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Grains de sel
13 février 2008

La Chasse et la Jalousie ne font pas bon ménage… !

T1PierodiCosimo_The_Death_of_Procris_

Pourquoi le choix du tableau « La mort de Procris » pour thème de ce court billet… ?

Pour deux raisons qui sont malheureusement d’actualité :

- Les difficultés de la vie de couple et des différentes tentations qui peuvent conduire au drame lorsque la jalousie s’en mêle.

- Les accidents de chasse provoqués par les chasseurs, qui sous prétexte d’assouvir une passion provoquent des drames.

L’histoire de Céphale et Procris tirée de la mythologie grecque, est tout à fait d’actualité et résume parfaitement ces drames.

La mort de Procris, tableau de Piero di Cosimo dit Piero di Lorenzo (vers 1462 – vers 1521) intitulé : « Satyre se lamentant sur le corps d’une nymphe » nous montre un satyre découvrant le corps de Procris tuée accidentellement par son époux Céphale.

Ce qui intéresse le peintre, c’est moins la mort de la nymphe en elle-même que la réaction qu’elle suscite chez le satyre.

T2_procris

Celui-ci est agenouillé sur le sol et a l’air perplexe, intrigué par l’inertie de cette belle jeune femme étendue dans l’herbe, paraissant endormie, tant sa blessure est discrète. La plaie de son cou nous fait pourtant clairement comprendre qu’elle est morte, alors que le satyre qui a posé une main sur son épaule semble croire qu’il peut la ranimer.

Le peintre a voulu nous faire prendre conscience du mystère de l’injustice de la mort (N’est ce pas les chasseurs… ?), qui nous confronte au corps inerte d’une jeune femme dans un décor où la vie est omniprésente.

Vie représentée par les animaux que l’on voit à l’arrière plan et qui vaquent à leurs occupations habituelles sans se soucier du drame dont ils ont été les témoins.

T3_procris

Le satyre qui lui, comporte une part d’humain comprend qu’il s’est produit quelque chose de grave ; et si son chien semble partager sa douloureuse perplexité, c’est parce que le monde des humains lui est familier.

Piero di Cosimo avait le don de faire ressortir l’étrangeté de la vie et de susciter des interrogations sans chercher à imposer des réponses.

Autre tableau de ce peintre :

T4

(La découverte du miel)

La découverte du miel se perd dans la nuit des temps. Ainsi croyait-on en Mésopotamie que les dieux qui buvaient le miel devenaient immortels et exempts de toute maladie. Dionysos, le dieu grec du vin, avait vu les flancs du Mont Parnasse où il établit sa demeure ruisseler de miel. La Bible est remplie d'allusions au miel, dont les plus célèbres sont dans le Cantique des Cantiques.

«Tes lèvres, ma fiancée, distillent le miel vierge

Le miel et le lait sont sous ta langue [...]

J'entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée,

Je récolte ma myrrhe et mon baume,

Je mange mon miel et mon rayon,

Je bois mon vin et mon lait.

Mangez, amis, buvez,

Enivrez-vous, mes bien-aimés!»

Pour conclure sur une note gaie, mon miel que je savoure:

Medley de *Mozart par Ian Anderson, compositeur musicien écossais et Lucia Micarelli .Il est la tête du groupe Jethro Tull.


Ian Anderson joue Mozart
envoyé par midu92

Sources :

Wikipédia

France 5

Wendy Beckett

Encyclopédie Agora

* Extrait du DVD « Spirits of Mozart » que je vous recommande, avec la participation inattendue de Dee Dee Bridgewater.

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13 janvier 2008

Ce sera en peinture…!

esther

Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez que j’aime me rincer l’oeil dans les musées. Lors de mes séjours parisiens, vous n’avez aucune chance de me rencontrer au Moulin Rouge où autre lieu à touristes, où des demoiselles à la silhouette irréprochable, se trémoussent pour le plus grand plaisir de ces derniers.

