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Grains de sel
31 janvier 2014

Jusqu’où la connerie humaine ira en matière de cruauté animale…!

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(Caricature Actuanimaux)

En ce jour du nouvel an en Chine, je ne peux rester indifférent à cette nouvelle qui laisse penser à un canular... difficile en effet d'imaginer un animal vivant en guise de porte-clefs. Et pourtant, il est possible d'en trouver sur les marchés chinois, ce pays ne disposant pas de lois pour interdire la maltraitance envers les animaux en captivité.

 

1 porte clé

C’est le nouvel "objet" en vogue sur les marchés chinois : une bulle en plastique hermétique de quelques cm³, que l'on peut accrocher à ses clefs, et contenant un petit animal vivant (poisson, tortue, lézard, salamandre, triton ou grenouille) que l'on peut voir nager et se débattre dans sa petite prison jusqu'à ce qu'il meure.

 

2 boucle-d-oreille-vivante

Je sais bien que pour suivre la mode l’humain ne manque pas d’imagination, déjà que je trouvais débile tous ces piercings ou les tatouages très prisés de nos sportifs, mais quand je vois la photo de cette « tarée » qui met une souris en pendentif, je me demande si elle n’a pas une araignée dans le plafond en guise de cerveau. Là on commence à atteindre des sommets de folie douce. Je verrai bien un mec se faire mettre en piercing, sous les coucougnettes, un hamster les pattes vers le haut afin qu’il les lui fasse tintinnabuler.

 

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(Photo perso)

Quand aux adeptes de l’orgasme clitoridien qui se font mettre un piercing sur le bouton de démarrage, je leur conseillerai pour suivre cette mode d’y accrocher une cigale qui non content de se gratter le ventre pour striduler leur mettrai de la folie dans le string. Pour les écolos, la cigale peut être remplacée par une mante religieuse, d’un beau vert tendre, qui au passage fera une petite prière sur l’autel du sacrifice et pourra par instinct après lui avoir jouer un air de mandoline, lui bouffer l'hibicus...!

Putain de bordel de merde, j'ai la IRE...!

Vous en doutez… ? Hélas ce n’est point un canular… ! La preuve… !

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29 janvier 2014

Poussin et Moïse, du dessin à la tapisserie… !

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L'exposition Poussin et Moïse, (du dessin à la tapisserie) à la Galerie du Musée des Beaux Arts de Bordeaux,  a présenté pour la première fois en France la tenture complète de L'Histoire de Moïse, d'après Nicolas Poussin (1594-1665) et Charles Le Brun (1619-1690). Les tapisseries sont de grandes dimensions (environ 4m sur 6) et sont en laine et soie rehaussées d'or. Dès 1683, les ateliers royaux de la manufacture des Gobelins entreprennent la réalisation de la nouvelle tapisserie sur l'histoire de Moïse à partir de huit tableaux de Nicolas Poussin,

 

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alors considéré comme le plus grand peintre français et de deux de Charles Le Brun,Premier peintre du Roi : Le Buisson ardent et Le Serpent d’airain.

 

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Le serpent d’airain est peint par Charles Le Brun entre 1649 et 1650, pour son ami le collectionneur Le Noir,  il est conservé à Bristol. Les dix tapisseries, de cette prestigieuse commande royale ont été prêtées par le Mobilier National et représentent :

Moïse exposé sur les eaux - Moïse sauvé des eaux - Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon - Le Buisson ardent - Moïse changeant en serpent la verge d’Aaron - Le Passage de la mer Rouge - La Manne dans le désert - Le Frappement du rocher - L’Adoration du veau d’or et Le Serpent d’airain .

La tapisserie intitulée Moïse changeant la verge d’Aaron en serpent a été confectionnée à la manufacture des Gobelins dans l’atelier de Jean Lefebvre en 1685.

 

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Elle est tissée en haute-lisse, de laine et soie rehaussée d’or. Elle a pour modèle une huile sur toile de Nicolas Poussin, peinte après 1645 et conservée au musée du Louvre.

 

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Dans ce passage du livre de l’Exode, Moïse veut convaincre Pharaon de laisser sortir son peuple d'Égypte. Pour prouver que cette requête provient de Dieu, il change en serpent le bâton de son frère Aaron devant Pharaon et ses prêtres.

 

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Ceux-ci parviennent à faire la même chose grâce à la magie, mais leurs serpents sont aussitôt dévorés par celui de Moïse. Dans le tableau de Poussin, l’affrontement entre puissance divine et croyances païennes est traduit visuellement par une composition symétrique claire et rigoureuse.
Pharaon se tient à gauche, assis sur un trône et entouré de sa cour. Au centre, les serpents des prêtres sont dévorés par celui de Moïse.

