Le cancer des religions à l’hôpital… !
Isabelle Lévy, auteur de « Menaces religieuses sur l'hôpital », a été ce jour, l’invitée sur France 5 de l’émission le magasine de la santé
(Pour voir le début de l’entretien se positionner sur 14’25’’)
La religion devient un empêchement au vivre ensemble, une barrière idéologique souvent infranchissable aux soins, à la prise en charge, à la mise au travail ou à la formation professionnelle. Bref la religion ne relie plus les hommes. Au contraire, elle les délie et ne cause que des problèmes. »
Depuis 10 ans, l'intégrisme religieux a fait son apparition dans l'enceinte de l'hôpital public français, tant du côté des patients que des médecins, et met en péril aussi bien les règles d'hygiène, de sécurité que de soins.
La République française impose l'égalité des citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion, tous les patients se présentant à l'hôpital public doivent donc être traités de la même façon et respecter les mêmes règles.
Pourtant, depuis plus d'une décennie, ce principe fondateur est mis à mal par une partie de la population qui, au nom de sa foi religieuse, refuse de se plier à la législation. Ces personnes imposent que l'on s'adapte à leurs propres exigences, faisant table rase de la laïcité, des règles d'hygiène, de l'organisation des soins, des mesures de sécurité ou de l'égalité homme/femme.
Ceci est vrai tant du côté des soignés - des musulmanes exigent que les prises de sang soient effectuées à travers leurs vêtements, un juif met le feu à son lit d'hôpital avec le chandelier allumé pour célébrer Hanoukka, des Témoins de Jéhovah abandonnent leur enfant ayant reçu en urgence une transfusion sanguine, des catholiques s'opposent à tout traitement contre la douleur... - que du personnel hospitalier - des soignants quittent leur poste pour prier ou refusent d'exécuter des soins relevant de leur compétence, etc. Les signes ostentatoires d’appartenance religieuse sont clairement affichés.
Fruit d'une longue expérience professionnelle et d'une enquête approfondie, ce témoignage choc révèle des situations aberrantes de plus en plus fréquentes.
Isabelle Lévy, lance un cri d'alarme, l'hôpital public est mis en péril par l'intrusion de pratiques religieuses intransigeantes et inflexibles.
Le Dr Patrick Pelloux, médecin urgentiste et Président l’association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF) a déclaré lors d’une émission radio :
« ..Pour les examens gynécologiques et les accouchements, il y a souvent des problèmes de refus de prise en charge par des (médecins) hommes. (Dans ces cas-là), moi, je les emmerde ! Quand un médecin a sa blouse, il n’est ni homme ni femme, il n’est ni de droite, ni de gauche, il est asexué… Il est médecin !… »
Le Pr Atlan remarque qu’« il y a deux situations bien différentes : la consultation et l’urgence. Chacun est libre de choisir son médecin en consultation. En cas d’urgence, ce qui prime c’est de garder le patient en vie. Il faut faire avec le personnel qui est disponible, il n’y a aucune discussion à avoir ».
Des députés ont visité à Lyon la maternité Mère-Enfant. «Le personnel se sent abandonné, on compte quatre à cinq incidents par semaine» dans les services d'obstétrique, affirme André Gerin. «Un homme sage-femme appelé à la rescousse lors d'un accouchement difficile s'est fait casser la gueule en octobre par un mari», a raconté le responsable hospitalier. Les pompiers ont dû le réanimer pour qu'il achève l'accouchement. Un traumatisme pour tout le service, qui «n'en peut plus» de devoir slalomer entre les exigences religieuses et déminer l'agressivité de certains. «Les maris insistent pour que leurs femmes soient vues par des médecins femmes. Beaucoup refusent une anesthésie par crainte qu'un homme apparaisse», a relaté le personnel ».
Quand je vous dis que les religions sont les pires des cancers à combattre… !
De toute façon, je ne suis pas un ange, mais je sais qu’en tant que cochon de koufar, j’irai quand même au paradis.
La preuve… !