Loin de moi de ne pas apprécier la nudité, mais je préfère celle plus académique des chefs d’œuvres des peintres.

Je ne suis pas croyant, mais lors de conversations avec des grenouilles de bénitier, je reconnais volontiers que si c’est Dieu qui a tout créé, sa plus belle création c’est… ?

Merci pour mes Suricatines qui ont sans hésiter répondu que c’était moi… !

Je les invite à se faire connaître dans les plus brefs délais, afin de recevoir leur récompense, pour bons et loyaux services… !

C’est la femme… !

Assez de Bla Bla Bla, place à mes amours.

Enfin juste pour le plaisir et vous aider à revenir les pieds sur terre après ces tableaux paradisiaques, un concerto pour flautino de … ?

Loupé, ce n’était pas Mozart, mais Vivaldi… !

vierge

Je sais, c’est moi le plus beau… !

11 décembre 2007

Ah ! La Grammaire… !

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(Dessin de Mibé)

Jacqueline de Romilly, en introduction de la chronique, Petites embûches du bon français, écrit :

« Dans une scène fort amusante de sa comédie intitulée Le Dindon, Feydeau nous présente une Anglaise très agitée qui parle français et commet des erreurs. En particulier, elle confond des mots presque synonymes et son interlocuteur la reprend à chaque fois. Elle parle ainsi d’une gueule de gaz et on lui dit qu’il faut dire « bec » ; alors elle parle de bec de loup et on lui dit qu’il faut dire « une gueule » ; alors elle parle au monsieur de sa gueule et on lui répond qu’il faut dire « bouche ». Ce sont pour nous des mots familiers, l’effet comique est assuré. Mais, en même temps ; il attire notre attention sur toutes ces petites différences qu’implique la connaissance d’une langue ».

Quand à la grammaire… !

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(Dessin Plantu)

Le propos de ce billet n’est pas de vous faire un cours de grammaire, ni de vous apprendre à ne  pas confondre votre grand-mère et la grammaire, ne possédant ni les qualités de la première ou la parfaite maîtrise de l’autre. Simplement à travers une allégorie (Le genre Allégorique fut particulièrement utilisé au XVIIe siècle), vous faire découvrir ou redécouvrir un peintre et une de ses œuvres.

Vers 1650, Laurent de la Hyre (1606-1656), peignit les sept figures des *Arts libéraux qui en sont un bel exemple. Les coloris clairs et lumineux, le modelé lisse des visages, la délicatesse de la facture caractérisent ces œuvres.

13grammaire_La_Hyre

(Tableau de La Hyre)

Dans celle-ci, la Grammaire est représentée sous les traits d’une jardinière : les règles du langage qui ont permis à l’humanité de se développer en améliorant sa culture sont identifiées au principe qui régissent le soin du jardin. Figure bienveillante, maternelle la jardinière arrose consciencieusement ses primevères et ses anémones cultivées dans des pots, faut-il y voir l’instinct maternel de première nourriture… ? Ainsi nourries et disciplinées, les plantes fourniront de belles fleurs. En arrière plan opposition entre  les fûts de colonne, parfaitement droits et les troncs d’arbres penchés et sinueux.

Dans sa main gauche, la Grammaire tient un **phylactère dont le texte rappelle que les mots doivent être prononcés clairement et disposés logiquement.

Grâce à sa jardinière, les règles austères de la langue prennent un visage charmant et agréable.

14Herrad_von_Landsberg_Hortus_delicarium_1180

* Les arts libéraux trouvent leur origine dans les ouvrages de Martianus Capella (Ve siècle).

C'est Cassiodore au VIe siècle qui leur a donné leur structure. Il a développé le trivium, qui regroupait les disciplines littéraires :

La grammaire,

La rhétorique,

La dialectique.

Son contemporain Boèce définit le contenu du quadrivium, ou quadruple voie, qui regroupait les disciplines scientifiques :

L’arithmétique,

La géométrie,

L’astronomie,

La musique.

