C'est avec grand plaisir que j'ai reçu ce cadeau de Madame Dominique Asteggiano, suite à un montage vidéos-photos réalisé avec son accord, lors de son exposition à Bordeaux dans la magnifique salle de la Cour Mably.
Christophe Conan utilise différentes techniques : sculptures, bas-reliefs, peintures sur bois et sur toile.
(Oursins et méduses)
Variant les supports : triptyques (art sacré).
(Les premiers temps)
Vitrines et objets (art animalier).
(Méduses)
son travail se décline en quatre séries autour d'un thème humaniste : Les neuf Portes, l'Art Sacré, les Portraits, et Nature Vivante. Ces quatre séries se succèdent et se répètent telles des saisons formant une sorte de spirale créant ainsi une œuvre cohérente. Actuellement Il réalise pour la maison Saint Louis de Beaulieu à Bordeaux une sculpture:«Le Chêne de Mambré»
(parfois appelé « Chêne de Moré , Chêne d'Abraham ou Chêne de Sibta »)
(Détail feuilles)
selon la Bible, où il est mentionné une première fois au début du chapitre 12 de la Genèse, se situe à l'endroit où le patriarche Abraham a planté sa tente et s'est entretenu, pendant la chaleur du jour, événement relaté dans Genèse 18.
Un aperçu d’une petite partie de ses réalisations.
(Le jugement dernier)
(Le jugement dernier)
(Job)
(Métamorphose)
(Jonas)
(Rhinocéros)
(Tatou se brossant les ongles)
(Les argonautes)
(Poissons de roche)
(Méduse)
(Méduse)
Christophe, grand merci pour m’avoir ouvert les portes de ton atelier où j’ai été accueilli avec simplicité et ton autorisation de mise en ligne de ce montage.
« La vie n’est pas ce que l’on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient ». Gabriel García Márquez
Représenter l’inracontable, telle est la mission que s’est donné l’artiste Juan Manuel Echevarría à travers l’exposition. Pour beaucoup de Colombiens, en particulier les citadins, la guerre reste inconnue et étrangère, le conflit armé se déroulant principalement dans la forêt amazonienne.
(Mon 1er dépeçage-Julio 2008)
Cette guerre qui échappe à tous les regards a perduré pendant plus d’un demi-siècle dans les territoires reculés de la Colombie où s’affrontent guérillas, paramilitaires et forces gouvernementales.
Sur les murs de l’exposition, 27 peintures rendent ainsi compte de massacres, châtiments, séquestrations, viols et scènes de trafic de drogue. Les peintures ont été créées par des femmes et hommes ayant participé au conflit armé en Colombie, entre 1960 et les années 2000 : guérilleros, paramilitaires, tous étaient soldats. Ils ont été témoins d’actes d’une extrême violence, ils ont eux-mêmes parfois commis des atrocités : c’est leur propre histoire qu’ils racontent.
(À gauche :Sans laisser de traces, John Gerardo)
(À droite :Terreur et désespoir pour le para-militantisme, Silfredo)
« Ces peintures n’ont pas un grand intérêt, l’intérêt est dans ce qu’elles racontent, dans le fait de faire savoir ce qui s’est passé »
« Personne n’a appris à personne à peindre. On leur a seulement donné du matériel », précise l’artiste à l’origine du projet. Du matériel (peinture et tablettes en bois de 50 x 35 cm) fut remis à chaque participant selon ses désirs, pour qu’à l’image des pièces d’un puzzle, il puisse construire son image. Juan Manuel Echavarría a substitué les pinceaux aux armes pour faire émerger ce qui ne pouvait être dit. Sous l’apparence naïve d’un dessin coloré aux formes sommaires émergent une violence et une barbarie. « Et si les œuvres réalisées par d’anciens bourreaux révèlent la cruauté et l’horreur de leurs actes, elles ont aussi pour but d’éduquer contre la guerre », explique Juan Manuel Echavarría.
