SAMSARA, petit clin d’œil à Trist..a !
Jusqu’à présent, à force de râler sur des sujets qui m’exaspèrent, au risque de déranger mes « visiteurs », il fallait bien que je change de registre et vous parle d’autre chose ! D’un premier film, parmi beaucoup d’autres qui m’ont émerveillés :
SAMSARA
Après trois ans, trois mois et trois jours de réclusion volontaire dans
un ermitage perdu du Ladakh, région reculée au Nord de l'Inde, Tashi
émerge d'une transe profonde. Il récupère ses forces vitales dans le
monastère bouddhiste où il vit depuis l'âge de cinq ans. De retour
auprès de ses compagnons lamas, dont la vie est vouée au développement
spirituel, il est soudain en proie à de dérangeantes pulsions sexuelles et, comprend qu'il doit vivre certaines expériences s'il veut un jour y renoncer.
Apo, le moine doyen, décide alors de l'envoyer dans un ermitage où des textes tantriques l'initieront aux mystères de la vie sexuelle.
Il choisit de quitter le monastère et de rejoindre, « Samsara », le monde des hommes, que Siddhârtha Gautama, le Bouddha de la tribu des Shâkya a désigné comme celui de l'enchaînement éternel au cycle des réincarnations dictées par le khârma et contre lequel il faut lutter afin d'atteindre l'Eveil, idéal poursuivi par les jeunes moines qui entourent Tashi.; ceci en dominant les désirs terrestres que l'Homme peut éprouver, grâce au recueillement et à la méditation,
C'est alors qu'au cours d'une visite villageoise, à l'occasion de la fête des récoltes, le regard de Tashi croise celui de Pema, belle paysanne dont il va s'éprendre et qu'il va choisir pour vivre l'expérience de l'amour et de la paternité ; de cette union naît leur fils,
Karma.
Mais Tashi n'est pas préparé pour affronter les tentations de la
vie quotidienne et charnelle. Il découvre que le Samsara est semé
d'embûches et, bien plus complexe qu'il ne l'avait imaginé.
Si on nous dit " la femme dominera ", c'est avant tout pour rappeler que dans la Nature, tout est double, chaque chose y a son contraire et son complémentaire et que c'est en cela que les paroles du Bouddha Sâkyamuni prennent un sens.
Dans cette histoire, seule une femme semble l'avoir réellement compris !
Le juste milieu, voilà la vérité fondamentale qu'il a révélée. Ce sont ces expériences qu'il faut acquérir pour mieux y renoncer, ces gestes qu'il faut désapprendre pour mieux les réapprendre qui forgent véritablement une vie et lui donnent toute son essence. Tu vois, Tris …a, tout réapprendre pour mieux revivre !
La photo est sublime, les paysages grandioses, la musique propice à la méditation.
Un film à mettre dans sa DVDthéque.