16phylactere

** HIST. DE L'ART. Banderole, aux extrémités enroulées, portant les paroles prononcées par un personnage ou la légende du sujet représenté, surtout utilisée par les artistes du Moyen Âge et de la Renaissance.

15

En fait, un peu l’ancêtre de nos B.D.

Sources :

- Wikipédia

- T.L.F

- Dans le jardin des mots de Jacqueline de Romilly

Lien à utiliser sans modération pour, les amateurs d’art.

http://www.wga.hu/

4 juin 2007

À table… !

11judy_chicago_sherman_7

(Judy Chicago)

Le temps passe si vite que d’un « Putain de gosse », l’on se retrouve trop vite devenu un sénile vieillard… !

J’ai une passion pour les arts qui trouve son assouvissement dans la contemplation des œuvres des autres.

Alors avant de… ?

0judychicago_thedinnerparty_1979

Je vous invite à passer à table,

déguster quelques  chefs d’œuvres.

La vision de St Eustache de Pisanello

1Pisanello_vision_St_Eustache

Cette allégorie a pour thème l’incursion de la cruauté humaine dans le paradis paisible des animaux. D’après la légende, Eustache était un chasseur invétéré qui se serait lancé un vendredi saint, à la poursuite d’un grand cerf. Celui-ci l’entraîna au plus profond d’une grande forêt où il se retourna soudain pour lui faire face, un crucifix dressé entre ses bois, afin d’inciter le chasseur à la repentance et à la conversion. C’est cette confrontation que nous montre Pisanello, en portant autant d’intérêt aux nombreux animaux présents qu’au principal héros de cette scène.

Dürer en a fait une autre représentation :

2AlbrechtDurer_St_Eustace_1502_04

Nos chasseurs devraient s’inspirer de cette allégorie et se reconvertir… !

Autre œuvre de Pisanello

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La Vierge avec St Antoine et St Georges

Dans ce tableau, deux saints aussi dissemblables se toisent à distance avec étonnement et incrédulité. St Antoine, couronné d’une grande auréole, a l’aspect typique du moine, avec sa longue barbe et sa robe de bure effrangée, son bâton dans une main et sa clochette dans l’autre (la clochette qu’agitaient les  moines de son ordre, pour recueillir des dons pour les pauvres).

Le sanglier couché à côté de lui est son animal emblématique.

Saint Georges est représenté en un élégant aristocrate qui a troqué son auréole pour un insolite chapeau de paille à large bord. Cet attribut est aussi peu convainquant que son habit dans le dos duquel une croix brodée d’argent est le seul indice révélateur de sa ferveur religieuse. C’est un jeune guerrier accompagné de deux chevaux luxueusement harnachés, avec à ses pieds le dragon qu’il a terrassé. En dépit de leurs extrêmes dissemblances ; pauvreté chez l’un, étalage de richesse chez l’autre, les deux hommes sont unis par une même foi en la Vierge, qui apparaît au-dessus d’eux, dans un flamboyant halo d’or. Mais il est à noter que les regards méfiants qu’ils s’échangent les empêchent de lever les yeux vers la céleste vision.

4allegorie_Provost

Allégorie sacrée par Jan Provost.

Le Christ et Marie portent leur regard, comme le veut la tradition chrétienne, vers Dieu le père et non vers la sphère entre terre et ciel, placée au milieu du tableau.

En haut, l’œil de Dieu qui voit tout, avec d’un côté l’agneau de la rédemption et de l’autre la bible. Une grande main, certainement celle de Dieu, tient le globe terrestre surmonté d’une croix.

Le Christ est armé d’une épée et Marie porte une couronne et la robe bleu noir des prêtresses nazaréennes. Les deux mains au premier plan forment un M renversé et désignent la mariée qui libère la Colombe de l’Esprit.

