La Chasse et la Jalousie ne font pas bon ménage… !
Pourquoi le choix du tableau « La mort de Procris » pour thème de ce court billet… ?
Pour deux raisons qui sont malheureusement d’actualité :
- Les difficultés de la vie de couple et des différentes tentations qui peuvent conduire au drame lorsque la jalousie s’en mêle.
- Les accidents de chasse provoqués par les chasseurs, qui sous prétexte d’assouvir une passion provoquent des drames.
L’histoire de Céphale et Procris tirée de la mythologie grecque, est tout à fait d’actualité et résume parfaitement ces drames.
La mort de Procris, tableau de Piero di Cosimo dit Piero di Lorenzo (vers 1462 – vers 1521) intitulé : « Satyre se lamentant sur le corps d’une nymphe » nous montre un satyre découvrant le corps de Procris tuée accidentellement par son époux Céphale.
Ce qui intéresse le peintre, c’est moins la mort de la nymphe en elle-même que la réaction qu’elle suscite chez le satyre.
Celui-ci est agenouillé sur le sol et a l’air perplexe, intrigué par l’inertie de cette belle jeune femme étendue dans l’herbe, paraissant endormie, tant sa blessure est discrète. La plaie de son cou nous fait pourtant clairement comprendre qu’elle est morte, alors que le satyre qui a posé une main sur son épaule semble croire qu’il peut la ranimer.
Le peintre a voulu nous faire prendre conscience du mystère de l’injustice de la mort (N’est ce pas les chasseurs… ?), qui nous confronte au corps inerte d’une jeune femme dans un décor où la vie est omniprésente.
Vie représentée par les animaux que l’on voit à l’arrière plan et qui vaquent à leurs occupations habituelles sans se soucier du drame dont ils ont été les témoins.
Le satyre qui lui, comporte une part d’humain comprend qu’il s’est produit quelque chose de grave ; et si son chien semble partager sa douloureuse perplexité, c’est parce que le monde des humains lui est familier.
Piero di Cosimo avait le don de faire ressortir l’étrangeté de la vie et de susciter des interrogations sans chercher à imposer des réponses.
Autre tableau de ce peintre :
(La découverte du miel)
La découverte du miel se perd dans la nuit des temps. Ainsi croyait-on en Mésopotamie que les dieux qui buvaient le miel devenaient immortels et exempts de toute maladie. Dionysos, le dieu grec du vin, avait vu les flancs du Mont Parnasse où il établit sa demeure ruisseler de miel. La Bible est remplie d'allusions au miel, dont les plus célèbres sont dans le Cantique des Cantiques.
«Tes lèvres, ma fiancée, distillent le miel vierge
Le miel et le lait sont sous ta langue [...]
J'entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée,
Je récolte ma myrrhe et mon baume,
Je mange mon miel et mon rayon,
Je bois mon vin et mon lait.
Mangez, amis, buvez,
Enivrez-vous, mes bien-aimés!»
Pour conclure sur une note gaie, mon miel que je savoure:
Medley de *Mozart par Ian Anderson, compositeur musicien écossais et Lucia Micarelli .Il est la tête du groupe Jethro Tull.
Ian Anderson joue Mozart
envoyé par midu92
Sources :
Wikipédia
France 5
Wendy Beckett
Encyclopédie Agora
* Extrait du DVD « Spirits of Mozart » que je vous recommande, avec la participation inattendue de Dee Dee Bridgewater.