendrait compréhensible. Reconnaissons une bonne fois que les islamistes font régner la terreur y compris dans les cerveaux du monde libre. Osons dire qu’on ne peut, pour l’instant, critiquer l’islam parce qu’une poignée de fous furieux menace de mort quiconque s’y risque. De toute façon, il est dur d’être aimé par tous les cons d’intégristes.
(Affiche film de Daniel Leconte)
Je terminerai ce billet par un peu d’humour, il y a longtemps que j’ai trouvé la solution pour ne plus « m’emmerder » l’existence avec un quelconque dieu imberbe ou barbu, la prueve en image… !
(Photo perso)