Le regard vers le ciel est devenu obsolète, à moins que l'on ne s'intéresse à l'astronomie ou au cosmos matériel.

A mettre au Panthéon… !

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Pinter_Klauspiabb11

(Sphères Pinter*)

*Pinter rétablit, grâce à ses sphères, le lien historique perdu entre le spectateur et le ciel, en le détruisant volontairement et en le laissant ainsi à la réflexion.

Prochain repas...?

29 janvier 2007

C’est beau, c’est BOSCH… !

La_mort_de_l_avare_bosch2c

Si vous avez du linge à laver, vous êtes priés d’aller à Setùbal voir les lavandières!

Le but de ce billet est de vous parler de la beauté éphémère.

Bosch(1450-1516) , à travers ces œuvres, nous invite à méditer sur la fugacité du beau et sur la déchéance des valeurs humaines, à plus ou moins long terme.

C’est ainsi que des peintres du XVI° siècle, ont utilisé le grotesque et le monstrueux, en réaction à la beauté idéalisante et classicisante des humanistes.

Le thème récurant des démons et monstres en tous genres, est présent dans beaucoup de ses œuvres.

Avant de vous inviter à admirer un de ses tableaux, je ferai référence à deux de ses contemporains.

Quentin Metsys (1466 – 1530) et une de ses œuvres les plus connues :

La vilaine duchesse

quentinmetsys

Parodie parfaite, extraordinaire des idéaux de la Renaissance :

Mathias Grünewald (1480 – 1520) et son :

Saint Antoine battu par les démons

gr_newald_tentation_St_Antoine

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(détail)

Le saint est agressé par la meute des grotesques démons ; mélange d’humains, d’animaux et végétaux.

L’imagination débordante de Bosch, pour la création de ces créatures du diable, aux visages maléfiques, déformés, fortement chargés d’expressions difformes se retrouve dans son tableau:

La montée au calvaire

mont_e_calvaire

Ce tableau, du musée des Beaux Arts de Gand, nous montre une vision cauchemardesque.

1 Le cortège, en route pour le Calvaire est conduit par un garde dont le casque et le bouclier brillent. Dans la physiognomonie* de cette époque, un col court et épais était une marque de stupidité ; une bouche large et grande impliquait un caractère chicanier, malveillant et fourbe.

2 Le mal ne se cache plus dans des symboles, il est représenté par des êtres humains aux physionomies déformées, yeux exorbités, nez crochus, bouches édentées.

3 Le larron repenti et méditatif est apeuré par l’air menaçant du moine confesseur (allusion à la laideur morale du clergé). Les yeux du repenti sont presque fermés, comme ceux du Christ et de sainte Véronique, disposés sur la même diagonale, (c’est ainsi que les « bons » peuvent s’isoler de l’affligeant spectacle que donne le mal incarné en l’homme) ; alors qu’en bas à droite, le larron impénitent, au contraire marche à sa fin avec une grimace de bravade satanique.

4 Des visages de profil alternent avec des têtes vues de face ou de trois quarts, souvent superposées. Ces dix-neuf personnages gravitant autour du visage apaisé du Christ.

bosch

L’esprit imaginatif de ce peintre « surréaliste » n’a jamais été à court d’idées.

Autre tableau représentatif du monde fantastique de BOSCH, le triptyque du :

Jardin des délices

Bosch

Tout particulièrement le panneau droit, « l’enfer musical » ainsi nommé en raison de l’usage extravagant réservé aux instruments de musique.

Le luth devient, par exemple, un instrument de torture pour un pêcheur sur les fesses de qui est imprimée une mélodie entonnée par un chœur de damnés, que dirige un maître de chant monstrueux.

BOSCH, un peintre à découvrir ou à redécouvrir, sans avoir peur que ses fantômes viennent nous hanter. Et puis même... avec la folie de notre inconscient, pour ne pas dire notre conscient, ne sommes nous pas en train de changer notre Terre Paradisiaque en Enfer des Délices, gouverné par l’individualisme, soudoyé par le LUCRE ?

Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est la faute d’Eve ; il y a longtemps que l’humanité l’a chargée de tous les maux de l’univers.

Il est temps de prendre chacun notre part de responsabilité… !

Et s’il y avait un : Jugement dernier

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André Breton, le définissait comme « le visionnaire intégral ».

*Étude du tempérament et du caractère d'une personne à partir de la forme, des traits et des expressions du visage.

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26 janvier 2007

“Cachez ce sein que je ne saurais voir !”

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Aujourd’hui, je révise mes classiques.

Les « Tartuffes » amateurs de rondeurs, une fois de plus, vous allez devoir chercher ailleurs le sein que vous vouliez voir !

J’attends avec impatiente, la sortie du film « Molière » de Laurent Tirard, avec Romain Duris et Fabrice Luchini.

moli_re_1

D'avance, je m’en pourlèche les babines.

Bande annonce sur :

http://www.allocine.fr/

20 janvier 2007

Clin d'oeil à Claire 57!

http://coqueci.canalblog.com/

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Je me suis un peu emmêlé les pinceaux, mais quand enfin j’ai compris qu’il ne fallait pas brancher le lecteur vidéo sur une prise USB ; voilà ce que ça a donné.

Je ne pouvais débuter qu'avec Mozart.

J’en suis tout émoustillé !

7 octobre 2006

Vous avez dit : Symphonie !

Orchestre_20_de_Leonard

Oui, mais laquelle ?

Certaines symphonies sont connues par leur titre.

En voici quelques unes.

beethoen

Symphonie N°3 Héroïque (Beethoven)

Symphonie N°6 La Pastorale (Beethoven)

berlioz

Symphonie Fantastique (Berlioz)

Symphonie N°2 Le Double (Dutilleux)

Symphonie N°1 Les cloches de Zlonice (Dvorak)

Symphonie N°9 Du Nouveau Monde (Dvorak)

Symphonie Du Festin de Monseigneur le Comte d’Artois (Francoeur)

Symphonie Initiatique (Guillou)

Joseph_Haydn

Symphonie N°6 Le Matin (Haydn)

Symphonie N°7 Le Midi (Haydn)

Symphonie N°8 Le Soir (Haydn)

Symphonie N°22 Le Philosophe (Haydn)

Symphonie N°26 Les Lamentations (Haydn)

Symphonie N°29 Alléluia (Haydn)

Symphonie N°31 Mit den Hornsignal « appel du cor » (Haydn)

Symphonie N°43 Mercure (Haydn)

Symphonie N°44 Funèbre (Haydn)

Symphonie N°45 Les Adieux (Haydn)

Symphonie N°48 Maria Thérésa (Haydn)

Symphonie N°49 La Passion (Haydn)

Symphonie N°53 L’Impériale (Haydn)

Symphonie N°55 Le Maître d’Ecole (Haydn)

Symphonie N°59 Le Feu (Haydn)

Symphonie N°60 Le Distrait (Haydn)

Symphonie N°63 La Roxelane (Haydn)

Symphonie N°69 Laudun (Haydn)

Symphonie N°73 La Chasse (Haydn)

Symphonie N°82 L’Ours (Haydn)

Symphonie N°85 La Reine (Haydn)

Symphonie N°92 Oxford (Haydn)

Symphonie N°94 La Surprise (Haydn)

Symphonie N°96 Le Miracle (Haydn)

Symphonie N°100 Militaire (Haydn)

Symphonie N°101 L’Horloge (Haydn)

Symphonie N°103 Roulement de timbale (Haydn)

Symphonie N°104 Londres (Haydn)

Symphonie N°82 à 87 Parisiennes (Haydn)

Symphonie N°93 à 104 Londoniennes (Haydn)

Symphonie Des Jouets (Haydn)

David_Rustan

Symphonie N°3 Liturgique (Honegger)