 

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Tout à droite, face à Pharaon, Moïse et Aaron désignent les serpents tout en levant un doigt vers le ciel, pour expliquer que ceci est l’œuvre de Dieu.
Les gestes et les expressions sont extrêmement lisibles, traduisant ainsi la surprise ou l’indignation des magiciens, et l’assurance de Moïse et Aaron. Cette œuvre témoigne également d’un goût prononcé pour la reconstitution historique :

 

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le grand bâton tenu par un des prêtres est par exemple un "tau "surmonté d’un ibis noir et blanc égyptien. En un curieux mélange, l’imposante architecture du fond, le mobilier et les vêtements sont au contraire d’inspiration grecque et romaine.

 

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(Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon)

La tapisserie reproduit le thème du tableau de Nicolas Poussin peint en 1647,

 

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a été tissée à la manufacture des Gobelins par l’atelier de Jean Jans fils en 1685.
D’après le texte de l’historien Flavius Josèphe, Moïse est sauvé des eaux par la fille du Pharaon. Un jour, elle amène Moïse, alors tout jeune enfant, à son père. Elle annonce à ce dernier qu’elle songe à faire de Moïse son fils et l’héritier du royaume.

 

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Elle met l’enfant entre les bras de Pharaon, qui pose son diadème sur la tête de Moïse,  mais Moïse jette le diadème à terre et le piétine. A ce spectacle, le Grand prêtre reconnaît l’enfant qui entraînera l’abaissement de la puissance égyptienne et il se précipite pour le tuer.
Poussin place cette scène dans la pénombre du palais, devant d’imposantes tentures.

 

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Un groupe d’hommes, à droite, se tient derrière Pharaon étendu sur un lit. À gauche, des demoiselles de compagnie entourent la fille de Pharaon, assise face à son père. C’est au centre que se déroule l’action : le prêtre, poignard levé, est sur le point de frapper Moïse.

 

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Deux femmes sauvent l’enfant in extremis, l’une en retenant l’homme enragé, l’autre en s’emparant de l’enfant.
Les différences de traitement entre tableau et tapisserie se perçoivent facilement.

 

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Un paysage est créé dans la partie supérieure gauche de la tapisserie tandis que la scène se déroule en huis clos dans le tableau. De même, le drapé jaune du fond, intraduisible dans la tapisserie, est devenu un rideau aux plis lourds, au dessin ornemental complexe et aux nombreuses variations de couleurs. Il n’est plus une paroi de fond, mais un élément bien présent de la composition.

 

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(Le serpent d’airain)

Il s’agit de la deuxième tapisserie tissée d’après Charles Le Brun sur les 10 qui composent la tenture complète. La composition en est simple. Le peuple juif est harassé, décimé, apeuré.

 

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Massés sur la droite, des hommes et des femmes supplient Moïse.

 

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Bras levé dans sa toge rouge, en haut à gauche, celui-ci désigne un long serpent de bronze enroulé autour d’un arbre, destiné à sauver les siens.

Sources: Galerie Musée des Beaux Arts de Bordeaux.

De peur que ce billet par trop de détails devienne indigeste et encourage certains à fuir comme ils le font pour mes billets sur l’art contemporain, j’arrête là les explications en invitant les plus courageux ou curieux à visionner le montage vidéo photos. Afin de ne point altérer les coloris des tentures, l’éclairage était réduit et l’utilisation de flashs interdit, ce qui ne m'a pas  facilité les prises de vues et peut expliquer la qualité médiocre des vidéos.

27 janvier 2014

Une leçon pour tous les flingueurs d’animaux…!

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Quelle idée lumineuse, grand merci Elina pour le lien de la vidéo, que je m’empresse de publier avec ce billet, ainsi elle sera directement accessible  à tous. En espérant que tous ces saigneurs des bois et forêts réaliseront qu’un animal on peut lui tirer le portrait avec une caméra ou un APN, sans se croire obligé par tradition à la con de vouloir remplir ses congélateurs ou s’en faire une descente de lit ou une veste fourrée… !

Il est vrai, que cette couverture grand froid, à économie d'énergie doit être un peu lourde...!

23 janvier 2014

L’orgue de Dom Bedos en l’église Sainte-Croix… !

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(Eglise Sainte-Croix Bordeaux)

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Un premier orgue existait au XVIe siècle. Un second instrument plus modeste est construit à partir de 1661 par le facteur d’origine anglaise Jean Haon. En 1730 les moines de Sainte-Croix décident de doter l’église d’un nouvel orgue plus imposant. Leur souhait est réalisé quinze années plus tard avec l’arrivée à Bordeaux du frère bénédictin Dom François Bedos de Celles.

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En 3 années, il construit un orgue de 45 jeux répartis sur 5 claviers et un pédalier. Après la Révolution, l’orgue est remis en état. En avril 1811, l’archevêque décide de l’installer à la cathédrale Saint-André. Il va y rester jusqu’en 1970, année où est prise la décision de le reconstituer à Sainte-Croix dans son buffet qui est classé en 1974. L’instrument est démonté et entreposé.