J'ai beaucoup aimé cette photo, où l'on ne peut pas dire qu'il n'y a plus un chat.Tout un symbole...! Ce sont des photographies d’écoles abandonnées durant la guerre dans les villages colombiens, qui nous plongent dans une drôle d’atmosphère, pesante.
Une des salles est consacrée à une série de tapisseries brodées, réalisées par 15 femmes afro-colombiennes d'un village. "Les brodeuses de Mampujan".
Le village de Mampujan était situé entre Carthagène, ville portuaire, prospère et touristique (et lieu de transit de drogue), et los Montes de Maria, région montagneuse et sauvage. En 2000, le village est massacré par un groupe de paramilitaires narcotrafiquants qui réquisitionnent les lieux dans le but d’organiser leur trafic incognito. Une partie des habitants est tuée, 245 familles sont déplacées contre leur gré.
Juan Manuel Echavarria raconte : « Elles sont allées très loin dans leur mémoire. Elles ont brodé un tapis dans lequel elles s’imaginaient vivre en Afrique, un autre sur la traversée et l’esclavage. Elles ont raconté l’histoire des enchères négrières ici à Carthagène »
Pour vous faire une idée plus complète de cette exposition, je vous invite à visionner le montage vidéos-photos.
Mes yeux de suricate ne pouvaient ignorer l’exposition de Dominique Asteggiano dans le cadre magnifique de la cour Mably.
Cette artiste aux multiples talents y présentait une petite partie de ses œuvres, notamment des tableaux détournés de maitres forts connus où Picasso, son chat y trônait… !
Je ne pense pas qu’elle ait eu besoin de s’enivrer d’un bon vin local où d’avoir cherché l’inspiration avec de « la moquette », le talent, rien que le talent s’y exprime.
(Photo fournie par l'artiste)
Autre thème : Têtes de lard l’art: Portraits peints à l'acrylique sur des affiches de récupération, plus vrais que nature.
Qu'elle décrit comme : […Collection de personnages du monde du show-business, de la littérature, de la politique...: Comme des lapins pris dans un phare, le pinceau du peintre, tous traités de la même façon, tous " tête d'affiche ".
(Une vue d’ensemble)
Quelque part entre le croquis et le portrait peint, ces visages occupent toute la surface d'affiches de 120 / 80 centimètres volées aux murs de la ville. Déjà travaillées par les intempéries, par des passants, elles représentent autant de ""challenges ", ne serait-ce que par leur taille, leur format pas forcément adapté aux " figures", les "accidents " de surface, les couleurs et graphismes imposés ; autant de " traits " qui annulent tout caractère académique…]
J’ai même reconnu des cousins bordelais qui n’ont pas à regretter d’avoir pris la pose.
Dominique Asteggiano est très impliquée dans la protection de l’enfance, « Le Droit de dire : "NON" à un adulte parce qu’il y a parfois des Devoirs de Désobéissance ».
C’est aussi des ateliers peinture adaptés aux tout petits et aux jeunes enfants (Voir son interview au début de la vidéo): la découverte et l’approche des arts plastiques à des fins pédagogiques. « Garde toujours dans la main la main de l’enfant que tu as été. » Miguel de Cervantes Saavedra.
(Photo fournie par Madame Asteggiano)
Ses tableaux étaient accompagnés de petits textes humoristiques...!
Il faut dire qu'avant de pénétrer dans la salle la couleur était annoncée, une poubelle vous invitait à y déposer...
Je vous invite à visionner le montage vidéo-photos (nouvelle version, changement de la musique de fond, le précédent n'autorisait pas la diffusion en Allemagne et sur les Smartphones) qui vous donnera une vision plus complète de cette exposition.
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Grains de sel
"Ce qu'on ne peut dire, il faut l'écrire" : Mes grains de sel sur ce qui me tient à coeur (Nature,Arts, Environnement..) m'exaspère ( Bêtise humaine, Chasse, Corrida, islamistes etc.)