Symphonie Cévenole (D’Indy)

Symphonie Holidays (Ives)

Symphonie Espagnole (Lalo)

Symphonie N°1 Jean de la Peur (Landowski)

Symphonie N°3 Des Espaces (Landowski)

Symphonie Dante (List)

Symphonie Faust (List)

Symphonie N°1 Titan (Mahler)

Symphonie N°2 Résurrection (Mahler)

Symphonie N°7 Chant de la Nuit (Mahler)

Symphonie N°8 Des Mille (Mahler)

Symphonie N°2 Hymne à la Vie (Martinon)

Symphonie N°2 Cantate (Mendelssohn)

Symphonie N°3 Ecossaise (Mendelssohn)

Symphonie N°4 Italienne (Mendelssohn)

Symphonie N°5 Réformation (Mendelssohn)

Symphonie Turangalîla (Messiaen)

Symphonie N°31 Parisienne (Mozart)

Symphonie N°32 Ouverture Italienne (Mozart)

Symphonie N°35 Haffner (Mozart)

Symphonie N°36 Linz (Mozart)

Symphonie N°38 Prague (Mozart)

Symphonie N°41 Jupiter (Mozart)

Symphonie De Lambach (Léopold Mozart)

Symphonie Des Jouets (Léopold Mozart)

Symphonie Anaklasis (Penderecki)

Symphonie N°4 Tragique (Schubert)

Symphonie N°8 Inachevée (Schubert)

Symphonie N°9 La Grande (Schubert)

Symphonie N°1 Le Printemps (Schumann)

Symphonie N°3 Rhénane (Schumann)

Symphonie Triomphante (Smetana)

concert

Symphonie Sacrae ( Schütz)

Symphonie Alpestre (Richard Strauss)

Symphonie Des Psaumes (Stravinsky)

Symphonie N°1 Rêves d’Hiver (P.I.Tchaïkowsky)

Symphonie N°2 Petite Russie (P.I.Tchaïkowsky)

Symphonie N°3 Polonaise (P.I.Tchaïkowsky)

Symphonie N°6 Pathétique (P.I.Tchaïkowsky)

Symphonie N°2 The Weeping Babe (Tippett)

Symphonie On a Hymn Tune (Thomson)

Symphonie A London Symphony

(Vaughan)

Symphonie N°9 Gothique (Widor)

Symphonie N°10 Romane (Widor)

Symphonie Iéna (Witt)

Symphonie Lyrique (Zemlinsky)

Grande symphonie caractéristique pour la paix avec la République Française (Vranicky)

sympho

P.S :Il ne vous reste plus qu’à les écouter.

Ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs !

Certains groupes de « Rapp », prônant la violence, feraient bien d’écouter les symphonies de Beethoven !

La Pastorale n’est que douceur, fermez les yeux, et rêvez !

La 7° et vous êtes dans l’univers de la danse !

symphon

La 9° et son hymne à la joie ; que du bonheur !

La musique de Mozart est utilisée en Allemagne depuis près de 30 ans, pays précurseur en matière de médecines douces « Musicothérapie » et avec des résultats surprenants.

J’en resterai là, de peur de vous ennuyer !

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13 août 2006

Le Palais Idéal de Ferdinand Cheval, facteur de la Drôme

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Tout le monde, enfin presque est en vacances ; les conditions météo ne prédisposant pas à la « bronzette », si vous êtes dans le triangle Lyon, Valence, Grenoble allez visiter le Palais idéal du facteur Cheval à Hauterives. Ce n’est pas Versailles, mais vous pourrez de visu constater le travail incroyable qu’a réalisé cet artiste.