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A partir de 1984, la restauration de la partie instrumentale de l’orgue est confiée au facteur Pascal Quoirin.

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Au début des années 1990, le buffet est débarrassé de la peinture brune qui le recouvrait et retrouve sa polychromie d’origine.

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L’orgue de Dom Bedos, considéré comme un chef d’œuvre dans le monde entier, remonté et restauré est inauguré les 23 et 25mai 1997.

 *J’ai eu la chance, de pouvoir écouter et filmer un titulaire d’orgue de passage à Bordeaux, avec cerise sur le gâteau être autorisé à monter dans le clocher voir la grosse cloche,

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et les cloches du carillon… !

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Je vous laisse regarder le nouveau montage vidéo (le titulaire ne souhaitant pas être reconnu) de ce bel orgue avec à la fin, une envolée du carillon et de la grosse cloche alors que je filmai

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les voussures du portail central.

* Ce billet est republié avec la nouvelle vidéo

 

 

20 janvier 2014

Additif au billet « Les chasseurs, voleurs d’innocence… ! »

 

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(Photo L’indépendant)

Hier, je râlais après ces saigneurs qui tirent sur tout ce qui bouge, pour preuve de leur cruauté, je vous donne des éléments de vérification de leurs « saloperies » qu’ils commettent en toute impunité, il vous suffira de cliquer sur les liens . C’est ainsi qu’un taré, n’a rien trouvé de mieux que de flinguer la chienne Galak tuée par balle. Si ce salaud est identifié, il va répondre qu’en fait il avait confondu Galak avec un chevreuil albinos… !

 

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(Photo perso)

Toujours dans le registre de leurs méfaits, une cigogne tuée, si le bigleux qui l’a flingué se fait choper, il va nous dire que pour lui, la cigogne ne fait pas partie des oiseaux protégés,

 

chasseurvu qu’il en a marre chaque année de se voir livrer un mouflet par les cigognes, en jurant ses grands dieux qu’il tire plus de coups à la chasse qu’avec sa rombière… !

 

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(Photo perso)

Et ce n’est pas fini, dans la série plus con que le chasseur précédent, je vous donne celui qui décroche la médaille d’or avec : un cygne abattu au fusil, ce dernier n’ayant pas mis ses lunettes pour voir de loin va plaider non coupable suite à un trouble momentané de la vision.

 

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(Caricature Alain Prunier)

Heureusement que de temps en temps, ils nous font bien marrer en se prenant pour cible, et là il n’y a que le choix, jusqu’à présent la 1ère place "toutes catégories" est toujours occupée par le champion de voltige qui après avoir abusé des boissons anisées ou raisinées  a plongé du haut de son mirador pour finir empalé par son flingue. Pas plus tard qu’hier c’est un chasseur corse qui s’est ramassé la purée.

 

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Il y a deux jours, un jeune chasseur 80 balais se blesse il a confondu ses guiboles avec les pattes d’un lapin, faut quand même vouloir le faire...! Je lui conseille de prendre rendez-vous avec les équipes pédagogiques chargées de faire découvrir la faune; à la place de ses compagnons de beuverie, je ne me déplacerai qu’en armure… !

Et ce n’est pas fini, ils ne sont jamais à cours d’idées en guise se saloperies.. !

Je viens de trouver cette vidéo (le 24 janvier), je la rajoute au billet initial.

Après l'avoir visionnée, posez-vous la question:

Qui est le fumier...?

Inutile aux Rambos de venir contester ces informations qui ont toutes été publiées dans la presse.

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19 janvier 2014

Les chasseurs, voleurs d’innocence… !

2(Merci Elina, pour l'info)

Un enfant avec un fusil, quoi de plus normal pour les saigneurs de chasseurs du Rhône qui, par convention avec le ministère de l’Education nationale, peuvent intervenir dans les écoles pour donner des leçons sur "l’éducation à l’environnement». Où allons-nous, si sous couvert de missions pédagogiques censées éduquer les élèves au respect de la nature, ces rencontres s’avèrent de véritables opérations de propagande pro-chasse comme en attestent les articles de presse et les comptes rendus des chasseurs publiés dans leurs revues ?

 

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(Couverture décembre 2013)

Une mise en scène macabre d’enfants armés, exhibant un cadavre d’animal est choquante. Cette couverture nous montre clairement quelles sont les intentions des chasseurs lors des interventions dans les écoles : recruter de nouveaux adeptes pour renouveler leur base.

