Une découverte… !
Mieux vaut tard que jamais, si l’adage bien connu : « La culture c’est ce qu’il reste quand on a tout oublié », voilà la découverte d’un inconnu (jusqu’à ces jours-ci) Jean Saudek, qui a ravi Hue et Dia. Lacune comblée, et dire qu'il aura fallu que le Bibliobus de Grenoble ait le livre dans ses rayons (somptueuse monographie, éditée chez Taschen,) consacré à cet artiste peintre et photographe tchèque pour que je le découvre.
Merci Taschen, bonjour la culture de masse… ! Chez cet artiste qui heureusement n’a pas eu besoin de ce billet pour être reconnu, exposé et publié de part le monde, il ressort de son œuvre un patchwork où la peinture est omniprésente dans ces photos particulièrement travaillées, nombreux clins d’œil aux cartes postales colorisées du début du siècle dernier. Certains pourront lui reprocher d’avoir usé du grotesque et de l'érotisme,
qui, sans jamais sombrer dans la vulgarité, nous explose à la figure en nous montrant la réalité de la vie dans des corps décharnés, vieillissants, obèses, voire difformes où l’allégorie est omni présente.
Il nous amène tout au long de notre vie, après une jeunesse à trop vouloir brûler les étapes de s’apercevoir trop vite qu’on est vieux,
à nous poser la question : Qu’elle est la définition du canon de la beauté ?
Il nous rappelle que tout se transforme, pour ceux qui en doutent, il n’hésite pas en une succession de clichés du même personnage au cours de différents âges à nous le prouver.
Pour ceux qui n'auraient pas la chance de pouvoir consulter ce livre, le site officiel de Saudek vous permettra de découvrir quelques unes de ses œuvres. Je conclurai ce court billet sur une note humoristique ; je demanderai à mes suricatines de ne point risquer un lumbago en essayant de me baiser les papattes (dixit : Nymphéa), je vous suggère une attitude plus à ma convenance… !
Quand à divorcer d’une « guerrière » (dixitLa Bernache )qui tire plus vite que son ombre, heureusement que nous ne sommes qu’unis virtuellement, je n’ose penser à la hache de guerre déterrée pour notre premier corps à corps… ?
Je m’empresse de rejoindre Shéhérazade, (dixitAlpahabéta) où je suis assuré d’y trouver mon purgatoire,
En attendant de finir en enfer… !
Je demande au flamant rose (dixit Petitbouchon) de ne pas attenter à sa vie, (je suis revenu), la chasse au gibier d’eau étant fermée… !