" Ferdinand qui ? Vous demandez-vous. "Je n'étais pas un bâtisseur, je n'avais jamais tenu de truelle de maçon, je n'étais pas sculpteur. J'ignorais tout du ciseau : sans parler de l'architecture, un domaine où mon ignorance était totale." Alors qui était-il ? Et bien, l'humble facteur, bien entendu, du village d' Hauterives dans le département pittoresque de la Drôme, au sud de la France. Un facteur sans grande éducation, un facteur qui avait si peu voyagé et qui construisit seul à main nue un extraordinaire temple à la nature désormais classé monument historique en France, ses 33 années de sang, sueur et larmes fêtées et reconnues par le monde artistique et intellectuel. Pas si mal pour quelqu'un que les habitants de la région se plaisaient à qualifier d'idiot du village.

La tournée de Ferdinand Cheval couvrait 32 kilomètres par jour, traversant souvent des endroits défoncés à l'accès difficile, des raidillons épuisants sur un terrain pénible et caillouteux. Il fit pendant dix ans la même tournée à pied. Pendant tout ce temps, il dormait dans des granges, se réchauffait au foyer d'une ferme accueillante, avant de reprendre encore et toujours ses longues marches solitaires par tout temps. Du plus profond de sa solitude, Ferdinand avançait - errance mystique et visionnaire vers l'inconnu. Bien qu'il ne comprit jamais vraiment le sens de ses étranges visions - "j'étais comme en transe" - il fut pendant longtemps hanté par les images d'un palais éblouissant. Puis un jour de 1879 le facteur Cheval, ainsi l'appelait-on, trébucha sur une pierre...(qui) raviva son rêve secret : construire un palais - un château fantastique. Retournant au même endroit le lendemain, il trouva une série de pierres encore plus attirantes. Il commença à les ramasser, remplissant d'abord ses poches, puis des paniers - et finalement une brouette.

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"Il y a loin du rêve à la réalité", comme l'exprimait lui-même le légendaire facteur. En effet, 10 000 jours, 93 000 heures et 33 ans d'épreuves - pour être précis - les vingt premières années consacrées uniquement aux murs extérieurs. "Plus opiniâtre que moi se mettre à l' oeuvre"... Amassant les pierres en petits tas de 40 kilos, il retournait les chercher la nuit avec sa brouette, rallongeant ainsi sa tournée quotidienne de 8 à 20 kilomètres, sans compter l'incroyable volume de travail qu'il consacrait à la construction du Palais lui-même...

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...Et alors les intellectuels s'emparèrent de cet homme et encensèrent son génie. Certains avant, mais la plupart après sa mort. André Breton... D'autres ont vu dans le Palais le Temple d'Angkor, une grotte, l'art de Gaudi, de la sculpture moderne, les décors de Méliès, le château de Neuschwanstein, des créations en sucre d'orge et un paysage sous-marin. En réalité, bien avant Dali, Cheval a transformé avec passion la matière rétive en formes douces et fluides, tels ses jets d'eau pétrifiés au-dessus d'une fontaine. Inspiré par sa propre vision, cet homme simple sans culture a réinventé les toiles de Gustave Moreau, les dessins des médiums, l' oeuvre graphique de Victor Hugo... Mais ne vous laissez pas bercer par l'idée que Cheval rangea ses outils quand il eut terminé son palais. Rien n'est si simple. Il aurait voulu être inhumé au coeur de son oeuvre ... les autorités locales refusèrent de lui accorder les autorisations nécessaires... âgé alors de 78 ans, il s'embarqua dans la construction de son propre tombeau dans le cimetière paroissial - une autre époustouflante création achevée seulement huit ans plus tard. C'est finalement le 19 août 1924, vingt mois après avoir terminé son tombeau que mourut à 88 ans à Hauterives, l'exceptionnel Facteur Cheval..."

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Texte intégral de Jeremy Josephs

Photos : Dominique D.

1 juillet 2006

Un bain ça vous tente?

En juin 2005, la ville de Bordeaux avait organisé la manifestation "Jardins en fête".

Plus attiré vers l'art classique que contemporain, j'ai tout de même apprécié des photos de cette manifestation dont celles-ci:

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Avouez que ça décoiffe!

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