 

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Il est incontestable que leurs effectifs (vieillissants) sont en diminution,  malgré que depuis plus de 25 ans ils essaient par tous les moyens d’inverser cette tendance. Je citerai cette recommandation des (États généraux de la chasse de février 1990) : « Il faut organiser au niveau des Fédérations des excursions dans la nature pour les écoles. Il s’agira de faire assister les enfants à une chasse pour qu’ils en apprécient l’atmosphère et non à une découverte des animaux, qui favorise chez eux le processus de personnification de l’animal »

 

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(Cerf, poursuivi, et tué dans un salon)

Je souhaiterais savoir si tous les enseignants, tous les parents d'élèves, tous les responsables de l'Éducation nationale partagent ce concept…? Les fédérations sont conscientes de la mauvaise réputation des chasseurs et de la chasse, que ce "sport" ne fait plus trop recette et utilisent tous les moyens, y compris les médias(voir mon billet de sept 2010), Or la chasse est un gros business et surtout un fort lobby, il n’est qu’à voir le nombre de leurs défenseurs à l'assemblée nationale, au sénat,  dans les hautes administrations. Cette défense d’une minorité est sans commune mesure avec leur proportion dans la population (moins de 2%). Sans "sang neuf",  ou tout au moins une remontée de leur popularité dans l'opinion ils savent bien qu'ils risquent une perte de pouvoir et d'influence d'où leur prosélytisme actuel.

 

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(Caricature Gilles Macagno)

Je rigole quand les chasseurs prétendent être des régulateurs de la nature, alors qu’ils perturbent les écosystèmes en détruisant les prédateurs, qu’ils nourrissent et entretiennent les sangliers qui nous envahissent par milliers (preuves et témoignages de chasseurs à l'appui).

 

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Chaque année ils élèvent, lâchent, tuent puis congèlent sans les manger des milliers de lièvres, faisans, perdreaux et grives d’élevages pour satisfaire leur plaisir de tuer.

( Vidéo ci-dessous édifiante… !)

(Regardez bien à partir 1'20'', le lapin qui doit être flingué...!)

Que la pollution du sol par les cartouches est un fléau dont personne ne parle jamais, vu qu’ils sont plus écolos que le pékin moyen… !

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(Photo prise sur le Caroux)

 

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(Débouché GR7au col de l’airole, chemin randonnée très fréquenté )

 

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(Contenu sachet photo précédente, ce sont bien des déchets de chasseurs!)

Que de nombreux chiens de chasse sont enfermés dans des conditions bien peu recommandables en quasi permanence et lorsqu’ils sont trop vieux ou inefficaces n’hésitent pas, par amour, de s’en séparer en les tuant d’une balle… !

 

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(Sans commentaire… !)

Pour bien gérer la nature supprimons déjà la chasse après on verra s'il y a des déséquilibres qui persistent et s'il faut réguler certaines espèces. Il y a aussi des poivrots qui tirent sur le truc qui bouge sans vraiment savoir si c'est une espèce protégée ou pas et plus grave encore chassent alors qu’à moitié aveugles ils sucrent les fraises. Qu’attendent les pouvoirs publics pour exiger une visite médicale annuelle et faire pratiquer des alcootests sur le terrain. On aurait alors évité d’apprendre la mort tragique de Nicolas par un chasseur de 83 ans… !

 

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(Photo France 3 Haute Normandie)

  Nicolas n’est plus à l’école… !

Là, ce sont les chasseurs qui doivent retourner à l’école pour apprendre qu’un fusil dans les mains d'irresponsables qui tirent sur tout ce qui bouge, c’est dangereux...!

 

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(Caricature Charb)

 En toute objectivité, la chasse telle qu'elle est majoritairement pratiquée actuellement en France, n'a aucun caractère d'utilité publique, ni écologique qui justifierait une intervention dans les écoles de la République.

 

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(Caricature Gilles Macagno)

 Question d'un enfant relevée sur un de leur site:

« Les animaux souffrent pas, ils n'ont pas peur ?
Réponse :

Non non, on les prend par surprise, d'un coup ».

 

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Beau concept d’éveil à la nature, quand leur but c’est de leur mettre un fusil dans les mains… ! Vous, les Saigneurs des bois et forêts inutile de venir vous plaindre que vous êtes incompris et d'essayer de me convaincre que la chasse est nécessaire, que vous êtes respectueux de la vie des animaux en ne prélevant que ce qui est nécessaire à un juste équilibre, que vous  appliquez les consignes de sécurité, que tous les accidents sont la faute de Saint Ricochet et de Saint Plomb etc. Je vous conseille d'aller donner vos  explications aux parents de Nicolas, je suis sûr qu'ils vont vous commander un sanglier pour l'anniversaire de la mort de leur fils...! Voulant terminer ce billet sur une note moins triste, je ne résiste pas à remettre cette vidéo des inconnus qui résume parfaitement la conception de la chasse par ces saigneurs… !

