Le musée des Beaux Arts de Bordeaux…!
Si d’aventure, à Bordeaux, vous ne savez comment occuper vos loisirs, je ne vous conseillerai pas d’aller vous arsouiller en visitant les nombreux châteaux à pinard, mais de vous rendre au Musée des Beaux-Arts qui est le premier musée de la ville. Avec la Galerie des Beaux-Arts, son espace d’exposition temporaire, il propose un ensemble architectural original, réparti sur les deux côtés du jardin du palais Rohan (Hôtel de ville) et de l’autre côté du cours d’Albret.
Pierre LACOUR (Père), Vue d’une partie du port et des quais de Bordeaux.
Je vous invite à lire le billet concernant ce tableau, c’est ICI
Rinaldo CARNIELO, "Mozart expirant"
«* Un homme jeune, barbu et décharné, à demi-allongé dans un fauteuil, la tête appuyée sur un coussin, est sur le point de rendre l’âme. Il est vêtu d'une chemise à volants, une couverture de laine enveloppe ses jambes et son pied droit repose sur un autre coussin. La main gauche posée sur une partition de musique, il a la tête tournée sur le côté et rejetée en arrière. Ses yeux sont mi-clos et sa bouche, légèrement entrouverte, découvre ses dents.
Ce qui caractérise cette sculpture, c’est l’extrême précision du rendu des détails : aspect pelucheux de la couverture de laine, damassé du coussin sur lequel repose la tête de Mozart ou notes de sa partition du Requiem. Carnielo parvient à suggérer dans un matériau aussi rigide que le marbre le moelleux du coussin. Il compose sa sculpture avec rigueur en contenant les diagonales du corps du mourant dans un fauteuil aux lignes horizontales et verticales. Se situant dans la tradition de la sculpture funéraire italienne, il représente les derniers instants du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 1756 – Vienne, 1791) ».
Anonyme Flamand, "L’Annonciation"
Comme souvent, dans « Les annonciations », nous retrouvons la fleur de lys, symbole de pureté.
Jan BRUEGHEL dit l’Ancien ou de Velours, "La Danse de noces".
« *Dans cette scène de genre, des mariés attablés reçoivent de l’argent déposé dans un plat sous le regard intéressé de nombreux invités. Des danseurs occupent le premier plan, dans le fond des personnages se livrent à différentes occupations auprès d’une maison ».
Pierre Paul RUBENS "Le Miracle de saint Just" « *Durant les persécutions de Dioclétien en IIIe siècle, Just, âgé de neuf ans, accompagna son père d’Auxerre à Amiens pour payer la rançon de son oncle emprisonné. Sur le chemin, l’enfant donna sa tunique à un pauvre et ne garda qu’une simple chemise. Après la libération de l’oncle, les trois hommes repartaient vers Auxerre lorsque, près de Beauvais, le proconsul Rictiovarus les fit poursuivre par quatre cavaliers. Just demanda alors à ses aînés de se cacher dans une grotte afin de rencontrer les soldats. Ne pouvant savoir où se trouvaient les deux chrétiens, l’un des poursuivants descendit de cheval et décapita le jeune garçon.
Le corps de ce dernier se releva et s’immobilisa après avoir pris la tête entre ses mains (céphalophorie statique). Devant ses deux parents sortis de leur cachette, Just leur demanda de brûler son corps dans la grotte et d’apporter sa tête à sa mère ».
Bien d’autres tableaux ou sculptures vous attendent dans le montage vidéos-photos, ci-dessous.
*Sources : Musée des Beaux Arts