Le noir te va si bien ou « l’Œuvre au Noir de Balenciaga…» !
« En hommage à Cristóbal Balenciaga (1895-1972), le couturier des couturiers, le Palais Galliera présente au musée Bourdelle : Balenciaga, l’œuvre au noir, résonnant des sonorités noires d’un alchimiste de la couture.
Du grand hall des plâtres jusqu’à l’extension contemporaine de Portzamparc, en passant par les ateliers de Bourdelle,
les pièces du couturier établissent un dialogue tranchant, noir sur blanc, avec ce grand maître de la sculpture du tournant du XXe siècle.
Chez Balenciaga, le noir, plus qu’une couleur ou même une non couleur, est une matière vibrante, tour à tour opaque ou transparente, mate ou brillante, tout en jeux de lumière qui doit autant à la somptuosité des tissus qu’à l’apparente simplicité de ses coupes.
Un rehaut de dentelles, une composition de broderie, une guipure, un épais tombé de velours de soie et c’est une jupe, un boléro, une mantille, une cape réinventée en manteau, un manteau taillé en pèlerine... Ici, des pièces de jour, tailleur, veste... et là, des ensembles du soir, aussi des robes de cocktail doublés en taffetas de soie, bordés de franges, ornés de rubans de satin, de perles de jais, de paillettes... et des accessoires, noirs bien sûr...
D’un noir conjugué à travers une centaine de pièces issues du fonds Galliera et des archives de la Maison Balenciaga ». Source : Musée Galliera
Cette exposition à mon goût un peu austère dès les premiers modèles exposés, s’améliore par la suite dans « l’aile Portzamparc », une expo qui vaut le détour notamment pour le cadre et les œuvres de Bourdelle.
(Une pièce à ne pas manquer, l’appartement de Bourdelle)
Je vous invite pour un aperçu plus complet à visionner mon montage vidéo-photos, réalisé dans des conditions difficiles, modèles occultés par des tentures, nombreuses vitrines
occasionnant des reflets et ne facilitant pas la mise au point et toujours de nombreux visiteurs.