15 janvier 2014

Les arts asiatiques du musée Guimet de Paris 2ème partie… !

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(Shiva et la danse cosmique)

Une forme particulière de représentation de Shiva est Naṭarāja (le danseur cosmique, seigneur de la danse, de naṭa, danse et rāja, roi). Il est le plus souvent inscrit dans un cercle de flammes (prabhāmaṇḍala) signifiant qu'il consume les désirs dans le feu. Dans cette forme, il possède quatre bras tels que la main supérieure droite porte un tambour (ḍamaru) symbolisant la pulsion rythmique de l'univers, la main inférieure droite fait le geste de protection (abhayamudrā), la main supérieure gauche tient la flamme de la connaissance, l'inférieure gauche montre le sol.

 

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 (Buste féminin adossé à un rinceau Inde, Madhya Pradesh ou Râjasthân Epoque médiévale, Xe-XIe siècle de notre ère)

Depuis la plus haute antiquité, L’Inde a voué à la femme une dévotion particulière. Des figurines de la vallée de l’Indus aux déesses de la fertilité, en passant par les déesses protectrices sculptées à l’époque Gupta à l’entrée des lieux saints. A l’époque médiévale, la femme demeure un thème de prédilection pour les sculpteurs, qu’ils soient bouddhiques ou brahmaniques. Elle apparaît, comme ici, sous un aspect traditionnel qu’elle conserve à travers les siècles : sensuelle. Cette femme à l’arbre appuyée à un fragment de rinceau, et dont seul le buste subsiste, présente une poitrine généreuse, sa tête légèrement penchée vers la droite ainsi que la torsion du buste restituent peut-être la position d’origine en tribangha ou « triple flexion » caractéristique de la sculpture indienne. Les nombreux ornements qui la parent (boucles d’oreilles, long collier perlé) illustrent le goût passionné des femmes indiennes, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, pour les éléments de parure. Le traitement naturaliste du corps, la rondeur des formes, la pureté et la grâce font de cette sculpture, une oeuvre pleine de charme qui était destinée à orner les parois des sanctuaires couvertes d’une multitude de déesses secondaires : les devatâ qui charment les dieux par leur présence, et de « femmes à l’arbre » : les shâlabhanjikâ, symbole de fécondité.

 

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(Avalokiteshvara / Guanyin)

En Chine, Bouddha Sakiamuni est rarement représenté. Il apparaît plutôt sous la forme du plus célèbre des bodhisattva : Avalokiteshvara, appelé Guanyin en Chine.

 

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 Il peut être représenté sous une forme humaine habituelle ou avec mille bras équipés de leurs attributs et onze têtes selon la légende.

 

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(Aspara/Devata)

Dans le Sanātana Dharma (Hindouisme), les Apsara sont des nymphes célestes d'une grande beauté, sorties des flots lors du barattage de la mer de lait. Ce sont les compagnes des Deva (entités bienfaisantes) autant que des Asura (démons). Elles symbolisent le plaisir des sens et de l'esprit. On dit qu'elles connaissent 64 manières d'éveiller les sens. Lorsqu'un ascète acquiert trop de pouvoirs, le dieu Indra lui envoie quelques Apsara, auxquelles il ne peut que succomber et en perdre ses pouvoirs. Elles sont généralement représentées comme de belles jeunes filles aux courbes sensuelles, légèrement vêtues et aux seins nus. On a pris pour mauvaise habitude de désigner les divinités représentées en bas-relief sur les murs des temples khmers par le nom d'apsara mais s’appelant en réalité Devata. Ces superbes créatures sont des êtres célestes d’une grande beauté, voués à la danse. Elles s’offrent en récompense aux guerriers valeureux morts au combat (dans l’hindouisme khmer uniquement).

 

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C'est dans les tombes de l'aristocratie Shang et Zhou que sont retrouvées des milliers de bronzes. Dans celle de l'épouse du roi Wuding des Shang, Fuhao, prêtresse et général en chef des armées. Des centaines d'objets en bronze, deux mille pièces de mobilier funéraire et une gigantesque cloche ont été exhumés en 1976. Plus de 30 000 fragments de modèles et moules en terre cuite sont sortis de la fouille de la fonderie de Houma au Shanxi. Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain. Sa couleur dépend du pourcentage d'étain dans l'alliage. Les nuances varient du rougeâtre, au blanc argenté en passant par le jaune orangé au gris. Les inscriptions sur les objets racontent l'investiture d'un fief, l'attribution d'un titre ou la célébration d'un exploit militaire.

 

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Dans la société ritualiste de la Chine antique, le bronze était principalement employé pour fondre la vaisselle cérémonielle que l'on utilisait dans les sacrifices dédiés aux dieux du ciel, de la terre, des montagnes et des rivières. Cette vaisselle était également utilisée dans les banquets, offerte en récompense, et servait dans les funérailles pour la noblesse.

