Dalida, une garde robe de la scène à la ville… !
Le Palais Galliera lui rend hommage en exposant sa garde-robe, objet d’une récente donation faite par son frère Orlando.
Amoureuse de la mode, elle a tout osé, tout porté : robes New-Look des années 50 griffées Jacques Estérel, robe chasuble du Balmain seventies, sobre et chic en Loris Azarro, flamboyante en costumes paillettes et disco par Michel Fresnay dans les années 80, classique et indémodable en Yves Saint Laurent rive gauche, sans oublier Jean-Claude Jitrois qui disait qu’habiller Dalida « c’est comme habiller les stars pour le Festival de Cannes »...
Habillée par les plus grands à la ville comme à la scène, en haute couture ou en prêt-à-porter, Iolanda,
Miss Égypte à l’explosive plastique, devient Dalida et fait avec Bambino un tabac à Bobino
dans une robe bustier rouge façon Hollywood par Jean Dessès. C’est cette même robe qui donne le tempo du parcours, accueille le visiteur dans le salon d’honneur mettant en scène ses années de jeunesse et son ascension vers le succès : petites robes, robes de scène, photographies, pochettes de disque, look ethnique, hippie...
Dalida incarne la méditerranée, ensoleillée et tragique, au langoureux accent. Taille marquée, hanche et poitrine moulée, épaule dégagée, chute de reins, tout est vertigineux chez elle. Sophistiquée, parée, maquillée, accessoirisée, c’est une bête de scène.
Dans l’écrin de la grande galerie sur fond de cimaises dorées, la partie showbiz de sa garde-robe se déploie : de l’exotique, de la peau, du noir et de l’or... [Sources : © communiqué de presse]
Pour un aprçu plus complet et vous donner envie d'aller voir cette exposition, je vous invite à visionner mon montage vidéos-photos.