Le musée Nissim de Camondo, 2ème partie… !
La galerie conduit au petit bureau.
Le petit bureau
Le petit bureau rassemble une exceptionnelle collection de meubles de marqueterie et de tableaux.
A gauche de la cheminée :
Table mécanique dite « à la Bourgogne », vers 1760, estampille de Roger Vandercruse dit Lacroix. La partie antérieure du plateau se rabat pour former écritoire. Un mécanisme libère à l’arrière un gradin à trois tiroirs.
Devant le canapé :
Table chiffonnière en auge (table à ouvrage), livrée pour le cabinet intérieur de la reine Marie Antoinette au château de Saint Cloud en 1788. Estampille de Jean Henri Riesener.
Au centre :
Table à écrire, vers 1780-1785, estampille de Léonard Boudin. Marqueterie à décor de trompe l’œil évoquant l’écriture.
Table en chiffonnière, vers 1775-1785, estampille de Charles Topino. Décor de scènes pastorales.
Au dessus de la cheminée :
Portrait de Jacques Necker, vers 1770, par Joseph Siffred Duplessis.
De part et d’autre de la cheminée, deux vues de Venise :
La Piazzetta et le quai des Esclavons et Saint Georges Majeur et la Douane de mer, par Francesco Guardi.
Sur les autre murs :
Les chasses de Louis XV, 1733-1745 de Jean Baptiste Oudry. Huit esquisses préparatoires pour les cartons de tapisserie de la tenture des « Chasses royales de Louis XV en forêt de Compiègne ».
On emprunte un escalier qui conduit
aux appartements privés de Moïse de Camondo et de chacun de ses enfants.
Dans la galerie qui dessert ces appartements, une importante série de gravures,
d’après les tableaux de Jean Baptiste Chardin.
Les appartements privés
(Premier étage)
La galerie
Le salon bleu
Cette pièce a été aménagée, en 1924, par Moïse de Camondo à l’emplacement de la chambre et du boudoir de sa fille Béatrice.
Bureau plat, vers 1775-1780, attribué à Claude Charles Saunier.
Duchesse brisée, vers 1740-1750.
A gauche entre les fenêtres :
Huit paysages et marines, 1877-1884, de Johan Barthold Jongkind.
Fauteuil de bureau en marqueterie à assise tournante, vers 1760.
Lit de repos à chevets en crosse dit « turquoise », vers 1755, estampille de Jean Avisse.
Au dessus :
Portrait d’une famille princière non identifiée, vers 1770, par Jean Baptiste André Gautier Dagoty.
La Bibliothèque
Boiserie de chêne naturel sculpté, vers 1775.
Sur la cheminée :
Pendule en forme d’obélisque en marbre et bronze ciselé et doré, vers 1765-1775.
La chambre à coucher
Boiserie provenant d’une maison du Cours du Chapeau Rouge à Bordeaux vers 1780.
Commode, vers 1775, estampille de Mathieu Guillaume Cramer.
Paire de fauteuil en bois sculpté, peinture polychrome, vers 1780, estampille de Georges Jacob.
Tapis, de la Manufacture de la Savonnerie exécuté pour Mesdames de France, filles de Louis XV, à la chapelle de Versailles.
Lit d’alcôve en hêtre sculpté et peint, vers 1765.
Le sommeil, attribué à Hugues Taraval. Auparavant attribué à Jean François Lagrenée.
Ancien bureau de Nissim de Camondo
A l’ouverture du musée seule cette pièce fut ouverte à la visite avec la volonté de la consacrer au souvenir.
Sur la commode
Se trouvent les photos du lieutenant Nissim de Camondo et de son grand père le comte.
La statue équestre en bronze représente sa sœur Béatrice Reinach en 1923, par Georges Malissard(1877-1942).
Au dessus :
La calèche, 1836, par Horace Vernet.
Lit de milieu, en acier et bronze doré vers 1790.
Au dessus :
Portrait du comte Nissim de Camondo peint par Carolus Duran
Entre les fenêtres :
Bureau à gradin vers 1780, estampille de Joseph Feurstein.
En avant : table de toilette « en cœur » vers 1775, estampille de Charles Topino.
La salle de bain
Les murs sont recouverts de carreaux de céramique, disposés suivant un dessin de vannerie. Les éléments de cette pièce ont été livrés par la maison Kula.
La cuisine (Rez de chaussée)
Elle se trouve juste au dessous de la salle à manger et pour éviter toute odeur, chaleur ou bruit, elle est parfaitement isolée dans un caisson étanche en béton armé.
Le fourneau, et la rôtisserie ont été livrés par la maison Cubain en 1912. Il comprend deux foyers alimentés au charbon, quatre fours et deux étuves.
La rôtisserie murale comprend un foyer central pour faire griller de grosses pièces de viande. Dans la partie gauche se trouve un four avec un grill et à droite un autre four appelé « salamandre ».
La laverie était destinée au lavage des casseroles, des différents ustensiles et de la vaissselle de cuisine.
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A sa mort, en 1935, Moïse de Camondo légua l’hôtel à l’Union centrale des arts décoratifs, devenue « Les Arts Décoratifs en 2004 » et à l’Etat français.
N.B : Dans le premier billet, j’ai repris l’appellation « buste de négresse » répertorié dans la plaquette d’info sous le numéro 259; ne pas y voir une forme de racisme.
Dans le marché de l’art, nombre de statues ou de pendules sont cataloguées avec les mots « nègre ou négresse ».
Je sais bien qu’on m’a souvent reproché un humour corrosif, mais je n’allais pas rebaptiser cette statue du nom de : « Buste de femme passé au brou de noix »… !
Référence : Plaquette gratuite « Aide à la visite » mise à disposition des visiteurs.