 

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Comme le bronze est un matériau durable et résistant, il était utilisé par les rois pour couler des vases en l'honneur des ancêtres des ducs, princes et ministres qui avaient apporté une grande contribution au pays ou au souverain, afin d'établir un modèle ou un souvenir pour les générations futures.

Sources : Documentations musée Guimet, Google.

Musique de la vidéo : Toujours les :

Mantra de Avalokiteshvara, chants des moines bouddhistes

En août 2013, j’avais consacré un billet, passé inaperçu (sauf par Nouratin), sur une exposition (au musée Guimet) consacrée aux bronzes rituels de la Chine ancienne, avec un montage photo. Pour ceux et celles qui souhaiteraient utiliser un de ces beaux vases pour y faire infuser un thé, je remets la vidéo.

12 janvier 2014

Les arts asiatiques du musée Guimet de Paris 1ère partie… !

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Avant de vous remettre un billet sur mes pérégrinations en Allemagne,

 

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ou, à la demande générale un billet sur l’art contemporain.

 

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J’ai décidé de changer de continent et de vous emmener voir les arts asiatiques. Pas besoin de prendre l’avion, le Musée Guimet de Paris nous offre de vrais chefs d’œuvres. Loin des foules du Louvre on peut déambuler dans les salles rénovées ;

 

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 là pas besoin d’attendre de longues minutes pour éviter d’immortaliser une visiteuse à la place de Shiva, ou un beau mâle se prenant pour bouddha.

 

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(Masque de Bhairava Népal, vallée de Katmandou Fin XVIe, début XVIIe siècle)

« Ce visage, encadré d’une coiffure radiante, dégage une force expressive que renforce le traitement chantourné et déchiqueté des sourcils, de la moustache et de la barbe, selon un mode typique du début du XVIIe siècle. Le troisième œil frontal permet d’identifier cette figure de Bhairava comme la manifestation farouche de Shiva. Sa coiffure est scandée de fleurons rehaussés de médaillons de pierres bleues et ses oreilles aux lobes percés devaient probablement supporter une parure de matière précieuse. Par son ornementation chargée, délicate et raffinée, cette pièce est caractéristique de l’art de la population Neware (communauté de la vallée de Katmandou)».

 

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 (Roue de la Loi « dharmacakra » Thaïlande)

« Cette roue de la Loi, caractéristique de l’art bouddhique pré-thaï dit de Dvâravatî, est ornée de motifs floraux et végétaux de même que de petites flammes figurant sur la tranche. Bien qu’une datation du VIIIe siècle soit retenue, la tête de lion (simhamukha) située en partie inférieure de l’oeuvre, ainsi que la luxuriance du décor, indiquerait davantage une datation du IXe siècle. Très importantes dans l’art ancien de l’Inde, les roues de la Loi en ronde-bosse sont nombreuses dans l’art du royaume de Dvâravatî à partir du VIIe siècle. Une telle pièce renvoie à la première prédiction du Buddha dans le Parc aux gazelles de Sârnâth, près de Bénarès. Ces dernières étaient en général placées sur une base au sommet d’un pilier représentant symboliquement le mont Meru, axe du monde couronné par le palais d’Indra, le roi de tous les dieux».

 

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 (Tambour du Sông Dà dit «tambour Moulié », du nom de son propriétaire)

"Ce tambour est composé d’un plateau sonore, reposant sur un tore évasé, d’une caisse cylindrique et d’un pied tronconique. Quatre anses, doubles, relient la partie supérieure au corps central. L’ensemble a reçu un décor en méplat dans lequel des motifs géométriques alternent avec des représentations figurées, stylisées. Le plateau est orné au centre d’une étoile ( ?) autour de laquelle s’organisent, en registres concentriques, diverses scènes sans doute liées à des rites de fécondité aujourd’hui perdus. Des guerriers parés de plumes y sont représentés défilant vers la demeure du défunt, une maison à pilotis dont la plate-forme supporte des tambours recevant les grains de riz que pilent d’autres personnages. Emportant des Guerriers-esprits, les « barques de morts » ornées de têtes et de queues d’oiseaux évoluent sur la caisse. Quant au corps vertical de l’instrument, de semblables guerriers-esprits s’alternent avec des motifs géométriques".

 

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 (Fronton- Cambodge)

"Ce haut-relief présente une scène narrative encadrée par un rampant polylobé surmonté de feuilles dressées, et terminé par des nâga polycéphales. Il s’agit d’un épisode du Mahâbhârata, la grande épopée indienne, dont Visnu sous les traits de Krisna, est l’un des héros. De part et d’autre d’un arbre de forme ogivale, les deux asura (démons) Sunda et Upasunda se disputent la possession de l’apsaras Tilottamâ, créée par les dieux pour engendrer la guerre entre les deux frères et rétablir la paix sur terre. Ce conflit se déroule sous le regard d’ascètes. Les images en relief, très vivantes s’opposent dans l’art khmer aux statues de culte plus hiératiques et impersonnelles. L’exactitude dans le rendu de la nature, la perfection de l’exécution, l’imagination, mêlant de gracieuses figures aux décors végétaux luxuriants, définissent le style de Banteay Srei".

 

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 (Bodhisattva Avalokiteshvara Viêt-nam, région de Hanoi XVIIe siècle)

"Cette œuvre nous présente une image particulière du bodhisattva Avalokiteshvara, sous sa forme féminine de Quan Âm (Guanyin). Cet aspect, très populaire en Chine voisine, est particulièrement vénéré dans le nord du Viêt-Nam d’où provient cette figure. On reconnaît ce bodhisattva au costume, un ample vêtement noué sur le ventre, un manteau enveloppant les épaules et un voile sur la tête. La richesse de son ornementation constituée de rinceaux dans la coiffure, et de colliers de perles, est également héritée de la tradition chinoise. La divinité est assise avec une jambe repliée, sur un rocher aux formes déchiquetées. Les plis du tissu, les détails de son ornementation, la plénitude des formes, et le sens de l’élégance emprunt d’une grande majesté, sont caractéristiques de l’apogée de l’art bouddhique, au XVIIe siècle, dans la région de Hanoï. Cette œuvre est exceptionnelle par la qualité de son exécution, De plus, une inscription en Chinois, rarement présente sur ce type de sculpture, accompagne cette image : « la sainte et vertueuse Quan Âm au vêtement blanc »".

 

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 (Statue du luohan Tâmrabhadra, Chine septentrionale, Dynasties Liao-Jin (Xe-XIIIe siècle)

"Le terme luohan (sanskrit arhat) qualifie les disciples directs du Buddha, parvenus en Nirvâna, et l’idéal de la quête bouddhique. Cette statue du méditant hiératique au chapelet d’une rare qualité, traduit la quiétude particulière de la concentration, faite de vigilance et de détermination. Par la monumentalité et l’équilibre de la figure, la vérité plastique du corps et du *kâsâya qui le drape, l’expressivité caractéristique de la période Liao-Jin (Xe-XIIIe siècle) dans le portrait hautement individualisé, cette œuvre manifeste d’une filiation avec la tradition réaliste de l’époque Tang (618-907). L’œuvre résulte du syncrétisme entre l’art des sculptures en terre séchée réservées aux statues de culte aux époques précédentes, et l’art de la céramique, utilisant la glaçure des « trois couleurs », dans la tradition chinoise des substituts funéraires".

*   On dit du kasâya qu'il comprend trois robes. Ce sont la robe de cinq bandes, la robe de sept bandes, et la grande robe de neuf ou plus bandes. Les excellents pratiquants ne reçoivent que ces trois robes, et n'en gardent pas d'autres.

Sources : Documentations musée Guimet, Google.

Musique de la vidéo :

Mantra de Avalokiteshvara, chants des moines bouddhistes

9 janvier 2014

Les antiquités égyptiennes au musée du Louvre… !

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(Cuve du sarcophage de Ramsès III)

Le décor gravé sur la paroi de granite poli était peint de couleur bleue, aujourd'hui très effacée. Du côté des pieds, une déesse assise étend des ailes protectrices : c'est Isis. Sa soeur Nephthys accomplit le même geste à la tête. Ainsi protégé par les deux déesses, Ramsès III partage le destin d'Osiris.

 

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(Couvercle du cercueil d'Imeneminet)

Le cercueil en " cartonnage ", ou tissus stuqués, est entièrement peint. Sur tout le devant du corps se dresse le célèbre reliquaire d'Abydos, encadré de divinités ailées.

 

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(Singes de la base de l'obélisque de Louxor)

Les quatre cynocéphales en granite rose appartenaient au piédestal de l'obélisque de Louxor qui faisait pendant à celle de la place de la Concorde. Les singes dressés sur leurs pattes arrières adorent le soleil, les bras levés au ciel. Ils sont orientés face à l'astre, à l'est et à l'ouest, pour accompagner son lever et son coucher

 

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(Six sphinx qui bordaient l'allée menant au Sérapéum de Saqqarah)

La rangée de sphinx a été réalisée en calcaire sous le règne de Nectanébo Ier (378-361 avant Jésus-Christ) de la 30ème et ultime dynastie indigène. Les statues avaient été recouvertes d'une peinture ocre rouge pour imiter la roche dure et les yeux étaient incrustés.

 

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(Sphinx)

De taille colossale et en granite rose, le Sphinx situé à l'entrée de la salle rappelle, de part sa position frontale, le plus célèbre des sphinx d'Egypte, celui qui longe la voie d'accès à la pyramide de Khephren sur le plateau de Giza. Celui-ci provient de Tanis dans le Delta et a son pendant conservé au musée du Caire. Composé d'une tête humaine reposant sur un corps de lion, le sphinx représente l'image divine du pharaon. Le terme de sphinx provient de l'expression égyptienne chesep-ankh qui signifie image vivante, expression qui sera traduite sphinx en grec. Le sphinx est coiffé du némès et porte la barbe. Daté de la fin du Moyen Empire, de la 13ème dynastie, il porte les noms de Ramsès II et de son fils Mérenptah qui ont été apposés par les intéressés cinq siècles plus tard au cours de la 19ème dynastie

 

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(Tête d'une statue colossale d'Aménophis III)

Cette tête représente Aménophis III en roi de Haute Egypte. Elle appartenait à l'un des colosses de granite érigés par le roi dans son temple de Kom el-Hettan dont l'entrée était marquée par les colosses de Memnon.

 

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(Cartonnage doré de la dame Tachéretpaânkh)

La dame Tachéretpaânkh n'était sûrement pas la première venue : sa momie était couverte d'une protection entièrement dorée à la feuille, "cartonnage" constitué de plusieurs épaisseurs de toile stuquée. C'est un bel exemple d'équipement funéraire d'époque grecque. Il est décoré en relief de scènes religieuses et d'inscriptions rituelles et biographiques.

 

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(*Chaouabti d'Aménophis III, à droite,)

A l’image du dieu Osiris, le "*chaouabti" est vêtu du linceul et tient de ses mains croisées les sceptres du dieu des morts. Puisqu’il s’agit d’une statue du roi Aménophis III, il porte la couronne blanche. Ces statues déposées dans la tombe étaient faites en série. Aménophis III créa des séries de très grandes tailles et inaugura une formule personnelle.

*Le Chaouabti est une statue funéraire déposée dans la tombe à l’effigie du défunt. Façonnées en séries, ces statues passent « pour exécuter le travail dans le monde des morts ».

 

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(Couple en bois, de la fin de la Préhistoire à la fin du Moyen Empire « vers 3800 - 1710 av. J.-C ».)

Malgré de nombreuses mutilations, cette statue d'un couple saisi dans l'attitude de la marche est l'un des fleurons de la statuaire privée en bois de l'Ancien Empire. Les deux personnages sont debout, côte à côte, la femme à la droite de l'homme. Beaucoup plus petite que lui, selon les conventions de l'art égyptien, la femme se tient légèrement en retrait et enlace tendrement son époux par la taille.

 

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(Sculpture en schiste vernissé présentant Tiyi et son époux dont il ne reste que le bras)

 

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(Scribe accroupi trouvé à Saqqara - 4e ou 5e dynastie- « 2600 - 2350 avant J.-C »)

Cette  statue de calcaire étant « la Joconde » du département des antiquités égyptiennes, Je ne vous ferai pas l’affront, de vous en donner sa description complète.

 

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 Je signalerai simplement ses yeux, particulièrement admirables, incrustés dans les orbites et se composant de magnésite blanche et de cristal de roche, conférant une grande présence au regard.

Place au Louvre

 

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Afin de ne point faire la queue, je vous invite à me suivre. Assez de baratins, je vous laisse (pour ceux ou celles qui le souhaitent) le soin de regarder le montage vidéo-photos.

Sources: Documents du Louvre.

La musique de la vidéo : extraits de « La Flute enchantée de Mozart ». Kurt Moll (basse) chante « O Isis und Osiris ». La marche des prêtres, 2ème partie du montage.

7 janvier 2014

Cimetière des victimes du fascisme de Schwerin: (Friedhof der Opfer des Faschismus)… !

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Schwerin, jusqu’à la réunification qui a fait suite à la chute du mur de Berlin, était situé en DDR. On y trouve encore de nombreux témoignages de la présence Russe dans Schwerin et ses environs.

 

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Curieusement, il est assez étrange que cette statue de Lénine, du sculpteur Estonien Jaak Soans, qui a été dévoilée à l'occasion du 825 anniversaire de Schwerin en 1985, soit toujours en place dans le village de Neue Zippendorf, à 5 kms de Schwerin.

 

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De nombreux vestiges témoignent de la présence de beaucoup de Russes et d'autres immigrants, notamment dans le quartier Großer Dreesch. J’y reviendrai ultérieurement.

 

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Au cimetière Russe de Schwerin, situé juste à côté du cimetière ancien « Altefriedhof), des victimes inconnues ont été enterrés, vraisemblablement soviétiques, et d'autres persécutés par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale à la fin des années 1940. En outre, 74 prisonniers du camp de concentration Wöbbelin  (à une trentaine de Kms, près de Ludwigslust) y sont enterrés.

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